ORAN - Douze réalisateurs sont en lice, à Oran, pour l'Ahaggar d'Or du meilleur long-métrage, le prix le plus convoité au festival international du film arabe dont la 3e édition doit s'ouvrir jeudi en soirée. Cette manifestation culturelle verra la projection de 12 films en compétition dans la catégorie des longs-métrages signés par des réalisateurs en provenance de 7 pays. Le Peuple palestinien, auquel est dédié cet événement en signe de soutien à sa lutte de libération face à l'oppression israélienne, est représenté à ce festival par deux cinéastes, Annemarie Jacir et Cherine Debs.
Ces deux femmes, issues de la nouvelle génération de cinéastes indépendants qui ont choisi de tourner sur la terre même de leurs ancêtres, feront valoir deux de leurs créations récentes intitulées respectivement "Melh hada el bahr" (Le sel de la mer) et "America".
Le quotidien difficile des Palestiniens est mis en relief à travers ces deux productions qui soulignent également la légitimité des aspirations des Palestiniens à une vie digne et libre.
Le cinéma algérien est, lui, représenté par deux films, "Mustapha Ben Boulaïd" et "Le voyage à Alger", réalisés respectivement par Ahmed Rachedi et Abdelkrim Bahloul.
Connu notamment pour ses chefs-d'oeuvre tels "l'opium et le bâton" et "Ali au pays des mirages" (prix spécial du festival de Moscou en 1978), Ahmed Rachedi,71 ans, est une légende vivante de l'âge d'or du 7ème Art national.
Son dernier-né, "Mustapha Ben Boulaïd", est une grande fresque historique de près de 3 heures consacrée au parcours de ce héros considéré comme le père de la révolution algérienne, tombé au champ d'honneur en 1956 à l'âge de 39 ans.
Abdelkrim Bahloul, lui, âgé de 59 ans, est connu du public à travers plusieurs de ses longs-métrages comme "Thé à la menthe" (1984), "Les Soeurs Hamlet" (1996) et "Le Soleil assassiné" (2004).
Sa nouvelle création, "Le voyage à Alger", qu'il présente au festival d'Oran, raconte une histoire réelle vécue par la femme d'un
chahid dans la wilaya de Saïda où elle réussit à récupérer son habitation après en avoir été spoliée.
L'Egypte, quant à elle, affirme sa présence à cette édition avec trois oeuvres de création récente, "kahltet Fouzia" (la recette secrète de Fouzia) de Mejdi Ahmed Ali, "Doukan Shehata" (la boutique de Shehata) de Khaled Youcef, et "Mecano" de Mahmoud Kamel.
Ces trois réalisateurs, issus de la nouvelle vague du cinéma égyptien, sont reconnus dans leur pays et même à l'échelle internationale pour leur maîtrise du mélodrame et de la comédie, notamment.
Mejdi Ahmed Ali a été primé cette année au festival international du film arabe de Rotterdam, Khaled Youcef a été l'assistant de feu Youcef Chahine, et Mahmoud Kamel est l'un des plus jeunes cinéastes présents à Oran (34 ans).
Le cinéma syrien participe, pour sa part, avec deux films, "Ayam edhajar" (des jours d'ennui) et "Ellil touil" (la nuit est longue) signés respectivement par Abdellatif Abdelhamid et Hathem Ali. Abdellatif Abdelhamid, 55 ans, est un habitué du Festival d'Oran où il a déjà participé et remporté l'Ahaggar d'or, de la 2e édition (2008), avec "Kharej Ettaghtia" (hors champ), alors que Hathem Ali, 47 ans, est célèbre pour ses feuilletons tels "Salah-Eddine" et "Malik Farouk" (le roi Farouk) qui ont remporté un grand succès auprès des téléspectateurs.
Trois autres pays prennent part au Festival, la Tunisie avec "Cinecitta" de Brahim Latif, le Maroc avec "Casa Negra" de Noureddine Lakhmari, et les Emirats Arabes unis avec "Ed-Daïra" (le cercle) de Nouaf El-Jounahi (32 ans).
Ces trois réalisateurs jouissent, eux aussi, d'une critique favorable dans leurs pays respectifs et à l'échelle internationale où leur génie créatif a été relevé lors de leur participation à différents festivals.
Le jury pour l'évaluation des longs-métrages que préside Rachid Mechahraoui est également composé de grands noms du cinéma et de la critique tels Ouassini Laaraj, Kelthoum Bourenaz, Nabila Abid, Ouaha Eraheb, Meriem El-Ghamedi Mohamed et Mustapha El-Mesnaoui.
Le jury des courts-métrages est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian assistée de Khadouja Sabri, Abderrahmane Nejdi, Ahmed Fayek Hamza et Rym Takoucht.
La remise des prix aux lauréats du festival est prévue lors de la soirée de clôture, le 30 juillet, au Théâtre de verdure Chakroun- Hasni.
Ces deux femmes, issues de la nouvelle génération de cinéastes indépendants qui ont choisi de tourner sur la terre même de leurs ancêtres, feront valoir deux de leurs créations récentes intitulées respectivement "Melh hada el bahr" (Le sel de la mer) et "America".
Le quotidien difficile des Palestiniens est mis en relief à travers ces deux productions qui soulignent également la légitimité des aspirations des Palestiniens à une vie digne et libre.
Le cinéma algérien est, lui, représenté par deux films, "Mustapha Ben Boulaïd" et "Le voyage à Alger", réalisés respectivement par Ahmed Rachedi et Abdelkrim Bahloul.
Connu notamment pour ses chefs-d'oeuvre tels "l'opium et le bâton" et "Ali au pays des mirages" (prix spécial du festival de Moscou en 1978), Ahmed Rachedi,71 ans, est une légende vivante de l'âge d'or du 7ème Art national.
Son dernier-né, "Mustapha Ben Boulaïd", est une grande fresque historique de près de 3 heures consacrée au parcours de ce héros considéré comme le père de la révolution algérienne, tombé au champ d'honneur en 1956 à l'âge de 39 ans.
Abdelkrim Bahloul, lui, âgé de 59 ans, est connu du public à travers plusieurs de ses longs-métrages comme "Thé à la menthe" (1984), "Les Soeurs Hamlet" (1996) et "Le Soleil assassiné" (2004).
Sa nouvelle création, "Le voyage à Alger", qu'il présente au festival d'Oran, raconte une histoire réelle vécue par la femme d'un
chahid dans la wilaya de Saïda où elle réussit à récupérer son habitation après en avoir été spoliée.
L'Egypte, quant à elle, affirme sa présence à cette édition avec trois oeuvres de création récente, "kahltet Fouzia" (la recette secrète de Fouzia) de Mejdi Ahmed Ali, "Doukan Shehata" (la boutique de Shehata) de Khaled Youcef, et "Mecano" de Mahmoud Kamel.
Ces trois réalisateurs, issus de la nouvelle vague du cinéma égyptien, sont reconnus dans leur pays et même à l'échelle internationale pour leur maîtrise du mélodrame et de la comédie, notamment.
Mejdi Ahmed Ali a été primé cette année au festival international du film arabe de Rotterdam, Khaled Youcef a été l'assistant de feu Youcef Chahine, et Mahmoud Kamel est l'un des plus jeunes cinéastes présents à Oran (34 ans).
Le cinéma syrien participe, pour sa part, avec deux films, "Ayam edhajar" (des jours d'ennui) et "Ellil touil" (la nuit est longue) signés respectivement par Abdellatif Abdelhamid et Hathem Ali. Abdellatif Abdelhamid, 55 ans, est un habitué du Festival d'Oran où il a déjà participé et remporté l'Ahaggar d'or, de la 2e édition (2008), avec "Kharej Ettaghtia" (hors champ), alors que Hathem Ali, 47 ans, est célèbre pour ses feuilletons tels "Salah-Eddine" et "Malik Farouk" (le roi Farouk) qui ont remporté un grand succès auprès des téléspectateurs.
Trois autres pays prennent part au Festival, la Tunisie avec "Cinecitta" de Brahim Latif, le Maroc avec "Casa Negra" de Noureddine Lakhmari, et les Emirats Arabes unis avec "Ed-Daïra" (le cercle) de Nouaf El-Jounahi (32 ans).
Ces trois réalisateurs jouissent, eux aussi, d'une critique favorable dans leurs pays respectifs et à l'échelle internationale où leur génie créatif a été relevé lors de leur participation à différents festivals.
Le jury pour l'évaluation des longs-métrages que préside Rachid Mechahraoui est également composé de grands noms du cinéma et de la critique tels Ouassini Laaraj, Kelthoum Bourenaz, Nabila Abid, Ouaha Eraheb, Meriem El-Ghamedi Mohamed et Mustapha El-Mesnaoui.
Le jury des courts-métrages est présidé quant à lui par l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian assistée de Khadouja Sabri, Abderrahmane Nejdi, Ahmed Fayek Hamza et Rym Takoucht.
La remise des prix aux lauréats du festival est prévue lors de la soirée de clôture, le 30 juillet, au Théâtre de verdure Chakroun- Hasni.
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