Enfin ressuscitées, les images d'un film inachevé révèlent une Romy sexy et torride
Un choc sensuel. Une tornade d'érotisme. Un objet du désir offert à la gourmandise d'une caméra impudique. Sharon Stone dans «Basic Instinct» passerait pour une nonne effarouchée face à Romy Schneider, ressuscitée à travers les images incroyables d'un film inachevé.
Images visibles dès aujourd'hui dans un livre intitulé «Romy dans l'enfer», qui précède un formidable documentaire à voir dans les salles mercredi prochain. Le film en question? «L'enfer» d'Henri-Georges Clouzot, projet abandonné après trois semaines de tournage en 1964. Alors âgée de 26 ans, celle qui incarne encore l'innocente Sissi accepte de jouer la femme d'un mari à la jalousie pathologique.
Une beauté insolente
D'abord bloquées pour des raisons juridiques, puis considérées comme perdues pendant près de cinquante ans, ces images ressuscitent aujourd'hui et révèlent une Romy comme on ne l'avait jamais vue.
Car le but de Clouzot était de filmer la violence d'un sentiment, la jalousie, en épousant le regard subjectif d'un mari convaincu de l'infidélité de sa femme. Du coup, le cinéaste filme son actrice comme un pur objet de désir, un corps lascif et fantasmé qui respire le sexe à chaque image.
Sulfureuse, provocante, aguicheuse, Romy Schneider se prête à de nombreux essais caméra où toutes sortes d'effets de lumières expérimentaux se projettent sur son visage omniprésent. La beauté de la comédienne inonde ces images fascinantes où Clouzot s'attarde sur ses lèvres, parfois maquillées en rouge vif, ou en bleu, sur ses yeux de féline, sur son corps d'une grâce insolente.
Des années avant «La piscine» (1968), Romy Schneider s'offre sans retenue à la caméra. Les scènes ont beau être muettes, elles dégagent une charge érotique rarement vue sur grand écran. Que ce soit dans une courte séquence de cauchemar où, les seins nus, elle hurle attachée sur des rails alors qu'un train s'approche dangereusement d'elle, ou dans un plan filmé au ralenti, où elle ondule sensuellement son corps en pratiquant du ski nautique, Romy n'a jamais paru aussi sublime, aussi vivante. Un choc, on vous dit !
Rafael Wolf
Le Matin
Un choc sensuel. Une tornade d'érotisme. Un objet du désir offert à la gourmandise d'une caméra impudique. Sharon Stone dans «Basic Instinct» passerait pour une nonne effarouchée face à Romy Schneider, ressuscitée à travers les images incroyables d'un film inachevé.
Images visibles dès aujourd'hui dans un livre intitulé «Romy dans l'enfer», qui précède un formidable documentaire à voir dans les salles mercredi prochain. Le film en question? «L'enfer» d'Henri-Georges Clouzot, projet abandonné après trois semaines de tournage en 1964. Alors âgée de 26 ans, celle qui incarne encore l'innocente Sissi accepte de jouer la femme d'un mari à la jalousie pathologique.
Une beauté insolente
D'abord bloquées pour des raisons juridiques, puis considérées comme perdues pendant près de cinquante ans, ces images ressuscitent aujourd'hui et révèlent une Romy comme on ne l'avait jamais vue.
Car le but de Clouzot était de filmer la violence d'un sentiment, la jalousie, en épousant le regard subjectif d'un mari convaincu de l'infidélité de sa femme. Du coup, le cinéaste filme son actrice comme un pur objet de désir, un corps lascif et fantasmé qui respire le sexe à chaque image.
Sulfureuse, provocante, aguicheuse, Romy Schneider se prête à de nombreux essais caméra où toutes sortes d'effets de lumières expérimentaux se projettent sur son visage omniprésent. La beauté de la comédienne inonde ces images fascinantes où Clouzot s'attarde sur ses lèvres, parfois maquillées en rouge vif, ou en bleu, sur ses yeux de féline, sur son corps d'une grâce insolente.
Des années avant «La piscine» (1968), Romy Schneider s'offre sans retenue à la caméra. Les scènes ont beau être muettes, elles dégagent une charge érotique rarement vue sur grand écran. Que ce soit dans une courte séquence de cauchemar où, les seins nus, elle hurle attachée sur des rails alors qu'un train s'approche dangereusement d'elle, ou dans un plan filmé au ralenti, où elle ondule sensuellement son corps en pratiquant du ski nautique, Romy n'a jamais paru aussi sublime, aussi vivante. Un choc, on vous dit !
Rafael Wolf
Le Matin
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