Robin Hood

[absente]

Le hors la loi?
Le terroriste?
Le justicier?
Qui etait cet homme
qui a su soulever
les misereux
contre leur riches maitres?

Decouvrez Robin Hood (Robin des bois)
sous sa derniere version
dans un temps
ou plusieurs se deguisent en Robin des bois
comme ci que les copy-cat ne durent
qu'un temps

http://www.robinhoodthemovie.com/

Robs from the rich and gives to the poor? Not in Ridley Scott’s version he doesn’t. Robin Hood by writer Brian Helgeland and its director is recast as mythic national hero going beyond the bounds of outlaw tradition. I’m sure the British National Party will love it.

Un visionnaire
Un homme qui n'existe
qu'une fois
dans un siecle

Un homme
pret a mourir,
pour les autres,
Pour lui meme,
Pour ses principes

http://www.robinhoodthemovie.com/interactivetrailer/


A must see movie!!

[absente]

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[kaiser]

est ce quelqu un l'a vu?

[Padmé]

Bonsoir,

Je vais y aller mardi après midi, si d'ici là, si quelqu'un l'a vu n'hésitez pas a le noter.

[absente]

On devait le voir hier
on s'est levé tard
on n'aime la foule
alors peut etre un
autre weekend

[hben]

Voila ce que on en dit sur Rue 89

Vous pensiez tout savoir de Robin des bois sous prétexte de l'avoir vu incarné par Errol Flynn, Sean Connery ou Kevin Costner (libre aussi à vous de puiser votre inspiration chez les épigones de Walt Disney) ? Et bien, détrompez-vous et laissez-vous guider par Ridley Scott, le génial réalisateur de « Blade Runner », entre autres (qui n'a vu sa « Chute du faucon noir » ne peut comprendre comment des jihadistes à l'armement sommaire s'opposent à la sophistication guerrière de l'Amérique).

Vous voilà donc devant le « Robin des bois » sorti sur vos écrans mercredi dernier. Au bout du premier quart d'heure, Richard Cœur le Lion, épuisé et amer, interroge ses fidèles rescapés sur la valeur d'aussi sanglantes aventures en Terre sainte. (Voir la bande-annonce)


Robin l'archer ose lui répondre par la négative et renvoyer à sa face royale l'horreur du massacre de « 2 500 civils musulmans » (sic) à Saint-Jean d'Acre en 1191. Il ajoute avoir vu dans le regard d'une des musulmanes alors suppliciées que tous ces Croisés étaient devenus « godless », ce que la version française traduit par « impie », à défaut de « sans Dieu », voire « infidèle ».
Retour sur la liquidation des musulmans vaincus

Pour mesurer l'énormité d'un tel aveu cinématographique, point n'est besoin de recourir aux chroniques islamiques, pourtant prolixes à ce sujet. Laissons Amin Maalouf raconter comment Richard Cœur de Lion, quatre ans après la reconquête de Jérusalem par le sultan Saladin, a ordonné la liquidation méthodique des musulmans vaincus dans le port d'Acre :

« Saladin envoie à Richard un messager pour discuter des conditions de libération des prisonniers. Mais l'Anglais est pressé. Bien décidé à profiter de son succès pour lancer une vaste offensive, il n'a pas le temps de s'occuper des captifs, pas plus que le sultan quatre ans plus tôt, lorsque les villes franques tombaient entre ses mains les unes après les autres.

La seule différence est que, ne voulant pas s'encombrer de prisonniers, Saladin les avait relâchés. Alors que Richard, lui, préfère les exterminer. Deux mille sept cents soldats de la garnison d'Acre sont rassemblés devant les murs de la cité, avec près de trois cents femmes et enfants de leurs familles.

Attachés par des cordes pour ne plus former qu'une seule masse de chair, ils sont livrés aux combattants francs qui s'acharnent sur eux avec leurs lances, leurs sabres et même des pierres, jusqu'à ce que tous les gémissements se soient tus. » (« Les Croisades vues par les Arabes », édition de poche, pages 241-242).

Notre vénérable Richard Cœur de Lion ne serait donc qu'un vulgaire criminel de guerre et il encaisse le choc du retour du refoulé face à Robin des bois/Russell Crowe. L'ampleur du bain de sang ne saurait en effet être relativisée par les standards de l'époque, où les lois de la guerre étaient malgré tout codifiées.
Dernier bastion

La barbarie d'Acre contribue ainsi à un transfert des vertus chevaleresques de Richard Cœur de Lion vers le général kurde Saladin, qui se retrouve paré des attributs du paladin courtois. Malheur aux vaincus : alors que Richard Cœur de Lion perd le trône d'Angleterre en guerroyant outre-mers, Saladin unifie les armées de l'islam et fonde une dynastie appelée à régner sur tout le Moyen-Orient.

Mais le massacre de 1191 a payé, Saint-Jean d'Acre demeura le dernier bastion des Croisés jusqu'en 1291 et les apocalypses de l'islam médiéval considéraient que la bataille de la fin des temps se déroulerait sous les murailles d'Acre.

Durant les deux heures qui suivent son défi au souverain errant, Russell Crowe s'avère un bien piètre Robin des bois. Il est vrai qu'il est censé personnifier le personnage d'avant le mythe, ce qui sied à sa stature dramatique somme toute modeste.

Heureusement Cate Blanchett, dépouillée des oripeaux de Bob Dylan, compose une Lady Marianne en tous points révolutionnaire, une Jeanne d'Arc britonne, vouée à bouter les maudits Français hors d'Angleterre.

Et si Robin des bois a le droit d'idolâtrer Marianne pour ferrailler contre les dits Français, alors il lui est permis, au retour des Croisades, d'ébaucher la repentance envers les musulmans.