Thamourth Idhourar est un film tourné durant l’été 2007 dans la région de Verbier, village du Canton du Valais et célèbre station de sports d’hiver des Alpes suisses. Il fait partie d’une série de 7 films commandés par le producteur sur cette région. Il ne vante cependant pas un produit touristique mais se propose plutôt de porter un regard poétique sur la montagne et le monde, un regard parfois léger, parfois grave, tantôt nostalgique et tantôt serein.
Dans une atmosphère de paix, il nous donne à voir des paysages et des scènes magnifiques à travers les yeux d’un étranger, un écrivain venu d’un autre pays, d’une autre montagne, la montagne de Mouloud Feraoun.
Ainsi parla la jeune montagne est un concentré d’archives et un excellent travail de montage, alliant la beauté de l’image à l’excellence du verbe poétique. On se demande si ce n’est pas ce dernier qui a primé finalement?
Ce film de Rabah Bouberras, avec un très beau texte de Mehanna Amrani, nous fait faire un voyage qui peut nous mener jusqu’au centre de nous-mêmes si nous pouvions le regarder comme lorsque nous écoutons la musique.
Cette dernière éclectique, va du Japon, en passant par la chère Kabylie, si rêvée ici et fantasmée dans ce film, en faisant un détour par l’Andalousie.
Une véritable kyrielle géographiquement sonore qui nous pousse à la méditation et nous conforte justement dans son universalisation. Pourvu que l’émotion soit là, au bout des yeux et du songe.
Ce film, nous emmène immanquablement vers une contrée lointaine, en plein milieu de la nature luxuriante de la Suisse, loin de ses clichés. C’est à une belle rêverie méditative que nous nous sommes entraînés à faire au fur et à mesure que le temps passe. Car ce dernier est justement comme suspendu dans ce temps de la douleur, de l’exil. Un véritable antidote contre le stress. Même si la qualité de l’image projetée n’était pas au top. Qu’importe! Le gris ou ce côté vaporeux accentué, n’en rajoutait que plus de mélancolie à ce sentiment de nostalgie déjà bien exulté à travers ces vapes célestes que charriait ce si sublime texte, écrit par cette même personne qu’on voit à l’écran.
Ce film de Rabah Bouberras, avec un très beau texte de Mehanna Amrani, narré par Mouloud Belabdi. Présenté jeudi dernier à la salle ABC, lors du ciné-club hebdomadaire qu’organise l’association «A nous les écrans», ce film a reçu dernièrement l’Olivier d’Or du meilleur documentaire au Festival international du film amazigh.
Rabah Bouberras vit actuellement au Canada où il travaille. Les gens qui ont collaboré à son film aussi.
Il a à son actif plusieurs films et documentaires dont Sahara Blues, déjà projeté à la Télévision nationale. Il prépare actuellement un nouveau film intitulé Croissant, étoile et fleur de lys.
Par L'Expression
Dans une atmosphère de paix, il nous donne à voir des paysages et des scènes magnifiques à travers les yeux d’un étranger, un écrivain venu d’un autre pays, d’une autre montagne, la montagne de Mouloud Feraoun.
Ainsi parla la jeune montagne est un concentré d’archives et un excellent travail de montage, alliant la beauté de l’image à l’excellence du verbe poétique. On se demande si ce n’est pas ce dernier qui a primé finalement?
Ce film de Rabah Bouberras, avec un très beau texte de Mehanna Amrani, nous fait faire un voyage qui peut nous mener jusqu’au centre de nous-mêmes si nous pouvions le regarder comme lorsque nous écoutons la musique.
Cette dernière éclectique, va du Japon, en passant par la chère Kabylie, si rêvée ici et fantasmée dans ce film, en faisant un détour par l’Andalousie.
Une véritable kyrielle géographiquement sonore qui nous pousse à la méditation et nous conforte justement dans son universalisation. Pourvu que l’émotion soit là, au bout des yeux et du songe.
Ce film, nous emmène immanquablement vers une contrée lointaine, en plein milieu de la nature luxuriante de la Suisse, loin de ses clichés. C’est à une belle rêverie méditative que nous nous sommes entraînés à faire au fur et à mesure que le temps passe. Car ce dernier est justement comme suspendu dans ce temps de la douleur, de l’exil. Un véritable antidote contre le stress. Même si la qualité de l’image projetée n’était pas au top. Qu’importe! Le gris ou ce côté vaporeux accentué, n’en rajoutait que plus de mélancolie à ce sentiment de nostalgie déjà bien exulté à travers ces vapes célestes que charriait ce si sublime texte, écrit par cette même personne qu’on voit à l’écran.
Ce film de Rabah Bouberras, avec un très beau texte de Mehanna Amrani, narré par Mouloud Belabdi. Présenté jeudi dernier à la salle ABC, lors du ciné-club hebdomadaire qu’organise l’association «A nous les écrans», ce film a reçu dernièrement l’Olivier d’Or du meilleur documentaire au Festival international du film amazigh.
Rabah Bouberras vit actuellement au Canada où il travaille. Les gens qui ont collaboré à son film aussi.
Il a à son actif plusieurs films et documentaires dont Sahara Blues, déjà projeté à la Télévision nationale. Il prépare actuellement un nouveau film intitulé Croissant, étoile et fleur de lys.
Par L'Expression