Du 3 au 10 juin courant Annaba vivra au rythme du 7ème Art avec pas moins de 8 films pour cette deuxième édition du «Cinéma sous les étoiles» qui se tiendra en plein air sur écran géant dans la cour du lycée Pierre et Marie Curie.
Une initiative du Centre culturel français de Annaba, en collaboration avec la compagnie aérienne nationale Air Algérie, l’entreprise Fertial et la banque Société Générale, qui a, l’année dernière, drainé un nombreux public sevré pendant plus de deux décennies du plaisir de se retrouver dans les salles obscures et s’oublier le temps d’un film pour vivre pleinement ses événements ; un effet cathartique mais ô combien bénéfique et réparateur.
Les films proposés au public sont algériens, français et tunisiens, de longs métrages nominés aux Oscars, aux Césars, ayant obtenu l’un ou l’autre, font déjà le bonheur des cinéphiles qui attendent avec impatience la première projection.
Chaque soir, l’ouverture se fera à 19 h 45 par un accueil musical animé par des orchestres et des groupes tels que, l’ensemble Ethnosphère, le groupe Sarab, Nadir Felfli, Dreams Castel ou l’ensemble Nadir Nirvana qui séduiront de leurs notes les spectateurs profitant ainsi de la bonne musique pendant 1 heure avant de se mettre au rêve devant cet écran géant qui les transportera dans une autre dimension.
Le premier film, algérien, L’Envers du miroir (2007, 1h 35), de la réalisatrice Nadia Cherabi Labidi, retrace l’histoire de Kamel, chauffeur de taxi occasionnel qui après une course effectuée de nuit, découvre effaré sur la banquette arrière de son véhicule un nouveau-né abandonné. Commencent alors une série de problèmes et de situations desquelles il essayera de se sortir après avoir convaincu sa mère de garder le bébé l’espace d’une nuit.
Le lendemain, c’est la Môme, film français qui a moissonné 2 Oscars, 5 Césars, 4 Bafta, 3 Lions tchèques et 1 Golden Globe. Drame musical, le long métrage raconte et conte le parcours d’Edith Piaf, rôle admirablement interprété par Marion Cotillard accompagnée par Gérard Depardieu, Jean Pierre Martins et Clotilde Coureau.
Le 5 juin ce sera au tour des tunisiens de prendre le relais avec le film Making of de Nouri Bouzid avec Lotfi Abdelli, Afef Benmahmoud et Fatima Bensaidane, un film de 2 heures qui met en scène un jeune chômeur de 25 ans, amoureux de la danse mais qui est mal dans sa peau. Des islamistes le prennent en charge pour lui montrer «le droit chemin» et lui inculquer leur vision du monde ou plutôt de l’Au delà.
La soirée suivante sera meublée avec la projection du film les Choristes, une comédie dramatique sortie en 2004 avec Gérard Jugnot, François Berléand, Jacques Perrin, Kad Merad et Jean-Baptiste Maunier. Le film replonge le spectateur à la fin des années 1940 pour raconter l’histoire d’un professeur de musique au chômage dans la France de l’après-libération et qui accepte un emploi de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs.
Pendant les 4 derniers jours, 4 films français et algériens réssusciteront dans la ville de Annaba le 7ème art qui, faute de salles obscures dans la ville des Jujubes s’est «projeté» ailleurs : Rachida de Yamina Bachir Chouikh, le Dernier Combat de Luc Besson, Beur blanc rouge de Mahmoud Zemmouri et enfin la Grande Vadrouille de Gérard Oury avec Louis de Funès et Bourvil, un régal pour clore en apothéose ce mini festival local dont se délecteront les cinéphiles. En parallèle, au CCF, des débats seront animés pendant cette manifestation culturelle, par des réalisateurs connus de films documentaires, de maîtres de conférences tels que Mohamed Bensalah ou encore Yamina Bachir Chouikh.
Par La Tribune
Une initiative du Centre culturel français de Annaba, en collaboration avec la compagnie aérienne nationale Air Algérie, l’entreprise Fertial et la banque Société Générale, qui a, l’année dernière, drainé un nombreux public sevré pendant plus de deux décennies du plaisir de se retrouver dans les salles obscures et s’oublier le temps d’un film pour vivre pleinement ses événements ; un effet cathartique mais ô combien bénéfique et réparateur.
Les films proposés au public sont algériens, français et tunisiens, de longs métrages nominés aux Oscars, aux Césars, ayant obtenu l’un ou l’autre, font déjà le bonheur des cinéphiles qui attendent avec impatience la première projection.
Chaque soir, l’ouverture se fera à 19 h 45 par un accueil musical animé par des orchestres et des groupes tels que, l’ensemble Ethnosphère, le groupe Sarab, Nadir Felfli, Dreams Castel ou l’ensemble Nadir Nirvana qui séduiront de leurs notes les spectateurs profitant ainsi de la bonne musique pendant 1 heure avant de se mettre au rêve devant cet écran géant qui les transportera dans une autre dimension.
Le premier film, algérien, L’Envers du miroir (2007, 1h 35), de la réalisatrice Nadia Cherabi Labidi, retrace l’histoire de Kamel, chauffeur de taxi occasionnel qui après une course effectuée de nuit, découvre effaré sur la banquette arrière de son véhicule un nouveau-né abandonné. Commencent alors une série de problèmes et de situations desquelles il essayera de se sortir après avoir convaincu sa mère de garder le bébé l’espace d’une nuit.
Le lendemain, c’est la Môme, film français qui a moissonné 2 Oscars, 5 Césars, 4 Bafta, 3 Lions tchèques et 1 Golden Globe. Drame musical, le long métrage raconte et conte le parcours d’Edith Piaf, rôle admirablement interprété par Marion Cotillard accompagnée par Gérard Depardieu, Jean Pierre Martins et Clotilde Coureau.
Le 5 juin ce sera au tour des tunisiens de prendre le relais avec le film Making of de Nouri Bouzid avec Lotfi Abdelli, Afef Benmahmoud et Fatima Bensaidane, un film de 2 heures qui met en scène un jeune chômeur de 25 ans, amoureux de la danse mais qui est mal dans sa peau. Des islamistes le prennent en charge pour lui montrer «le droit chemin» et lui inculquer leur vision du monde ou plutôt de l’Au delà.
La soirée suivante sera meublée avec la projection du film les Choristes, une comédie dramatique sortie en 2004 avec Gérard Jugnot, François Berléand, Jacques Perrin, Kad Merad et Jean-Baptiste Maunier. Le film replonge le spectateur à la fin des années 1940 pour raconter l’histoire d’un professeur de musique au chômage dans la France de l’après-libération et qui accepte un emploi de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs.
Pendant les 4 derniers jours, 4 films français et algériens réssusciteront dans la ville de Annaba le 7ème art qui, faute de salles obscures dans la ville des Jujubes s’est «projeté» ailleurs : Rachida de Yamina Bachir Chouikh, le Dernier Combat de Luc Besson, Beur blanc rouge de Mahmoud Zemmouri et enfin la Grande Vadrouille de Gérard Oury avec Louis de Funès et Bourvil, un régal pour clore en apothéose ce mini festival local dont se délecteront les cinéphiles. En parallèle, au CCF, des débats seront animés pendant cette manifestation culturelle, par des réalisateurs connus de films documentaires, de maîtres de conférences tels que Mohamed Bensalah ou encore Yamina Bachir Chouikh.
Par La Tribune