Hommes volants qui ne volent pas, super-héros repoussant les limites du kitsch, pulpeuses martiennes en mini-jupe... Après avoir séduit des générations de Turcs par leur naïveté et leur roublardise, les films turcs de série B connaissent sur la Toile une consécration mondiale.
Sur les sites d'échanges de vidéos comme YouTube, c'est par dizaines que l'on retrouve des extraits des plus folles réalisations "made in Turkey", pour la plupart sorties entre 1965 et 1985 : "Turkish Superman", "Le Diable masqué", "Turkish Star Trek" ou encore "Tarzan à Istanbul".
Et les programmateurs de festivals commencent à ouvrir leurs portes à cette cinématographie dont le chef-d'oeuvre incontesté, "L'Homme qui a sauvé Le Monde" (1982), se dispute, selon les exégètes, le titre de "plus mauvais film du monde" avec le "Plan 9 from outer space" (1959) de l'Américain Ed Wood.
La découverte du héros de ce film, Cuneyt Arkin, surnommé le "Alain Delon turc", revêtu de costumes approximatifs et faisant un usage immodéré du trampoline pour combattre des monstres pathétiques, "fut une belle révélation, et le sentiment qu'un nouveau champ des possibles s'ouvrait à nous", se souvient Régis Brochier.
Pour ce spécialiste français de la série B, la Turquie a offert au monde un genre à part, "très naïf et complètement décomplexé", tant dans sa désinvolture à l'égard des contingences techniques -mauvais raccords, mixages sonores aberrants- que dans son mépris des règles de la propriété intellectuelle.
"Dans 'L'homme qui a sauvé le monde', on trouve pèle-mêle des images directement tirées de 'La guerre des Etoiles', la bande son d''Indiana Jones', le thème musical de 'Galactica'", explique ainsi le cinéphile.
2 morceaux choisis
Sur les sites d'échanges de vidéos comme YouTube, c'est par dizaines que l'on retrouve des extraits des plus folles réalisations "made in Turkey", pour la plupart sorties entre 1965 et 1985 : "Turkish Superman", "Le Diable masqué", "Turkish Star Trek" ou encore "Tarzan à Istanbul".
Et les programmateurs de festivals commencent à ouvrir leurs portes à cette cinématographie dont le chef-d'oeuvre incontesté, "L'Homme qui a sauvé Le Monde" (1982), se dispute, selon les exégètes, le titre de "plus mauvais film du monde" avec le "Plan 9 from outer space" (1959) de l'Américain Ed Wood.
La découverte du héros de ce film, Cuneyt Arkin, surnommé le "Alain Delon turc", revêtu de costumes approximatifs et faisant un usage immodéré du trampoline pour combattre des monstres pathétiques, "fut une belle révélation, et le sentiment qu'un nouveau champ des possibles s'ouvrait à nous", se souvient Régis Brochier.
Pour ce spécialiste français de la série B, la Turquie a offert au monde un genre à part, "très naïf et complètement décomplexé", tant dans sa désinvolture à l'égard des contingences techniques -mauvais raccords, mixages sonores aberrants- que dans son mépris des règles de la propriété intellectuelle.
"Dans 'L'homme qui a sauvé le monde', on trouve pèle-mêle des images directement tirées de 'La guerre des Etoiles', la bande son d''Indiana Jones', le thème musical de 'Galactica'", explique ainsi le cinéphile.
2 morceaux choisis
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