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1er Festival du film des rives de la Méditerranée du 2 au 5 juin

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  • 1er Festival du film des rives de la Méditerranée du 2 au 5 juin

    1er Festival du film des rives de la Méditerranée du 2 au 5 juin

    Le 1er Festival du film des rives de la Méditerranée aura lieu du mercredi 2 au samedi 5 juin 2010 au cinéma Le Central.
    Sous le parrainage de l’actrice et réalisatrice Agnès Jaoui, ce tout nouveau festival de cinéma a pour ambition de faire découvrir des films, jusque là méconnus, au public français.
    Pour la première édition, le Festival du film des rives de la Méditerranée a porté son choix sur l’Algérie.
    « Le cinéma a la faculté d’apporter un nouvel éclairage pour nous émanciper des idées reçues », confie Agnès Jaoui. Ecoutons-là et soutenons cette jeune production du 7e art.

    PROGRAMME

    Mercredi 2 juin à 20h

    Délice Paloma
    de Nadir Mokneche
    Avec : Biyouna, Nadia Kaci, Aylin Prandi

    Vous avez besoin d’un permis de construire ? Vous êtes seul ? Appelez la bienfaitrice nationale, Mme Aldjéria : elle vous arrange ça. Celle qui s’est donné le nom du pays ne recule devant aucune combine pour survivre dans l’Algérie d’aujourd’hui. Pour peu qu’elles soient jolies et peu scrupuleuses, ses recrues peuvent faire carrière. La dernière, Paloma, fait grand effet, en particulier sur Ryad, le fils de Mme Aldjéria. Le rachat des Thermes de Caracalla, le rêve qui devait permettre au clan d’Aldjéria de changer de vie, sera l’affaire de trop.

    « Ici, Moknèche déploie toute une palette d’ambiances et de
    personnages contrastés, justes et attachants. » Le Journal du Dimanche


    Jeudi 3 juin à 20h30


    Inland
    de Tariq Teguia
    Avec : Kader Affak, Ines Rose Djakou,
    Ahmed Benaissa

    Alors qu’il vit en quasi reclus, Malek, un topographe d’une quarantaine d’années, accepte, sur l’insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l’Ouest algérien. Le bureau d’études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d’une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée il y a à peine une décennie par l’islamisme. Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base, une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 90, mais décimée lors d’une attaque des intégristes. Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations…

    « Avec son long-métrage, le jeune cinéaste franco-algérien confirme son talent
    impressionnant. » Les Inrockuptibles


    Vendredi 4 juin à 20h30

    Harragas
    de Merzak Allouache
    Avec : Lamia Boussekine, Nabil Asli, Samir El Hakim

    Suivi d’un échange avec le réalisateur Merzak Allouache Pour échapper à tout prix au chômage, quatre jeune algériens, dont une fille, et six autres candidats venus du sud du Sahara, entreprennent de traverser clandestinement la Méditerranée avec l’espoir d’atteindre le sud de l’Espagne, antichambre de l’Eldorado européen. Après Tamanrasset, qui met en scène une équipe française partie tourner une campagne de pub dans le Sahara algérien et qui est témoin du trafic et du racisme dont sont victimes les clandestins sub-sahariens, le nouveau film de Merzak Allouache s’attache à l’odyssée d’une dizaine de « brûleurs » qu’on appelle Harragas. Pour le cinéaste, « ces nouveaux boat people » sont le symbole du drame que vit la jeunesse algérienne tiraillée entre l’islamisme radical qui crée le kamikaze, l’émeute collective qui embrase très souvent les villes et les villages, le suicide individuel ou la fuite en groupe par tous les moyens d’un pays qui semble figé et n’offre plus rien à ses enfants.


    Samedi 5 juin à 14h

    Sous les pieds des femmes
    de Rachida Krim
    Avec : Claudia Cardinale, Yorgo Voyagis,
    Mohammad Bakri, Nadia Farès

    1996. Un couple d’algériens, Aya et Moncef, sont installés depuis 40 ans dans une petite ville du sud de la France. L’un et l’autre ont participé à la guerre d’indépendance, sous le commandement d’Amin, responsable FLN qu’ils s’apprêtent à recevoir en famille. Aya se souvient… 1958. Lorsque Amin se réfugie chez eux, Aya n’a que 22 ans, mais est déjà mère de deux enfants. Elle est farouche, illettrée et entièrement soumise à l’autorité de son mari. Mais la révolution a besoin de femmes : Amin engage donc Aya pour collecter des fonds, transporter et livrer des armes… La jeune femme se révèle une militante exemplaire, aussi zélée que courageuse. Au fil des jours, elle découvre ainsi en elle des ressources insoupçonnées, s’émancipe et goûte pour la première fois à une certaine forme de liberté. Le retour d’Amin permettra à Aya de prouver une nouvelle fois sa force de caractère en lui offrant de nouvelles raisons d’espérer et de se battre pour un pays qu’elle ne reverra jamais, mais aimera toujours.

    « Stupéfiant de courage, ce premier film sur fond de drame algérien creuse aux racines
    du mal intégriste : l’avilissement de la femme, l’arabisation au chausse-pied, l’histoire occultée… Un hommage aux guerrières d’hier et à leurs dignes filles d’aujourd’hui. » L’Express


    Samedi 5 juin à 17h

    Machaho
    de Belkacem Hadjadj
    Avec : Belkacem Hadjadj, Hadjira Oul Bachir,
    Meriem Babes

    Un paysan kabyle, Arezki, recueille un jeune étranger mourant et s’acharne tout l’hiver à lutter contre la mort qui le guette. Pendant sa convalescence, le jeune homme, Larbi, noue une tendre et discrète liaison avec la fille du paysan. Guéri, Larbi rentre chez lui en promettant de revenir. Quelques mois plus tard, Arezki découvre que sa fille est enceinte. Le sens de sa vie, désormais, se réduit au seul objectif de venger son honneur bafoué. Il part à la recherche de Larbi.

    « Scènes d’une beauté aride. »
    Le Monde


    Samedi 5 juin à 20h30

    Mascarades
    de Lyes Salem
    Avec : Lyes Salem, Sara Reguigue,
    Mohamed Bouchaïd

    Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d’Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s’endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu’il rentre ivre de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu’un riche homme d’affaires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens…

    « Décalé, drôle, inventif, insolent… »
    Le Figaro


    Samedi 5 juin à 22h

    Remise du Prix du Festival
    Présidente du jury : Agnès Jaoui (actrice, réalisatrice)
    Membres du jury : Yamina Benguigui (réalisatrice), Byouna (actrice algérienne), Gérard Mordillat (réalisateur français), Mahmoud Zemouri (réalisateur algérien), Frédéric Pagès (critique cinéma au Canard Enchaîné), Malik Chibane (réalisateur français, président de la Société des Réalisateurs Français)

    Renseignements :
    http://festival-cine-2rives-mediterranee.com

    Cinéma Le Central
    136, rue de la République
    Téléphone : 08 92 68 07 31
    www.cinecentral.fr (18 mai 2010)
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