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Ur kkat a gma inetted de Aït Sai Ahcène bientot à l'écran

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  • Ur kkat a gma inetted de Aït Sai Ahcène bientot à l'écran

    Jeudi dernier, une centaine d’acteurs en herbe, ont fait la queue devant la salle de cinéma d’Aïn El Hammam, dans l’espoir d’être retenus, pour un rôle dans le film de Aït Sai Ahcène “Ur kkat a gma inetted”.

    Le scénario qui sera mis à l’écran, dans le courant de cette année, a obtenu le prix du meilleur scénario, lors du Festival international du cinéma amazigh qui s’est déroulé il y à trois mois, à Sidi Bel Abbès.

    Cent soixante cinq personnes parmi lesquelles nous distinguons des jeunes filles et des dames, ont concouru, toute la journée, pour les trente cinq “rôles” et soixante quinze figurants, mis en jeu, pour les besoins du film. Le mot de la fin pour désigner les heureux sélectionnés, revendra au jury, composé pour la circonstance, de Makhlouf Gouatsou, animateur de la radio Chaîne II, de Hamlet Sophiane, un cadre en audiovisuel et d’une enseignante en tamazight.

    Pour en revenir au film, le réalisateur Ahcène Aït Saï nous apprend que le scénario lui aurait été inspiré par ses nombreux contacts avec les handicapés de l’Association Tafath d’Iferhounene qu’il a beaucoup côtoyée. A chaque sortie ou excursion, organisée par “Tafath”, c’est à Ahcène, en tant que photographe, qu’on fait appel.

    Sensibilisé sur les difficultés rencontrées par cette frange de la société, il décide d’écrire un scénario, cependant, il fallait un titre qui en illustrerait le contenu. “C’est dans un fourgon de transport que le titre m’est venu. J’écoutais une chanson de Zdek Mouloud chantait les déboires d’un malade mental. A un certain moment, il disait “Ur kket a gma inetted”. Je venais de trouver mon titre.” Les lieux de tournage sont déjà répertoriés : Michelet, Boghni, Zoubga (Iferhenoune) et bien sûr le col de Tirourda, le village natal de Aït Saï.

    Le chemin est encore loin car sans le nerf de la guerre (des fonds) il ne sera pas facile de produire un film de qualité. Pour cela, l’auteur qui aimerait sortir des sentiers battus voudrait mettre à contribution, tous ceux qui sont épris de la culture amazighe. Le ministère de la Culture ou d’éventuels sponsors, seraient les bienvenus, pour une tâche, si noble.

    Par la Dépêche de Kabylie
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