c’est le titre du filme progete ces jours ci ( à partir du 7 janvier à la salle El Mouggar, et à partir du 2 février à la salle Ibn Zeydoun).
Une histoire très émouvante ....Et surtout une réalité vecue par trop de villages dans diffs regions du pays pendant la décennie noire.
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Des symboles et de l’humour
C’est devant un public très nombreux, composé essentiellement de grandes figures du cinéma, du théâtre, de la chanson, d’amis et du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, que la projection a eu lieu.
Après plus d’une heure dix minutes de retard, le rideau se lève enfin sur le générique, et ce, après la présentation des principaux actrices et... acteurs du film. Les premières images en couleur apparaissent pour nous retremper dans une décennie dont la plaie demeure encore ouverte. D’une durée de 1h40, Douar de femmes lève le voile sur le monde des femmes durant la décennie noire. Brillante étudiante, Sabrina est obligée d’interrompre ses études pour rejoindre son douar rongé par les affres du terrorisme. Pour subvenir aux besoins de leurs familles, les hommes sont obligés de se rendre dans une usine en ville, laissant, derrière, des femmes courageuses. Ces dernières, en l’absence de leur mari, décident de prendre les armes pour surveiller leur douar, et ce, sous l’œil inquisiteur des vieillards. Le rapport de force est alors secoué et les tabous transgressés. C’est ainsi que le décor est planté pour un film très attendu, certes, mais qui, au fil des clichés, nous projette dans le comique, soit une manière de ne pas sombrer dans le dramatique. Une touche que seul Chouikh en a le secret. C’est aussi une manière d’exorciser la décennie noire. En effet, si le film était techniquement correct, il n’en demeure pas moins, et c’est ce qui ressort chez un certain nombre d’observateurs, qu’il est dépourvu d’une trame réelle. Ceci a eu pour effet de frustrer certains cinéphiles, d’une part, et d’autre part, sachant que le terrorisme sauvage qui a frappé notre pays demeure encore un sujet qui n’est pas encore accepté, d’être traité avec légèreté. Le scénario, qui s’est voulu un mélange entre un discours comique bien de chez nous et des symboles qui nous replongent dans la cruelle réalité vécue par les familles algériennes, a ce mérite d’avoir mis en relief, même si cela a été représenté d’une manière qui tend beaucoup plus vers l’humoristique, le rôle de la femme dans les moments difficiles du pays. Les actrices ont été à la hauteur des objectifs du réalisateur qui a, certainement, voulu que son film ne laisse, d’une manière ou d’une autre, personne indifférent.
Un film primé
Tourné durant l’été 2004 entre Alger et Béjaïa, ce film a été coproduit par l’Entreprise nationale de télévision et Bicéphale Production. Il a également bénéficié du soutien du ministère de la Culture (FDATIC), du Fonds Sud CNC, de TV5, de Sonatrach et de l’Office national des droits d’auteurs. Il est à souligner que Douar de femmes a été présenté à plusieurs festivals dont, entre autres, celui de Namur, au 54e international film festival et au 27e Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier et au 9e Annual Arab Film Festival, San Francisco, Berkeley, San Jose. Cependant, il a obtenu, en novembre dernier, le prix du jury lycéen lors du festival du cinéma d’Afrique du pays d’Apt. Pour ceux qui veulent voir ce film, ils n’auront qu’à se rendre dans les salles de projection respectives, à partir du 7 janvier à la salle El Mouggar, et à partir du 2 février à la salle Ibn Zeydoun.
El Watan.
Une histoire très émouvante ....Et surtout une réalité vecue par trop de villages dans diffs regions du pays pendant la décennie noire.
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Des symboles et de l’humour
C’est devant un public très nombreux, composé essentiellement de grandes figures du cinéma, du théâtre, de la chanson, d’amis et du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, que la projection a eu lieu.
Après plus d’une heure dix minutes de retard, le rideau se lève enfin sur le générique, et ce, après la présentation des principaux actrices et... acteurs du film. Les premières images en couleur apparaissent pour nous retremper dans une décennie dont la plaie demeure encore ouverte. D’une durée de 1h40, Douar de femmes lève le voile sur le monde des femmes durant la décennie noire. Brillante étudiante, Sabrina est obligée d’interrompre ses études pour rejoindre son douar rongé par les affres du terrorisme. Pour subvenir aux besoins de leurs familles, les hommes sont obligés de se rendre dans une usine en ville, laissant, derrière, des femmes courageuses. Ces dernières, en l’absence de leur mari, décident de prendre les armes pour surveiller leur douar, et ce, sous l’œil inquisiteur des vieillards. Le rapport de force est alors secoué et les tabous transgressés. C’est ainsi que le décor est planté pour un film très attendu, certes, mais qui, au fil des clichés, nous projette dans le comique, soit une manière de ne pas sombrer dans le dramatique. Une touche que seul Chouikh en a le secret. C’est aussi une manière d’exorciser la décennie noire. En effet, si le film était techniquement correct, il n’en demeure pas moins, et c’est ce qui ressort chez un certain nombre d’observateurs, qu’il est dépourvu d’une trame réelle. Ceci a eu pour effet de frustrer certains cinéphiles, d’une part, et d’autre part, sachant que le terrorisme sauvage qui a frappé notre pays demeure encore un sujet qui n’est pas encore accepté, d’être traité avec légèreté. Le scénario, qui s’est voulu un mélange entre un discours comique bien de chez nous et des symboles qui nous replongent dans la cruelle réalité vécue par les familles algériennes, a ce mérite d’avoir mis en relief, même si cela a été représenté d’une manière qui tend beaucoup plus vers l’humoristique, le rôle de la femme dans les moments difficiles du pays. Les actrices ont été à la hauteur des objectifs du réalisateur qui a, certainement, voulu que son film ne laisse, d’une manière ou d’une autre, personne indifférent.
Un film primé
Tourné durant l’été 2004 entre Alger et Béjaïa, ce film a été coproduit par l’Entreprise nationale de télévision et Bicéphale Production. Il a également bénéficié du soutien du ministère de la Culture (FDATIC), du Fonds Sud CNC, de TV5, de Sonatrach et de l’Office national des droits d’auteurs. Il est à souligner que Douar de femmes a été présenté à plusieurs festivals dont, entre autres, celui de Namur, au 54e international film festival et au 27e Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier et au 9e Annual Arab Film Festival, San Francisco, Berkeley, San Jose. Cependant, il a obtenu, en novembre dernier, le prix du jury lycéen lors du festival du cinéma d’Afrique du pays d’Apt. Pour ceux qui veulent voir ce film, ils n’auront qu’à se rendre dans les salles de projection respectives, à partir du 7 janvier à la salle El Mouggar, et à partir du 2 février à la salle Ibn Zeydoun.
El Watan.