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Les rencontres du film documentaire à Béjaïa

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  • Les rencontres du film documentaire à Béjaïa

    Comme prévu, l’association Cinéma et Mémoire de Béjaïa, en partenariat avec l’association Kaïna Cinéma, de Paris organise depuis mardi dernier et jusqu’à demain, la 3e édition de «Béjaïa Doc - Les rencontres du film documentaire» à la Maison de la culture de la wilaya de Béjaïa.

    Cette 3e édition comprend au programme plusieurs projections de films documentaires, suivies de débats en présence des réalisateurs d’horizons et d’expériences divers.

    Cette manifestation cinématographique s’inscrit aussi dans la perspective d’étude et de réflexion, avec les professionnels du cinéma, les acteurs et autres animateurs socioculturels et les stagiaires sélectionnés pour cette édition et les éditions précédentes, afin d’endiguer la culture de pérennisation d’un pôle de formation permettant aux passionnés du cinéma documentaire de construire un regard sur le monde et laisser des traces filmées.

    A cet effet, une formation sur la fonction pédagogique du film documentaire est organisée au profit de six stagiaires que la promotion 2010.

    Cette formation a été basée sur quelques modules pédagogiques tels que «Ecriture et développement des sujets», «Initiation à l’outil vidéo (image et son)», «Apports théoriques (analyse filmique et histoire du documentaire)», entre autres. Ces stagiaires auront aussi deux autres phases de formation en novembre-décembre 2009 (tournage des films) et en février-mars 2010 (montage des films).

    Par ailleurs, cette 3e édition est aussi une occasion pour les stagiaires de la promotion 2009 de présenter leurs films documentaires, une manière de faire une restitution de la formation possédée.

    Pour revenir à l’ouverture de cette importante manifestation cinématographique, après une sympathique réception en l’honneur des invités des deux associations organisatrices et leur fidèle public qui n’arrête pas de s’élargir d’année en année, ce rendez-vous des rencontres du film documentaire de Béjaïa, s’est ouvert par le film de Dounia Bovet-Woltèche, intitulé Les Racines du brouillard qui évoque la mémoire de Ali Zammoum.

    La projection s’est faite en présence de la famille du regretté Ali Zammoum, guidée par sa veuve Na Ouiza, et de Boudjemaâ Karèche, un pilier du cinéma algérien, invité comme ami et compagnon de Da Ali pour coanimer les débats avec la réalisatrice sur le volet vie et mémoire de Zammoum.

    Cette manifestation qui s’étale sur quatre jours a vu la projection des films documentaires Je rap donc j’existe, 6’ de Aboubakr Hamzi, Lamine la fuite, 90’ mercredi 21 octobre, Bleu gris, 20’ de Mohamed El Roumi et Désert rebel, 60’ pour aujourd’hui 22 octobre.

    Par ailleurs, le film La Chine est encore loin de Malek Bensmaïl clôturera la manifestation demain, vendredi.

    Dounia Bovet-Woltèche: «Ce n’est qu’une petite contribution»

    «Je tiens à préciser, d’emblée, que c’est un film sur la mémoire d’Ali Zammoum et pas sur Ali Zammoum. J’ai suivi ma mère Axelle pendant l’hospitalisation de Da Ali à Paris pour réaliser cette petite contribution sur ce monument de l’histoire de la révolution algérienne.»
    Na Ouiza, veuve d’Ali Zammoum: «Ali était un homme plein de valeur humaine. J’ai connu Ali à l’âge de treize ans, on s’est complété dans la vie et j’ai continué son combat pendant son incarcération à la prison Barbarousse jusqu’à l’indépendance pour se retrouver et continuer notre vie pleine de combat. C’était un militant convaincu et engagé. Je tiens à vous témoigner que je n’ai jamais connu de problème avec lui. Il régnait entre nous un respect total, plein et entier.»

    Par l'Expression
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