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Cinéma Algérien hier et aujourd’hui.

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  • Cinéma Algérien hier et aujourd’hui.

    La naissance du cinéma algérien remonte essentiellement à l’indépendance de l’Algérie en 1962, se voulant en rupture avec le cinéma colonial.


    Un cinéma qui présentait souvent « l’indigène » comme un être muet et évoluant dans des décors exotiques, c’est tout naturellement que le cinéma algérien de l’après-indépendance devait s’inscrire dans un registre où l’affirmation de l’existence de l’État nation, constituait le sujet principal des différentes productions cinématographiques de l’époque.

    De là on assiste à la réalisation de films tels que « Le vent des Aurès » (1965) de Lakhdar Hamina, « Patrouilles à l’Est » (1972) d’Amar Laskri, « Zone interdite » d'Ahmed Lallem, (1972), « L'Opium et le bâton », d'Ahmed Rachedi, ou encore « La bataille d'Alger » (1966) qui est une production algéro-italienne qui fut à trois reprises sélectionnée aux oscars à Hollywood.
    Le film qui allait créer la plus grande consécration du cinéma algérien est sans doute celui du réalisateur Lakhdar Hamina dans « Chronique des années de braise », qui obtient la palme d’or au festival de Cannes au courant de l’année 1975, l'Algérie demeure d'ailleurs à ce jour, la seule nation d'Afrique et du monde arabe à avoir obtenu une telle distinction. Par la suite d’autres thèmes seront explorés à l’occasion de films tels que « Omar Guetlato » du réalisateur Merzak Allouache, cette production qui a eu un succès appréciable, se veut comme une chronique des difficultés que peut rencontrer la jeunesse citadine. Sur le registre de la comédie, plusieurs acteurs émergent à l’image du très populaire Rouiched qui s’illustre dans plusieurs films comme « Hassan terro » ou « Hassan Taxi », ou encore l’acteur Hadj Abderrahmane plus connu sous le pseudonyme de l'inspecteur Tahar qui s'impose grandement en 1973 dans une comédie délirante « Les Vacances de l'inspecteur Tahar » du réalisateur Moussa Haddad.

    À partir du milieu des années 1980, le cinéma algérien s’apprête à traverser une longue période de léthargie où les grandes productions se font rares, cette situation s’explique grandement par le désengagement progressif de l’État, qui trouve beaucoup de mal à subventionner les réalisations cinématographiques. Quelques productions enregistrent cependant un grand succès comme « Carnaval fi Dachra » produit par Mohamed Oukassi et Athmane Ariouat l'acteur principal en 1994 ou comme « Salut cousin » (1996) du producteur Marzak Allouache ou plus récemment avec « Rachida » de la réalisatrice Yamina Bachir-Chouikh.

    Actuellement le cinéma algérien se trouve dans une phase de restructuration, à ce titre plusieurs films ont été tournés durant les années 2000, parmi lesquels il y a « Viva Laldjérie » du réalisateur Nadir Moknèche, « En hammam de rêve » du réalisateur Mohamed Chichi, « Ayrouwen » du réalisateur Brahim Tsaki ou encore « Indigènes » du réalisateur Rachid Bouchareb, le dernier succès du cinéma algérien revient au film « Mascarades » du réalisateur Lyes Salem.

    Biyouna, elle, joue dans le dernier film de Nadir Moknèche, « Délice Paloma », où elle tient le rôle principal (une mafieuse qui répond au nom de Madame Aldjeria) en 2006 et elle s'apprête à répéter le rôle du Coryphée dans « Électre de Sophocle » aux côtés de Jane Birkin dans une mise en scène de Philippe Calvario. Son tout récent film est la « Célestine » en 2009.Le dernier film, « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb, décrit les massacres de Sétif et Guelma.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    mais c'est cinema qui fait un film chaque 10 ans....
    L'homme ne nait pas et il ne meurt jamais il s'efforce d'exister et il ne cessera jamais de le faire car il est eternel et permanent

    Commentaire

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