je vous presente ce monsieur parce que il a le meme heros que moi
c'est à dire " le bandit d'honneur louis MANDRIN" comme notre bouziane el kaleyi
Rabah Ameur-Zaïmeche :
cineaste tétu
acteur realisateur et meme producteur comme clint estwood
et il est d'origines algeriennes
Né en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968 au moment de la deuxième grande vague d'immigration algerienne.
Il a grandi dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis
Après des études en sciences humaine
il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions
et réalise en 2001 son premier long-métrage
Wesh Wesh, qu'est-ce qui se passe ?.
Ce premier film remporte le prix de Léo Sheer.
Pour ce projet, le réalisateur fait tout lui-même, du scénario à l'interprétation et produit ce film avec ses propres fonds.
En 2006, son deuxième film Bled number one est sélectionné dans la catégorie "Un certain regard" et a reçu le prix de la jeunesse au festival de Cannes.
En 2008, il réalise Dernier maquis qui est sélectionné au Festival de Cannes 2008 dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.
En quelques films, Rabah Ameur-Zaïmeche s'affirme comme un brillant créateur du cinéma social. Il ne joue que dans ses propres films.
tétu il le dit lui meme :
Il le dit lui-même : “Dans ma cité, j’étais le fils du patron.” Rabah Ameur Zaïmeche est issu d’une famille algérienne au passé aisé, qui était propriétaire de forêts domaniales. Son père a émigré en France en 1960 et a monté son entreprise de transport, passant en quelques années de un à six cents camions. Rabah a donc grandi entre deux mondes, privilégié parmi les populations défavorisées des cités. A la Sorbonne, il étudie la psycho et la socio, mais “pas pour devenir un agent économique, pour tenter de devenir un jour, je l’espère, un homme libre”. Le cinéma, il ne l’a pas appris sur les bancs de la fac, dans les salles du Quartier latin ou dans les ateliers de la Femis, mais d’abord par une cinéphilie autodidacte nourrie par la télévision des années 70, avec Le Ciné-Club de Claude-Jean Philippe ou le Cinéma de minuit de Patrick Brion (qui à l’époque passait à 22 h 30). Un processus similaire à celui de son collègue Malik Chibane et qui fait prendre conscience de l’importance de ces deux émissions dans l’apprentissage cinéphile de toute une génération. Grâce à Philippe et Brion, Rabah découvre le western, ou des classiques comme Casque d’or, qui montre les cailleras de banlieue de l’époque, les Apaches.
L’envie de faire des films le tenaille rapidement, mais c’est plus tard, à la fin de ses études, qu’il passe à l’acte. A l’origine, un travail sociologique sur la banlieue, qu’il transforme en scénario écrit avec un copain et voisin d’amphi. Comme aucun producteur ne se décide à donner le feu vert à ces inconnus, Rabah décide de tourner le film tout seul. Ce sera l’aventure Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?, l’un des meilleurs films sur les quartiers, œuvre d’une grande finesse sur un matériau pourtant pas facile et aisément sujet à la caricature. Alors que Rabah Ameur Zaïmeche n’a jamais été assistant, n’a tourné aucun court métrage, il s’inscrit d’emblée dans le sillage de Renoir ou Ford, démontrant patience de regard, goût de la flânerie narrative, sens de la complexité humaine, amplitude de la vision. En 2006, Bled Number One, sélectionné à Cannes (Un certain regard), confirme que Wesh wesh… n’était pas qu’un feu de paille, un coup de chance. Racontant les difficultés du retour au bled d’un Beur parisien, prenant résolument le parti des femmes, Rabah Ameur Zaïmeche montre une fois de plus ses qualités de cinéaste, ses influences westerniennes, la générosité et la précision de son regard, une certaine nonchalance laconique, autant de caractéristiques qui tranchent avec le tout-venant du cinéma.
Serge Kaganski
c'est à dire " le bandit d'honneur louis MANDRIN" comme notre bouziane el kaleyi
Rabah Ameur-Zaïmeche :
cineaste tétu
acteur realisateur et meme producteur comme clint estwood
et il est d'origines algeriennes
Né en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968 au moment de la deuxième grande vague d'immigration algerienne.
Il a grandi dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis
Après des études en sciences humaine
il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions
et réalise en 2001 son premier long-métrage
Wesh Wesh, qu'est-ce qui se passe ?.
Ce premier film remporte le prix de Léo Sheer.
Pour ce projet, le réalisateur fait tout lui-même, du scénario à l'interprétation et produit ce film avec ses propres fonds.
En 2006, son deuxième film Bled number one est sélectionné dans la catégorie "Un certain regard" et a reçu le prix de la jeunesse au festival de Cannes.
En 2008, il réalise Dernier maquis qui est sélectionné au Festival de Cannes 2008 dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.
En quelques films, Rabah Ameur-Zaïmeche s'affirme comme un brillant créateur du cinéma social. Il ne joue que dans ses propres films.
tétu il le dit lui meme :
Il le dit lui-même : “Dans ma cité, j’étais le fils du patron.” Rabah Ameur Zaïmeche est issu d’une famille algérienne au passé aisé, qui était propriétaire de forêts domaniales. Son père a émigré en France en 1960 et a monté son entreprise de transport, passant en quelques années de un à six cents camions. Rabah a donc grandi entre deux mondes, privilégié parmi les populations défavorisées des cités. A la Sorbonne, il étudie la psycho et la socio, mais “pas pour devenir un agent économique, pour tenter de devenir un jour, je l’espère, un homme libre”. Le cinéma, il ne l’a pas appris sur les bancs de la fac, dans les salles du Quartier latin ou dans les ateliers de la Femis, mais d’abord par une cinéphilie autodidacte nourrie par la télévision des années 70, avec Le Ciné-Club de Claude-Jean Philippe ou le Cinéma de minuit de Patrick Brion (qui à l’époque passait à 22 h 30). Un processus similaire à celui de son collègue Malik Chibane et qui fait prendre conscience de l’importance de ces deux émissions dans l’apprentissage cinéphile de toute une génération. Grâce à Philippe et Brion, Rabah découvre le western, ou des classiques comme Casque d’or, qui montre les cailleras de banlieue de l’époque, les Apaches.
L’envie de faire des films le tenaille rapidement, mais c’est plus tard, à la fin de ses études, qu’il passe à l’acte. A l’origine, un travail sociologique sur la banlieue, qu’il transforme en scénario écrit avec un copain et voisin d’amphi. Comme aucun producteur ne se décide à donner le feu vert à ces inconnus, Rabah décide de tourner le film tout seul. Ce sera l’aventure Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?, l’un des meilleurs films sur les quartiers, œuvre d’une grande finesse sur un matériau pourtant pas facile et aisément sujet à la caricature. Alors que Rabah Ameur Zaïmeche n’a jamais été assistant, n’a tourné aucun court métrage, il s’inscrit d’emblée dans le sillage de Renoir ou Ford, démontrant patience de regard, goût de la flânerie narrative, sens de la complexité humaine, amplitude de la vision. En 2006, Bled Number One, sélectionné à Cannes (Un certain regard), confirme que Wesh wesh… n’était pas qu’un feu de paille, un coup de chance. Racontant les difficultés du retour au bled d’un Beur parisien, prenant résolument le parti des femmes, Rabah Ameur Zaïmeche montre une fois de plus ses qualités de cinéaste, ses influences westerniennes, la générosité et la précision de son regard, une certaine nonchalance laconique, autant de caractéristiques qui tranchent avec le tout-venant du cinéma.
Serge Kaganski