«La création algérienne vit actuellement un renouveau radical» affirment les organisateurs, à leur tête Johan-Hillal Hamel. On cite bien évidemment le nom de Lyès Salem mais aussi d’Amor Hakkar et Tariq Teguia, dans le film Roma Oula N’touma est cité parmi les meilleurs films de l’année 2008 par les chroniqueurs du monde, mais aussi Nadir Moknache et d’autres cinéastes qui réalisent des courts métrages professionnels, après s’être formés dans le tournage de films à gros budget.
Des films qui font naître des vocations chez la nouvelle génération de cinéastes. Bref, qui préparent le terrain de la relance cinématographique. Une occasion de les connaître aujourd’hui. Aussi, les 4, 5 et 6 juin, les principales institutions culturelles et artistiques de Bordeaux (le cinéma Utopia, le Capc Musée d’art contemporain et le Musée d’Aquitaine) accueilleront l’événement «Jeune Algérie, la création contemporaine algérienne».
Il est indiqué que la manifestation sera animée par les chefs de file de la nouvelle génération de créateurs algériens, à savoir le cinéaste moult fois récompensé Lyès Salem, césarisé en 2004, le romancier Salim Bachi, prix Goncourt du premier roman en 2001, les artistes Kader Attia, Katia Kameli et Slimane Raïs, le cinéaste Yanis Koussim, le producteur Mounès Khammar et plusieurs spécialistes de la culture dans le monde.
Jeudi 4 juin à 18h, la salle de la Cheminée du cinéma Utopia, accueillera en ouverture l’écrivain franco-algérien ayant reçu le prix Goncourt pour son premier roman Le chien d’Ulysse en 2001, Salim Bachi autour de son oeuvre Le silence de Mahomet. Il s’agira d’une discussion à bâtons rompus entre Salim Bachi et l’auteur Martine Mathieu-Job, enseignante, chercheuse, spécialisée en littérature francophone, suivie d’une lecture du comédien Pierre Bourel. Le lendemain, place à la comédie hilarante, à la satire sociale et politique de l’Algérie, Mascarades de Lyès Salem, qui sera projeté en soirée. Un débat sera animé avec le réalisateur Lyès Salem et le critique de cinéma Thierno Ibrahima Dia.
A 17h30 le Musée d’Aquitaine abritera une conférence sur «La création artistique contemporaine en pays d’Islam» qui sera animée par Jocelyne Dakhlia, enseignante chercheuse à l’Ehess (Ecole des hautes études en sciences sociales). La soirée sera consacrée au jeune cinéma algérien avec la projection de quatre courts métrages, à savoir Cousines (2003) de Lyès Salem, Les baies d’Alger de Hassan Ferhani, Khti de Yanis Koussim et El Bâb (2007) de Yasmine Chouikh. Suivra un débat entre Lyès Salem, Yanis Koussim, le producteur Mounès Khammar et l’ex-attachée audiovisuelle de l’ambassade de France à Alger, Nicole Lefour. Le débat sera animé par le journaliste à RFI, Pascal Paradou.
Le public ira à la découverte de la jeune génération de cinéastes algériens qui est en train de définir ce que sera le cinéma algérien de demain. Les invités seront amenés à explorer ce nouveau cinéma en s’appuyant sur cette sélection de courts métrages.
Le samedi 6 juin, place aux vidéos avec la projection de Correspondances de Kader Attia, A quoi rêvent les méduses? de Slimane Raïs et de Bledi un scénario possible de Katia Kameli en présence des trois artistes.
En alternant des photographies et des séquences vidéo, Kader Attia visualise les liens et ruptures entre les mode de vie d’une partie de sa famille installée dans la banlieue parisienne et d’autres proches vivant en Algérie.
Pour sa part, Katia Kameli dans son documentaire de 20 minutes offre un regard particulier sur l’Algérie et la condition des femmes et de la nouvelle génération.
Enfin dans la vidéo de 30 minutes de Slimane Raïs, réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste à Constantine, en 2003, il est question de jeunes Algériens dévoilant leurs rêves nocturnes. Cette oeuvre est extraite d’une installation censurée le lendemain du vernissage. L’installation n’en sera pas moins exposée en France.
Par l'Expression
Des films qui font naître des vocations chez la nouvelle génération de cinéastes. Bref, qui préparent le terrain de la relance cinématographique. Une occasion de les connaître aujourd’hui. Aussi, les 4, 5 et 6 juin, les principales institutions culturelles et artistiques de Bordeaux (le cinéma Utopia, le Capc Musée d’art contemporain et le Musée d’Aquitaine) accueilleront l’événement «Jeune Algérie, la création contemporaine algérienne».
Il est indiqué que la manifestation sera animée par les chefs de file de la nouvelle génération de créateurs algériens, à savoir le cinéaste moult fois récompensé Lyès Salem, césarisé en 2004, le romancier Salim Bachi, prix Goncourt du premier roman en 2001, les artistes Kader Attia, Katia Kameli et Slimane Raïs, le cinéaste Yanis Koussim, le producteur Mounès Khammar et plusieurs spécialistes de la culture dans le monde.
Jeudi 4 juin à 18h, la salle de la Cheminée du cinéma Utopia, accueillera en ouverture l’écrivain franco-algérien ayant reçu le prix Goncourt pour son premier roman Le chien d’Ulysse en 2001, Salim Bachi autour de son oeuvre Le silence de Mahomet. Il s’agira d’une discussion à bâtons rompus entre Salim Bachi et l’auteur Martine Mathieu-Job, enseignante, chercheuse, spécialisée en littérature francophone, suivie d’une lecture du comédien Pierre Bourel. Le lendemain, place à la comédie hilarante, à la satire sociale et politique de l’Algérie, Mascarades de Lyès Salem, qui sera projeté en soirée. Un débat sera animé avec le réalisateur Lyès Salem et le critique de cinéma Thierno Ibrahima Dia.
A 17h30 le Musée d’Aquitaine abritera une conférence sur «La création artistique contemporaine en pays d’Islam» qui sera animée par Jocelyne Dakhlia, enseignante chercheuse à l’Ehess (Ecole des hautes études en sciences sociales). La soirée sera consacrée au jeune cinéma algérien avec la projection de quatre courts métrages, à savoir Cousines (2003) de Lyès Salem, Les baies d’Alger de Hassan Ferhani, Khti de Yanis Koussim et El Bâb (2007) de Yasmine Chouikh. Suivra un débat entre Lyès Salem, Yanis Koussim, le producteur Mounès Khammar et l’ex-attachée audiovisuelle de l’ambassade de France à Alger, Nicole Lefour. Le débat sera animé par le journaliste à RFI, Pascal Paradou.
Le public ira à la découverte de la jeune génération de cinéastes algériens qui est en train de définir ce que sera le cinéma algérien de demain. Les invités seront amenés à explorer ce nouveau cinéma en s’appuyant sur cette sélection de courts métrages.
Le samedi 6 juin, place aux vidéos avec la projection de Correspondances de Kader Attia, A quoi rêvent les méduses? de Slimane Raïs et de Bledi un scénario possible de Katia Kameli en présence des trois artistes.
En alternant des photographies et des séquences vidéo, Kader Attia visualise les liens et ruptures entre les mode de vie d’une partie de sa famille installée dans la banlieue parisienne et d’autres proches vivant en Algérie.
Pour sa part, Katia Kameli dans son documentaire de 20 minutes offre un regard particulier sur l’Algérie et la condition des femmes et de la nouvelle génération.
Enfin dans la vidéo de 30 minutes de Slimane Raïs, réalisée dans le cadre d’une résidence d’artiste à Constantine, en 2003, il est question de jeunes Algériens dévoilant leurs rêves nocturnes. Cette oeuvre est extraite d’une installation censurée le lendemain du vernissage. L’installation n’en sera pas moins exposée en France.
Par l'Expression