Le héros de cette histoire est un illusionniste: c'est tout ce qu'on sait de lui. Il donne des spectacles à Paris où personne ne l'applaudit. Poussé à la porte par la déferlante des jeune rockers aux coiffures farfelues, il part à Londres à la recherche d'un meilleur public. Mais il se trouve dans le véritable foyer de ses concurrent. Destination suivante, un petit village écossais où il découvre Alice, une pauvre brune qui l'accompagnera dans un voyage pour Édimbourg. Un voyage qui leur fera découvrir que les magiciens n'ont pas le pouvoir de multiplier les pièces de monnaie.
Avant d'aller voir l'illusionniste, il faut savoir que c'est un conte, et les contes sont là pour nous faire vivre un moment de douceur. Donc le film n'a pas la prétention de parler de la lutte des classes, du matérialisme de la femme livrée à la société de consommation, de l'effet destructeur de l'âge,.... faut comprendre que le réalisateur ne cherche pas à nous épuiser avec des questions auxquelles on ne trouvera jamais de réponses, il veut juste nous inciter à faire travailler notre imagination. Bref, "L'illusionniste" est une histoire presque banale, mais racontée dans un style peu ordinaire. C'est une histoire qu'on nous raconte avec très peu de mots (il y a très peu de dialogues, tout est dans les gestes), donc c'est principalement aux yeux du spectateur de faire le travail, et je vous assure que vos yeux ne chômeront pas, car chaque scène contient une multitude de détails croustillants à saisir, et l'ensemble avance avec fluidité vers une fin prévisible, mais, encore une fois, servie avec un style magnifique. Une scène où la musique, les dessins, les couleurs et les lumières s'unissent pour nous mettre à la frontière entre la mélancolie et le bonheur.
Note: 8/10
Avant d'aller voir l'illusionniste, il faut savoir que c'est un conte, et les contes sont là pour nous faire vivre un moment de douceur. Donc le film n'a pas la prétention de parler de la lutte des classes, du matérialisme de la femme livrée à la société de consommation, de l'effet destructeur de l'âge,.... faut comprendre que le réalisateur ne cherche pas à nous épuiser avec des questions auxquelles on ne trouvera jamais de réponses, il veut juste nous inciter à faire travailler notre imagination. Bref, "L'illusionniste" est une histoire presque banale, mais racontée dans un style peu ordinaire. C'est une histoire qu'on nous raconte avec très peu de mots (il y a très peu de dialogues, tout est dans les gestes), donc c'est principalement aux yeux du spectateur de faire le travail, et je vous assure que vos yeux ne chômeront pas, car chaque scène contient une multitude de détails croustillants à saisir, et l'ensemble avance avec fluidité vers une fin prévisible, mais, encore une fois, servie avec un style magnifique. Une scène où la musique, les dessins, les couleurs et les lumières s'unissent pour nous mettre à la frontière entre la mélancolie et le bonheur.
Note: 8/10
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