Le public d'Alger n’était malheureusement pas au rendez-vous, lundi dernier, à la salle El Mougar, lors de l’ouverture des journées consacrées au cinéma italien
C’est avec L’Ultimo Pulcinella (Le dernier Polichinelle) de Maurizio Scaparro que le cycle consacré au cinéma italien à Alger, a été inauguré, avant-hier, à la salle El Mougar en présence de l’attaché culturel près l’ambassade d’Italie et la directrice du Centre culturel italien, Maria Battaglia.
L’Ultimo Pulcinella relate l’histoire d’un jeune Napolitain, Francesco, qui quitte son pays et sa ville natale en quête d’une vie meilleure. Une vie loin de Michelangelo, son père, (interprété remarquablement par l’auteur et chanteur italien Massimo Ranieri), un artiste de rue, qui continue à gagner sa vie en chantant et en interprétant, dans les rues de Naples, les aventures de Polichinelle. En le fuyant, il fuira aussi le destin que ce dernier lui a tracé: devenir comédien comme lui. Francesco partira donc vivre chez son amie, dans la banlieue parisienne. Mais son père décide de partir en France à sa recherche
. A Paris, Michelangelo rencontrera un vieil ami, un professeur à la Sorbonne qui lui proposera de rester en France et d’y travailler comme comédien. Il hésitera un peu, mais l’idée de rester auprès de son fils va le pousser à accepter l’offre. Remarquant l’existence d’un vieux théâtre abandonné, ils décident lui et le son ami, le professeur, de le rénover et de monter une pièce pour l’inauguration. Le vieux professeur proposera l’adaptation d’un texte de Rossellini.
Le réalisateur de ce film s’est d’ailleurs, lui aussi, inspiré d’un texte de ce grand réalisateur de cinéma et de télévision italien qu’est Roberto Rossellini. Dans L’Ultimo Pulcinella, Maurizio Scaparro, le réalisateur, met également en scène cette complexité des rapports entre les différentes générations. Generazione 1000 euros (Génération 1000 euros) de Massimo Venier a été projeté juste avant l’inauguration officielle qui a eu lieu à 20 heures.
Ce film aborde la souffrance des jeunes diplômés constamment à la recherche d’un nouvel emploi et ce à travers le personnage de Matteo, un jeune mathématicien qui travaille dans une société activant dans les technologies de l’information et de la communication. Matteo est le symbole de toute une génération précaire de jeunes Européens qualifiés.
Initiée par l’Institut culturel italien à Alger et l’Office national de la culture et de l’information (Onci), cette semaine dédiée au 7e art italien propose au public algérois de découvrir plusieurs visions de la vie quotidienne en Italie présentées par de nouveaux cinéastes italiens.
Au programme, sept longs métrages: Génération 1000 euros de Massimo Venier, Le Dernier polichinelle de Maurizio Scaparro, Redresse la tête d’Alessandro Angelini.
Mademoiselle F réalisé par Wilma Labate ou encore Amis du bar Marguerite en hommage à Pupi Avati, son réalisateur.
Les projections auront lieu tout au long de la semaine avec quatre séances par jour de deux films: 14 h, 16h, 18h et 20h.
Par l'Expression
C’est avec L’Ultimo Pulcinella (Le dernier Polichinelle) de Maurizio Scaparro que le cycle consacré au cinéma italien à Alger, a été inauguré, avant-hier, à la salle El Mougar en présence de l’attaché culturel près l’ambassade d’Italie et la directrice du Centre culturel italien, Maria Battaglia.
L’Ultimo Pulcinella relate l’histoire d’un jeune Napolitain, Francesco, qui quitte son pays et sa ville natale en quête d’une vie meilleure. Une vie loin de Michelangelo, son père, (interprété remarquablement par l’auteur et chanteur italien Massimo Ranieri), un artiste de rue, qui continue à gagner sa vie en chantant et en interprétant, dans les rues de Naples, les aventures de Polichinelle. En le fuyant, il fuira aussi le destin que ce dernier lui a tracé: devenir comédien comme lui. Francesco partira donc vivre chez son amie, dans la banlieue parisienne. Mais son père décide de partir en France à sa recherche
. A Paris, Michelangelo rencontrera un vieil ami, un professeur à la Sorbonne qui lui proposera de rester en France et d’y travailler comme comédien. Il hésitera un peu, mais l’idée de rester auprès de son fils va le pousser à accepter l’offre. Remarquant l’existence d’un vieux théâtre abandonné, ils décident lui et le son ami, le professeur, de le rénover et de monter une pièce pour l’inauguration. Le vieux professeur proposera l’adaptation d’un texte de Rossellini.
Le réalisateur de ce film s’est d’ailleurs, lui aussi, inspiré d’un texte de ce grand réalisateur de cinéma et de télévision italien qu’est Roberto Rossellini. Dans L’Ultimo Pulcinella, Maurizio Scaparro, le réalisateur, met également en scène cette complexité des rapports entre les différentes générations. Generazione 1000 euros (Génération 1000 euros) de Massimo Venier a été projeté juste avant l’inauguration officielle qui a eu lieu à 20 heures.
Ce film aborde la souffrance des jeunes diplômés constamment à la recherche d’un nouvel emploi et ce à travers le personnage de Matteo, un jeune mathématicien qui travaille dans une société activant dans les technologies de l’information et de la communication. Matteo est le symbole de toute une génération précaire de jeunes Européens qualifiés.
Initiée par l’Institut culturel italien à Alger et l’Office national de la culture et de l’information (Onci), cette semaine dédiée au 7e art italien propose au public algérois de découvrir plusieurs visions de la vie quotidienne en Italie présentées par de nouveaux cinéastes italiens.
Au programme, sept longs métrages: Génération 1000 euros de Massimo Venier, Le Dernier polichinelle de Maurizio Scaparro, Redresse la tête d’Alessandro Angelini.
Mademoiselle F réalisé par Wilma Labate ou encore Amis du bar Marguerite en hommage à Pupi Avati, son réalisateur.
Les projections auront lieu tout au long de la semaine avec quatre séances par jour de deux films: 14 h, 16h, 18h et 20h.
Par l'Expression