C’est à travers les différents témoignages des victimes que Benchiha reviendra tout au long des 52 minutes sur les essais nucléaires français en Algérie et toutes les incidences qu’ils avaient engendrées avec, L’Algérie, De Gaulle et la bombe.
C’est à Reggane, dans une petite ville du Sud algérien, un 13 février 1960 à 7h04, qu’a eu lieu le premier essai nucléaire français, «Gerboise bleue», sous la présidence de Charles de Gaulle. Au nord du pays, la guerre d’insurrection continue de plus belle. Mais cela ne va pas dissuader les autorités françaises de l’époque. Les travaux des scientifiques pour développer le programme nucléaire français se poursuivront, des années après l’indépendance de l’Algérie, en 1962.
Voulant absolument se doter de l’arme atomique, à l’image des autres grandes puissances dans le monde, ces expériences ne prendront fin qu’en 1966. Ce dossier fera, d’ailleurs, partie des enjeux majeurs des Accords d’Evian entre le gouvernement français et le Front de libération nationale (FLN). Effectués en Algérie entre 1960 et 1966, ces essais nucléaires auront des conséquences irrémédiables sur l’environnement, mais aussi sur les habitants de la région. De nombreuses victimes réclament aujourd’hui justice et demandent réparation auprès de l’Etat français. Les essais nucléaires restent, de ce fait, un sujet d’une brûlante actualité.
Ce n’est pas la première fois que Larbi Benchiha aborde ce thème à travers un documentaire. Avant L’Algérie, De Gaulle et la bombe, il avait réalisé en 2008, Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires.
«Le film fonctionnera comme un voyage rythmé dans l’espace et le temps entre la France et l’Algérie.», c’est ainsi que présentera ce réalisateur franco-algérien son dernier documentaire historique élaboré au cours de cette année et produit par France3.
L’Algérie, De Gaulle et la bombe sera «...construit sur les témoignages des acteurs directs de cette histoire. Ils vivent aujourd’hui en France ou en Algérie. Pour la plupart, ils n’ont pas vraiment compris ce qui se passait et quels étaient les enjeux de ce qu’ils ont vécu», expliquera-t-il encore sur son site.
Ce cinéaste documentariste nous donnera à découvrir plusieurs récits rapportés par les acteurs directs des négociations entre l’Etat français et le FLN. Aussi d’éminents spécialistes et historiens interviendront dans ce documentaire tels que Benjamin Stora ou encore Mohamed Harbi.
Diffusé par France3, le 22 avril, L’Algérie, De Gaulle et la bombe sera projeté les 22, 23 et 24 mai, dans le cadre de la fête de Lutte Ouvrière, à Presles (Val d’Oise). Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires qui évoque le même sujet, sera également projeté à l’occasion.
En Algérie, le nouveau film de Benchiha sera présenté dans le cadre des Rencontres cinématographiques de Béjaïa dans sa 8e édition. Celles-ci auront lieu à partir du 29 mai prochain.
Par Hadjer GUENANFA, l'Expression
C’est à Reggane, dans une petite ville du Sud algérien, un 13 février 1960 à 7h04, qu’a eu lieu le premier essai nucléaire français, «Gerboise bleue», sous la présidence de Charles de Gaulle. Au nord du pays, la guerre d’insurrection continue de plus belle. Mais cela ne va pas dissuader les autorités françaises de l’époque. Les travaux des scientifiques pour développer le programme nucléaire français se poursuivront, des années après l’indépendance de l’Algérie, en 1962.
Voulant absolument se doter de l’arme atomique, à l’image des autres grandes puissances dans le monde, ces expériences ne prendront fin qu’en 1966. Ce dossier fera, d’ailleurs, partie des enjeux majeurs des Accords d’Evian entre le gouvernement français et le Front de libération nationale (FLN). Effectués en Algérie entre 1960 et 1966, ces essais nucléaires auront des conséquences irrémédiables sur l’environnement, mais aussi sur les habitants de la région. De nombreuses victimes réclament aujourd’hui justice et demandent réparation auprès de l’Etat français. Les essais nucléaires restent, de ce fait, un sujet d’une brûlante actualité.
Ce n’est pas la première fois que Larbi Benchiha aborde ce thème à travers un documentaire. Avant L’Algérie, De Gaulle et la bombe, il avait réalisé en 2008, Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires.
«Le film fonctionnera comme un voyage rythmé dans l’espace et le temps entre la France et l’Algérie.», c’est ainsi que présentera ce réalisateur franco-algérien son dernier documentaire historique élaboré au cours de cette année et produit par France3.
L’Algérie, De Gaulle et la bombe sera «...construit sur les témoignages des acteurs directs de cette histoire. Ils vivent aujourd’hui en France ou en Algérie. Pour la plupart, ils n’ont pas vraiment compris ce qui se passait et quels étaient les enjeux de ce qu’ils ont vécu», expliquera-t-il encore sur son site.
Ce cinéaste documentariste nous donnera à découvrir plusieurs récits rapportés par les acteurs directs des négociations entre l’Etat français et le FLN. Aussi d’éminents spécialistes et historiens interviendront dans ce documentaire tels que Benjamin Stora ou encore Mohamed Harbi.
Diffusé par France3, le 22 avril, L’Algérie, De Gaulle et la bombe sera projeté les 22, 23 et 24 mai, dans le cadre de la fête de Lutte Ouvrière, à Presles (Val d’Oise). Vent de sable, le Sahara des essais nucléaires qui évoque le même sujet, sera également projeté à l’occasion.
En Algérie, le nouveau film de Benchiha sera présenté dans le cadre des Rencontres cinématographiques de Béjaïa dans sa 8e édition. Celles-ci auront lieu à partir du 29 mai prochain.
Par Hadjer GUENANFA, l'Expression
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