Selon toute vraisemblance, Laurence Ferrari devrait remplacer, à partir de septembre 2008, l’indéracinable Patrick Poivre d’Arvor qui présentait le 20 heures de TF1 depuis plus de vingt ans. Une vraie réussite pour cette très ambitieuse journaliste de 42 ans, fille de l’ancien député maire d’Aix-les-Bains, qui rappelle Anne Sinclair, longtemps la plus médiatique des femmes journalistes. Mais aussi une humiliation pour la chaîne privée, dont l’audience en est en forte baisse, qu’elle avait quittée, en mauvais termes, en même temps que son mari de l’époque, Thomas Hugues, en 2006.
« Un bureau mignon comme un boudoir, le rose en moins, l’espace en plus. Une silhouette affûtée comme un crayon un jour de rentrée. Ce jeudi-là, elle est en pantalon cigare immaculé et débardeur de luxe couleur vison, rehaussé de strass à l’encolure. Elle lance la clim et s’installe sur une chaise style Louis XVI en plexiglas. » Entretien avec Laurence Ferrari, Le Parisien, 16 septembre 2006.
« Pourtant, il plaît, ce facteur trotskiste de 32 ans. Avec son côté “adulesecent”, Peter Pan qui n’a rien abdiqué de son rêve d’un monde meilleur […] “Soyons réalistes, demandons l’impossible” : c’est Che Guevara qui le disait. » Un jour, Olivier (Besancenot) deviendra grand…, chronique d’« analyse » politique de Laurence Ferrari, L’Express, 8 mars 2007.
« Moins de stress, plus de plaisir. » Laurence Ferrari, VSD, 6 juillet 2005 (qui la présente comme un « mélange de Cendrillon pour la grâce et de Robocop pour la volonté de fer »).
- Pensez-vous à la chirurgie esthétique ?
- Pourquoi pas ? Mais aujourd’hui, j’ai une peur panique. L’idée de me faire opérer alors que je vais bien… […]Mais je serais pathétique si j’y avais déjà recours. » VSD, 6 juillet 2006.
Laurence Ferrari est la fille d’un homme politique local, Gratien Ferrari. Ce dernier, né le 27 mars 1935 à Chambéry (Savoie), est le fils de Renzo Ferrari, un magasinier d’origine italienne, et de Bruna Rabboni, restauratrice. Il fut d’abord un athlète de haut niveau (sélectionné six fois international dans l’équipe de France et entraîneur national 3e degré en juillet 1967), avant d’embrasser une carrière d’enseignant. Licencié en français, latin et grec (université de Grenoble), il obtint un capes de lettres classiques en 1971 (mention Bien).
Il a participé, comme chasseur alpin puis membre du bataillon de Joinville, à l’extrême fin de la guerre d’Algérie, de mars à novembre 1962. Il fut d’abord enseignant à Chambéry et Aix-les-Bains, il devint principal de collège à Belfort, puis à Yennes, et enfin à Aix-les- Bains à partir de 1979. Il épousa un professeur d’anglais, Bernadette Simonato, la mère de Laurence Ferrari, qui devait se suicider en se jetant sous un train en novembre 1989. Il s’est remarié, en 1992, avec Chantal Pellé de Queral (dont la famille figure dans l’Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d’apparence de Pierre- Marie Dioudonnat, Sedopols, 1976-1977).
En parallèle, Gratien Ferrari a conduit une carrière politique locale. Membre du Conseil économique et social de 1989 à 1981, il présida le Parti républicain de Savoie de 1980 à 1983. Conseiller municipal d’Aix-les-Bains depuis 1971 et maire adjoint à partir de 1977, il se fit élire maire UDF-PR de la commune en 1984 (en remplacement du RPR André Gorsjean, négociant en fromages condamné dans une importante affaire de vente de faux gorgonzola) et dirigea la mairie jusqu’en 1995. Il en profita pour jumeler sa commune avec la municipalité israélienne de Tibériade.
Entretemps, il avait vainement été candidats aux élections législatives dans la 1re circonscription de la Savoie en 1978 et 1981 (battu de justesse par le socialiste Louis Besson). Élu député pour la première fois en 1986 (liste départementale au scrutin proportionnel), il fut battu en 1988 face au socialiste Louis Besson, qui deviendra ministre du Logement du gouvernement Rocard (remplacé par son suppléant Jean-Paul Calloud). À l’Assemblée, il s’était fait remarquer par ses positions « d’ouverture », n’hésitant pas à voter, avec la gauche, contre un durcissement des lois sur l’immigration. En mars 1993, il retrouva son siège, avec 50,89% devant le socialiste Jean-Paul Calloud (conseiller général et conseiller municipal d’Aix-les-Bains). En 1997, il ne se représente pas, laissant son siège à son suppléant, l’UDF-PR Dominique Dord (qui l’emporte).
Il avait été battu à la mairie en 1995, à la suite de sa mise en cause dans son audacieuse politique de développement communal. En 2000, il sera condamné à cinq mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour prise illégale d’intérêt et abus de confiance (le parquet avait réclamé 15 mois de prison avec sursis et 60 000 francs d’amende, mais le tribunal ne devait pas retenir l’accusation de trafic d’influence).
Trois faits étaient reprochés à l’ancien maire : avoir isntallé sa permanence parlementaire dans un immeuble réservé aux associations, sans payer de note d’électricité et de loyer entre 1993 et 1995, avoir réglé un loyer trimestriel de 330 francs à la suite de critiques, d’avoir versé, en 1995, à la société Socorex, dirigée par l’un de ses amis, 160 000 francs pour avoir édité un livre de prestige sur Aix-les-Bains, livre qui n’était jamais paru, la société ayant fait faillite, et enfin avoir influencé l’attribution du marché public sur les repas des cantines scolaires (notamment France-Soir, 11 septembre 2000).
Après la rédaction d’un livre à charge contre son successeur à la mairie d’Aix-les-bains, il décide de se représenter contre son ancien suppléant, et député sortant, avant de finalement renoncer. En février 2008, alors que la campagne municipale est largement lancée, il lance une liste dissidente divers droite qui n’obtiendra que 9,6%. Bien qu’élu, il démissionne, laissant la place à l’un de ses colistiers.
Sa fille, Laurence Ferrari, née le 5 juillet 1966 à Aix-les-Bains, a commencé par des études de médecine, mais qu’elle a abandonné après un échec en première année. Elle a suivi par la suite des études de communication à l’École française des attachées de presse de Lyon. Elle détient également un DESS de communication politique et sociale de l’université Paris- Sorbonne. Elle a connu une carrière extrêmement rapide à la différence de nombre de ses confrères. Elle a débuté comme pigiste à l’AFP et à l’édition Rhône-Alpes du Figaro-Magazine en 1986, avant de rejoindre Europe 1 comme correspondante pour le point circulation à Rosny-sous-Bois (« alors, Laurence Ferrari, ça roule à Rosny-sous-Bois ? » plaisantaient ses collègues d’alors), puis comme responsable de la rubrique « santé » (tout en collaborant occasionnellement, comme pigiste, au Point et à L’Express). À partir de 1997, elle a présenté les journaux de LCI de 6 à 10 h, avant d’intégrer l’année suivante France Info comme journaliste « médias et communication ».
Cette belle blonde sera vite repérée par Christophe Dechavanne qui la propulse comme chroniqueuse à son émission Combien ça coûte, aux côtés de Jean-Pierre Pernaud sur TF1, puis à Studio Gabriel (France 2) pour la rubrique « santé ». En 1999, elle remplace Ruth Elkrieff à On en parle avec Jean-François Rabilloud. En 2003, elle remporte le « Pafomètre » de l’année, le baromètre de popularité auprès du public de VSD. Jusqu’en juin 2006, elle conforte le succès de TF1 dans le domaine de l’information people avec Vis ma vie ainsi que le magazine du dimanche soir, Sept à Huit, avec son mari (épousée le 9 octobre 1993), Thomas Hugues (ils seront cruellement surnommés « les Ken et Barbie du PAF »), une émission produite par Elephant & Cie d’Emmanuel Chaïn.
Né le 11 mai 1966 à Versailles (Yvelines), Thomas Hugues est le fils de Jean-Rémy Hugues, ( Pied Noir d'Algérie ) ingénieur de haut niveau dans l’aéronautique, qui fut notamment le concepteur du Vautour et participa à la mise au point de la fusée Diamant, avant de devenir directeur des programmes balistiques et spatiaux de l’Aérospatiale (force nucléaire de dissuasion, lanceur Ariane, etc.). Passé par Saint-Jean-de- Béthune à Versailles et Saint-Joseph de Tivoli à Bordeaux, cet ancien de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et de l’École supérieure de journalisme de Lille débuta comme stagiaire à Sud-Ouest. Il rejoignit TF1 en 1989 comme reporter au service « société-reportage » des informations générales, puis chef adjoint du service « économie ». Le 31 décembre 1989, avec sa femme, il coanime sur TF1 La Nuit du Millenium, émission censée célébrer le changement de millénaire (en réalité, le changement a eu lieu dans la nuit du 31 décembre 2000…).
Parallèlement, il sera le remplaçant du journal du matin sur TF1 (1989), présentateur des journaux du matin sur LCI et présentateur-remplaçant du journal de 13 h (1994). Devenu chef d’information en septembre 1996, il sera le remplaçant de Patrick Poivre d’Arvor, le week-end, de 1999 à 2002, puis présentateur-remplaçant du journal de 20h sur TF1. À partir de 2006, il est directeur des opérations spéciales et des magazines de la rédaction. En parallèle, il devient corédacteur en chef et coprésentateur de 7 à 8 avec son épouse (et la corédactrice en chef Cathy Mespulède). Ils recevront, pour cette émission un Sept d’or en 2003.
Emmanuel Ratier
Encyclopédie politique française. Faits & Documents
« Un bureau mignon comme un boudoir, le rose en moins, l’espace en plus. Une silhouette affûtée comme un crayon un jour de rentrée. Ce jeudi-là, elle est en pantalon cigare immaculé et débardeur de luxe couleur vison, rehaussé de strass à l’encolure. Elle lance la clim et s’installe sur une chaise style Louis XVI en plexiglas. » Entretien avec Laurence Ferrari, Le Parisien, 16 septembre 2006.
« Pourtant, il plaît, ce facteur trotskiste de 32 ans. Avec son côté “adulesecent”, Peter Pan qui n’a rien abdiqué de son rêve d’un monde meilleur […] “Soyons réalistes, demandons l’impossible” : c’est Che Guevara qui le disait. » Un jour, Olivier (Besancenot) deviendra grand…, chronique d’« analyse » politique de Laurence Ferrari, L’Express, 8 mars 2007.
« Moins de stress, plus de plaisir. » Laurence Ferrari, VSD, 6 juillet 2005 (qui la présente comme un « mélange de Cendrillon pour la grâce et de Robocop pour la volonté de fer »).
- Pensez-vous à la chirurgie esthétique ?
- Pourquoi pas ? Mais aujourd’hui, j’ai une peur panique. L’idée de me faire opérer alors que je vais bien… […]Mais je serais pathétique si j’y avais déjà recours. » VSD, 6 juillet 2006.
Laurence Ferrari est la fille d’un homme politique local, Gratien Ferrari. Ce dernier, né le 27 mars 1935 à Chambéry (Savoie), est le fils de Renzo Ferrari, un magasinier d’origine italienne, et de Bruna Rabboni, restauratrice. Il fut d’abord un athlète de haut niveau (sélectionné six fois international dans l’équipe de France et entraîneur national 3e degré en juillet 1967), avant d’embrasser une carrière d’enseignant. Licencié en français, latin et grec (université de Grenoble), il obtint un capes de lettres classiques en 1971 (mention Bien).
Il a participé, comme chasseur alpin puis membre du bataillon de Joinville, à l’extrême fin de la guerre d’Algérie, de mars à novembre 1962. Il fut d’abord enseignant à Chambéry et Aix-les-Bains, il devint principal de collège à Belfort, puis à Yennes, et enfin à Aix-les- Bains à partir de 1979. Il épousa un professeur d’anglais, Bernadette Simonato, la mère de Laurence Ferrari, qui devait se suicider en se jetant sous un train en novembre 1989. Il s’est remarié, en 1992, avec Chantal Pellé de Queral (dont la famille figure dans l’Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d’apparence de Pierre- Marie Dioudonnat, Sedopols, 1976-1977).
En parallèle, Gratien Ferrari a conduit une carrière politique locale. Membre du Conseil économique et social de 1989 à 1981, il présida le Parti républicain de Savoie de 1980 à 1983. Conseiller municipal d’Aix-les-Bains depuis 1971 et maire adjoint à partir de 1977, il se fit élire maire UDF-PR de la commune en 1984 (en remplacement du RPR André Gorsjean, négociant en fromages condamné dans une importante affaire de vente de faux gorgonzola) et dirigea la mairie jusqu’en 1995. Il en profita pour jumeler sa commune avec la municipalité israélienne de Tibériade.
Entretemps, il avait vainement été candidats aux élections législatives dans la 1re circonscription de la Savoie en 1978 et 1981 (battu de justesse par le socialiste Louis Besson). Élu député pour la première fois en 1986 (liste départementale au scrutin proportionnel), il fut battu en 1988 face au socialiste Louis Besson, qui deviendra ministre du Logement du gouvernement Rocard (remplacé par son suppléant Jean-Paul Calloud). À l’Assemblée, il s’était fait remarquer par ses positions « d’ouverture », n’hésitant pas à voter, avec la gauche, contre un durcissement des lois sur l’immigration. En mars 1993, il retrouva son siège, avec 50,89% devant le socialiste Jean-Paul Calloud (conseiller général et conseiller municipal d’Aix-les-Bains). En 1997, il ne se représente pas, laissant son siège à son suppléant, l’UDF-PR Dominique Dord (qui l’emporte).
Il avait été battu à la mairie en 1995, à la suite de sa mise en cause dans son audacieuse politique de développement communal. En 2000, il sera condamné à cinq mois de prison avec sursis et 30 000 F d’amende pour prise illégale d’intérêt et abus de confiance (le parquet avait réclamé 15 mois de prison avec sursis et 60 000 francs d’amende, mais le tribunal ne devait pas retenir l’accusation de trafic d’influence).
Trois faits étaient reprochés à l’ancien maire : avoir isntallé sa permanence parlementaire dans un immeuble réservé aux associations, sans payer de note d’électricité et de loyer entre 1993 et 1995, avoir réglé un loyer trimestriel de 330 francs à la suite de critiques, d’avoir versé, en 1995, à la société Socorex, dirigée par l’un de ses amis, 160 000 francs pour avoir édité un livre de prestige sur Aix-les-Bains, livre qui n’était jamais paru, la société ayant fait faillite, et enfin avoir influencé l’attribution du marché public sur les repas des cantines scolaires (notamment France-Soir, 11 septembre 2000).
Après la rédaction d’un livre à charge contre son successeur à la mairie d’Aix-les-bains, il décide de se représenter contre son ancien suppléant, et député sortant, avant de finalement renoncer. En février 2008, alors que la campagne municipale est largement lancée, il lance une liste dissidente divers droite qui n’obtiendra que 9,6%. Bien qu’élu, il démissionne, laissant la place à l’un de ses colistiers.
Sa fille, Laurence Ferrari, née le 5 juillet 1966 à Aix-les-Bains, a commencé par des études de médecine, mais qu’elle a abandonné après un échec en première année. Elle a suivi par la suite des études de communication à l’École française des attachées de presse de Lyon. Elle détient également un DESS de communication politique et sociale de l’université Paris- Sorbonne. Elle a connu une carrière extrêmement rapide à la différence de nombre de ses confrères. Elle a débuté comme pigiste à l’AFP et à l’édition Rhône-Alpes du Figaro-Magazine en 1986, avant de rejoindre Europe 1 comme correspondante pour le point circulation à Rosny-sous-Bois (« alors, Laurence Ferrari, ça roule à Rosny-sous-Bois ? » plaisantaient ses collègues d’alors), puis comme responsable de la rubrique « santé » (tout en collaborant occasionnellement, comme pigiste, au Point et à L’Express). À partir de 1997, elle a présenté les journaux de LCI de 6 à 10 h, avant d’intégrer l’année suivante France Info comme journaliste « médias et communication ».
Cette belle blonde sera vite repérée par Christophe Dechavanne qui la propulse comme chroniqueuse à son émission Combien ça coûte, aux côtés de Jean-Pierre Pernaud sur TF1, puis à Studio Gabriel (France 2) pour la rubrique « santé ». En 1999, elle remplace Ruth Elkrieff à On en parle avec Jean-François Rabilloud. En 2003, elle remporte le « Pafomètre » de l’année, le baromètre de popularité auprès du public de VSD. Jusqu’en juin 2006, elle conforte le succès de TF1 dans le domaine de l’information people avec Vis ma vie ainsi que le magazine du dimanche soir, Sept à Huit, avec son mari (épousée le 9 octobre 1993), Thomas Hugues (ils seront cruellement surnommés « les Ken et Barbie du PAF »), une émission produite par Elephant & Cie d’Emmanuel Chaïn.
Né le 11 mai 1966 à Versailles (Yvelines), Thomas Hugues est le fils de Jean-Rémy Hugues, ( Pied Noir d'Algérie ) ingénieur de haut niveau dans l’aéronautique, qui fut notamment le concepteur du Vautour et participa à la mise au point de la fusée Diamant, avant de devenir directeur des programmes balistiques et spatiaux de l’Aérospatiale (force nucléaire de dissuasion, lanceur Ariane, etc.). Passé par Saint-Jean-de- Béthune à Versailles et Saint-Joseph de Tivoli à Bordeaux, cet ancien de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et de l’École supérieure de journalisme de Lille débuta comme stagiaire à Sud-Ouest. Il rejoignit TF1 en 1989 comme reporter au service « société-reportage » des informations générales, puis chef adjoint du service « économie ». Le 31 décembre 1989, avec sa femme, il coanime sur TF1 La Nuit du Millenium, émission censée célébrer le changement de millénaire (en réalité, le changement a eu lieu dans la nuit du 31 décembre 2000…).
Parallèlement, il sera le remplaçant du journal du matin sur TF1 (1989), présentateur des journaux du matin sur LCI et présentateur-remplaçant du journal de 13 h (1994). Devenu chef d’information en septembre 1996, il sera le remplaçant de Patrick Poivre d’Arvor, le week-end, de 1999 à 2002, puis présentateur-remplaçant du journal de 20h sur TF1. À partir de 2006, il est directeur des opérations spéciales et des magazines de la rédaction. En parallèle, il devient corédacteur en chef et coprésentateur de 7 à 8 avec son épouse (et la corédactrice en chef Cathy Mespulède). Ils recevront, pour cette émission un Sept d’or en 2003.
Emmanuel Ratier
Encyclopédie politique française. Faits & Documents
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