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Puisant dans l’intarissable langue maternelle, des éprouvantes et attrayantes images poétiques, Ben Mohamed, l’aède kabyle, rendait d’abord hommage à cette langue qui lui a permis d’exprimer ses ressentiments, ses peines, et des fois, "crier", sans haine ni animosité, son opposition à l’ostracisme qui frappait sa culture.
Eternel ami de Kateb Yacine, Tahar Djaout, Mouloud Mammeri, a mené un combat pour l’identité berbère et la culture amazighe depuis des lustres. Aujourd’hui, et à l’âge de 65 ans, il résiste encore et toujours…
Lui qui a dit : "Ma yella nettu idelli, Ma di tesga n t-tekka, Ma yella i lmerta nevli, Ma nemma lmektub akka, Wissen itij ma-d yali " dans le poème Wissen l’écho lui a été rendu, hier, à l’auditorium de la Chaîne II de la radio nationale où un vibrant hommage a été enfin rendu à ce poète qui a composé les plus beaux poèmes.
A peine 21h, l’auditorium de la Chaîne II a été encombré de nombreux hommes et femmes de culture, chanteurs et fans qui ont voulu partager des moments avec l’homme à la plume d’or qui a enrichi la culture amazighe et faire la gloire de Idir, Nouara, Matoub Lounès, Takfarinas, Djamel Allam, Medjahed Hamid, Amar Sersour, Taous et autres.
"Je dédie cet hommage à l’âme de ma mère, celle qui m’a appris la parole"
Puisant dans l’intarissable langue maternelle, des éprouvantes et attrayantes images poétiques, Ben Mohamed, l’aède kabyle, rendait d’abord hommage à cette langue qui lui a permis d’exprimer ses ressentiments, ses peines, et des fois, "crier", sans haine ni animosité, son opposition à l’ostracisme qui frappait sa culture.
A travers l’hommage à sa défunte mère, Ben Mohamed tire vers le haut cet art, cette langue qui fait notre originalité, le kabyle.
C’est armé de son arme quotidienne " la poésie" que Ben l’invité d’honneur de Dahbia l’animatrice de l’émission "Ighezif Ayid " de mercredi dernier a lui a rendu hommage. Cet homme maître de la poésie engagée et universelle. Eternel ami de Kateb Yacine, Tahar Djaout, Mouloud Mammeri, a mené un combat pour l’identité berbère et la culture amazighe depuis des lustres. Aujourd’hui, et à l’âge de 65 ans, il résiste encore et toujours…
Aït Menguellet, Amar Sersour, Hadjira Oubachir, Medjahed Hamid, Slimani, Slimane Hachi, Khadidja Hawsi et Slimane Chabi et d’autres ont tous voulu prendre place auprès de Ben, et ce pour chanter en son honneur et venir lui témoigner la sagesse, la fidélité et l’amitié. Pour rendre hommage aux belles paroles justes et pointilleuses qu’il a employés dans ses poèmes.
Les ami(e)s de ce ciseleur de mots avaient tous des souvenirs, des anecdotes à raconter sur Ben Mohamed, l’homme a deux facettes (animateur et poète). D’autres aventures ont été aussi racontées. Elles relatent la force, le combat, la résistance et le courage qui a distingué le poète Ben Mohamed.
L’émission s’est déroulée dans une ambiance très chaleureuse, notable, un public ému. Venus nombreux pour partager des moments de joie, de savoir, des moments autour de la belle parole lu par l’invité d’honneur qui a tenu à dire qu’"entre nous, j’ai essayé de chanter, mais du fait que chez-nous c’est honteux j’ai renoncé ! ".
00h00. L’émission " Ighezif a yidh " a pris fin mais la poésie de Ben Mohamed reste gravée à jamais. Elle a pris place parmi les siens qui l’ont connus et ceux qui le découvrent modestement et qui viennent le voir et apprécier cette plume d’or reine de la langue berbère.
Par la Dépêche de Kabylie
Eternel ami de Kateb Yacine, Tahar Djaout, Mouloud Mammeri, a mené un combat pour l’identité berbère et la culture amazighe depuis des lustres. Aujourd’hui, et à l’âge de 65 ans, il résiste encore et toujours…
Lui qui a dit : "Ma yella nettu idelli, Ma di tesga n t-tekka, Ma yella i lmerta nevli, Ma nemma lmektub akka, Wissen itij ma-d yali " dans le poème Wissen l’écho lui a été rendu, hier, à l’auditorium de la Chaîne II de la radio nationale où un vibrant hommage a été enfin rendu à ce poète qui a composé les plus beaux poèmes.
A peine 21h, l’auditorium de la Chaîne II a été encombré de nombreux hommes et femmes de culture, chanteurs et fans qui ont voulu partager des moments avec l’homme à la plume d’or qui a enrichi la culture amazighe et faire la gloire de Idir, Nouara, Matoub Lounès, Takfarinas, Djamel Allam, Medjahed Hamid, Amar Sersour, Taous et autres.
"Je dédie cet hommage à l’âme de ma mère, celle qui m’a appris la parole"
Puisant dans l’intarissable langue maternelle, des éprouvantes et attrayantes images poétiques, Ben Mohamed, l’aède kabyle, rendait d’abord hommage à cette langue qui lui a permis d’exprimer ses ressentiments, ses peines, et des fois, "crier", sans haine ni animosité, son opposition à l’ostracisme qui frappait sa culture.
A travers l’hommage à sa défunte mère, Ben Mohamed tire vers le haut cet art, cette langue qui fait notre originalité, le kabyle.
C’est armé de son arme quotidienne " la poésie" que Ben l’invité d’honneur de Dahbia l’animatrice de l’émission "Ighezif Ayid " de mercredi dernier a lui a rendu hommage. Cet homme maître de la poésie engagée et universelle. Eternel ami de Kateb Yacine, Tahar Djaout, Mouloud Mammeri, a mené un combat pour l’identité berbère et la culture amazighe depuis des lustres. Aujourd’hui, et à l’âge de 65 ans, il résiste encore et toujours…
Aït Menguellet, Amar Sersour, Hadjira Oubachir, Medjahed Hamid, Slimani, Slimane Hachi, Khadidja Hawsi et Slimane Chabi et d’autres ont tous voulu prendre place auprès de Ben, et ce pour chanter en son honneur et venir lui témoigner la sagesse, la fidélité et l’amitié. Pour rendre hommage aux belles paroles justes et pointilleuses qu’il a employés dans ses poèmes.
Les ami(e)s de ce ciseleur de mots avaient tous des souvenirs, des anecdotes à raconter sur Ben Mohamed, l’homme a deux facettes (animateur et poète). D’autres aventures ont été aussi racontées. Elles relatent la force, le combat, la résistance et le courage qui a distingué le poète Ben Mohamed.
L’émission s’est déroulée dans une ambiance très chaleureuse, notable, un public ému. Venus nombreux pour partager des moments de joie, de savoir, des moments autour de la belle parole lu par l’invité d’honneur qui a tenu à dire qu’"entre nous, j’ai essayé de chanter, mais du fait que chez-nous c’est honteux j’ai renoncé ! ".
00h00. L’émission " Ighezif a yidh " a pris fin mais la poésie de Ben Mohamed reste gravée à jamais. Elle a pris place parmi les siens qui l’ont connus et ceux qui le découvrent modestement et qui viennent le voir et apprécier cette plume d’or reine de la langue berbère.
Par la Dépêche de Kabylie
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