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    LE RAMADHAN, LES ALGÉRIENS ET LA TÉLÉVISION:
    Ces feuilletons qui vous font tourner la tête
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    Notre délurée et néanmoins grande actrice Beyouna revient ce mois de Ramadhan dans une production marocaine signée par Mohamed Achaouer, Zorroh, laquelle sera diffusée sur Nesma tv.

    Chaque année c’est la même tradition. Alors que l’été n’est pas encore fini et les habitudes estivales pas encore disparues, d’autres plus spontanées vont s’installer tout naturellement au cours du mois sacré du Ramadhan. L’Algérien ou tout autre spectateur arabe se réconcilie tout bonnement avec sa petite lucarne chérie. Exit les chaînes étrangères ou très peu et place aux feuilletons et séries arabes en tous genres, entre dramatique et humoristique et bien entendu les feuilletons religieux et ou historiques.
    Cette année, la Télévision algérienne ne déroge pas à la règle. Quoique pas encore dévoilé, on peut d’ores et déjà vous indiquer quelques pistes du programme du Ramadhan 2009. La série Djemaï Family sera reconduite.
    La deuxième saison est attendue avec impatience. Il n’y a qu’à voir la multiplication des témoignages des internautes sur le statut de Bahrouma Firouma alias Salah Ougrout, in Facebook. Tous les commentateurs se disent impatients de regarder leur série préférée grâce à laquelle le mois de Ramadhan se voudra meilleur.

    Tournée en mois d’avril dernier, votre série revient avec plus d’aventures rocambolesques et d’humour décapant. Djemaï Family dresse le tableau d’une famille algérienne ordinaire composée du papa, de la maman et des enfants mais est marquée aussi par l’arrivée de nouveaux personnages qui s’invitent chez eux ce mois de Ramadhan au moment du ftour pour partager leur quotidien riche en événements, tels que la découverte d’autres décors. Mais aussi la participation de guests.

    La série qui connaît dans son casting Salah Ougrout, le déluré Mohamed Bouchaïb et Athmane Bendaoud, plus dandy que jamais, et désormais Farida Krim dans le rôle de la grand-mère après la disparition de Khalti Khoukha, compte inviter Kamel Bouakaz. Quand on connaît le duo parfait que forme Bouakaz /Souilah on ne peut augurer que d’une réussite assurée! Si Djemaï Family 2 sera diffusé la première quinzaine du Ramadhan, Le Souk de cheikh Lakhdar (Ex Imarat de Lakhdar-Boukhors, Ndlr) sera regardé dans la deuxième partie du Ramadhan.
    Un feuilleton dont on dit déjà qu’il va capter l’attention des téléspectateurs est La Médaille de Baya Hachemi avec, entre autres, Linda Yasmine, Fatiha Berber et Bahiya Rachedi sans oublier l’animateur de l’Unique Mourad Zirouni. Autre feuilleton au programme est Les blessures de la vie du célèbre Mohamed Adjaïmi. A côté de cela s’ajoutent deux caméra cachée, l’une «magique» de Sofiane Dani et l’autre de Mourad Khan. Qui saura faire grimper l’audimat chez nous à votre avis? Ailleurs, dans le reste du monde arabe, les feuilletons télé égyptiens suivis de près par les séries qui nous viennent de la Syrie puis par les pays du Golfe font légion.
    Rien que pour l’année dernière, on estime à 45 le nombre de nouvelles séries syriennes et 50 autres égyptiennes tournées et vendues aux différentes chaînes arabes spécialement pour le mois de Ramadhan dernier. L’Egypte a carrément compris l’impact des panneaux publicitaires en proposant les grands titres de son programme télé dans la rue, avec les noms des célèbres têtes d’affiche au fronton.
    Il suffit de lever la tête et de voir qui allons- nous regarder le soir sur sa petite télé. La société arabe très attachée aux valeurs sociales mais aussi politiques et la notion d’héroïsme et de dignité, aime suivre les péripéties de ses personnages préférés à la télé, a fortiori durant le mois de Ramadhan.
    Le feuilleton syrien qui fait fureur actuellement est Bab El Hara dont la quatrième série captera assurément l’attention des téléspectateurs d’ici et d’ailleurs. Le public algérien, très friand de ce genre de feuilletons, bien fait sur le plan scénaristique et technique, se délectera encore une fois cette année en regardant cette série. Véritable phénomène audiovisuel comme l’était la série turque Nour elle a comme acteur principal Wael Sharaf. Cette série retraçe la vie et les coutumes d’antan dans un quartier de la vieille ville de Damas (Ach-Cham) en Syrie, à la fin des années 1920.
    Diffusée sur les chaînes arabes du câble (MBC, LBC, Qatar TV...) pendant le mois du Ramadhan, elle est suivie à travers le monde par des millions de téléspectateurs. Bab El Hara est diffusé cette année sur MBC, Nessma Tv et Hannibal TV. Aussi, les spectateurs de la chaîne tunisienne Hannibal seront, durant le mois de Ramadhan, au rendez-vous avec le feuilleton Noujoum El Leïl, une production à caractère social qui évoque le conflit entre le bien et le mal avec en premiers rôles Hichem Rostom, Mohamed Kouka et Ali Khemiri. Aussi, avec un sitcom Prison Brika dont les évènements se déroulent dans une prison pour femmes. Une série qui ne manquera pas de plaire aux amateurs de ce genre de programmes qui se plait à parodier le célèbre Prison Break.
    Ce sont-là deux productions que la chaîne Hannibal brandit comme carte de présentation pour fédérer ses téléspectateurs.
    Tout comme la chaîne maghrébine Nesma Tv qui propose outre le sitcom Prison Brika, un feuilleton humoristique intitulé Barra Hakaka et une autre série El Icha maktouna sans oublier la série Zorroh avec notre vedette Beyouna qui, lassée des miettes de la Télévision nationale, s’en est tourné vers les chaînes maghrébines, plus ouvertes et professionnelles vraisemblablement. Tous les jours, Zorroh, parodie 100% marocaine du Zorro Diego de la Vega, compte bien dérider les zygomatiques des téléspectateurs les plus récalcitrants. La chaîne diffusera aussi la 4e série de la fiction politique syrienne Bab El Hara, qui raconte le soulèvement des résistants syriens face aux forces d’occupation française.

    Reste encore à savoir quelle part d’audience aura ce feuilleton eu égard à la concurrence rude qui existe entre les chaîne arabes. Si les feuilletions télé se suivent et se ressemblent, certains choisissent leur programme en fonction de leur acteur préféré ou selon la tendance du moment ou de la curiosité qui s’y prête. Notons que la célèbre Hanane Tork jouera au cours de ce mois de Ramadhan dans un film intitulé Hanem Binte bacha avec un rôle taillé sur mesure pour elle, soit avec le hidjab, car elle a décidé dorénavant de ne tourner qu’avec le voile.
    La star Nabila Abid qui a monté les marches et, foulé le tapis rouge lors de la dernière édition du Festival du film arabe d’Oran en attirant vers elle tous les fans sera présente durant ce mois de Ramadhan dans le film Al Bawaba etanuya. Yousra aussi, qui a marqué de son empreinte son passage lors de ce festival par sa prestance, sa gentillesse, sa bonté, sa délicatesse et son glamour, prendra part également à une production télé avec Khrass jidane. Yahia El Fakharani sera présent quant à lui dans le feuilleton Ibn El Anadil.
    Celle qui n’est pas repartie les mains vides d’Oran, bien au contraire, l’actrice Ilham Chahine, qui s’est vu décerner l’Ahaggar de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans Khaltalt Fawzia, participera au feuilleton Alachan malich ghirek de Redouane Chahine. Ce drame social égyptien sera diffusé sur la chaîne Abou Dhabi qui comptera plus de 7 productions durant ce mois de Ramadhan, dont un feuilleton émirati Douroub El Mataya de Aref Taouil, un sitcom égyptien Radjel oua set setat (un homme et 6 femmes) de Achraf Abd El Baki, Mounira un drame qui nous vient d’El Khalidj et signé Mohamed Damam El Chamri, Ridjal El Hasm, encore un feuilleton dramatique nous venant cette fois de la Syrie et réalisé par Najda Anzour. Autre drame syrien cette fois est Chitae sakhen (Hiver chaud) de Farès Dehni. Réalisé par Hosni Saleh, Al Rahaya hadjr el qouloub quant à lui met en scène le grand Nour Charif qui incarnera un personnage de la Haute-Egypte aux côtés de l’actrice Sawsen Badr, Ahmed Chafiî et Rim Al-Baroudi. Houdou Nesbi (Calme relatif) diffusé sur ART, Nessma TV et MBC) réalisé par le Tunisien Chawki Majri, sera diffusé au cours du mois de Ramadhan prochain.
    Dans ce feuilleton, écrit par Khaled Khlifa, on raconte le quotidien des journalistes arabes durant l’agression contre l’Irak et les dangers que rencontraient les journalistes pour parvenir aux sources de l’information. Bref, que des drames sociaux plus que des comédies qui tiendront sans doute en haleine le public arabe dont le coeur battra la chamade au moindre bouleversement de son personnage fétiche! Ainsi, s’installera dans moins d’une semaine le mois sacré du Ramadhan, mois des paradoxes, de la piété et de tous les excès quand il s’agit de la consommation. La télé n’est pas en reste puisque c’est le mois ou les boîtes de production engrangent le plus d’argent possible et nos comédiens jouent plus qu’à aucune période de l’année. Bon Ramadhan à tout le monde quand même!
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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