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    MASCARADES, un film de Lyes Salem

    AU CINEMA DEPUIS LE 12 SEPTEMBRE EN ALGERIE, ET LE 10 DECEMBRE EN FRANCE.

    Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur.
    Son talon d’Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s’endort à tout bout de champ.
    Un soir, alors qu’il rentre soul de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu’un riche homme d’affaires étranger a demandé la main de sa soeur.
    Du jour au lendemain, il devient l’objet de toutes les convoitises.
    Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens...

    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

  • #2
    vu cet petit extrait, le film est truffé de situations comiques et aussi d'engueulades, bref, le cinéma algérien comme je l'aime, surtout celle des années 70-80 ... l'acteur avec sa grande moustache me rappelle Borat

    Qui a fait la musique du film?
    A todo cerdo le llega su San Martín.

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    • #3
      Le moustachu n'est autre que Lyes Salem; Scénariste, réalisateur, et acteur.

      Le quatuor joue à merveille, notamment l'excellente Rym Takoucht.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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      • #4
        d'après ce qu'on dit ce film personne ne l'a vu et il reçois pleins de récompenses

        bizarre
        Oo >-- Divinement Maudit et Diaboliquement vivant --< oO
        **ALGERIA**
        ~ me ~

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        • #5
          il parrait que le film à eu le prix de meilleur film dans le festival international du caire si c le ca je dis chapeau
          moi personellment j'irai le voir nchallah

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          • #6
            yakha , je donnerai cher pour le voir

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            • #7
              zaama on peut le téléchargé
              J'aurais aimé être un PC pour pouvoir redémarrer ma vie en mode sans échec ...

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              • #8
                Lyes Salem et Cheikh Sidi Bemol en show case à La Fnac odéon, ce vendredi de 18h à 20h

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                • #9
                  bizarrement, ça me donne pas du tout envie d'aller le voir...
                  Je suis une Légende, je suis l'Histoire: je suis BYLKUSDU94!

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                  • #10
                    Mascarades primé au festival du caire

                    La liesse de Salem


                    Inéluctablement, Mascarades poursuit sa carrière internationale et sa collecte de prix. Après les grands prix à Angoulême et à Namur, après Carthage avec trois distinctions (prix de la première œuvre, du jeune public et du meilleur espoir féminin pour l’actrice Rym Takoucht), Mascarades vient de se voir honoré par le Grand prix du meilleur film arabe au Festival international du Caire, ce qui constitue une grande première pour le cinéma algérien.



                    Cette nouvelle étape dans le palmarès déjà riche du film, est d’autant plus appréciable que la concurrence n’était pas des moindres. On comptait dans la compétition des œuvres de qualité comme Laïla’s birthday du Palestinien Rachid Masharawi et Basra de l’Egyptien Ahmed Rashwan, primés pour le meilleur scénario. L’autre grand lauréat de cette édition est l’Espagnol Chus Guttierrez dont Return to Hansala a reçu le Prix du meilleur film et celui décerné par la critique internationale.
                    Cette nouvelle récompense pour Mascarades survient au moment où le premier long-métrage de Lyès Salem, après une honorable mais trop courte carrière en Algérie, s’apprête à sortir en France, la semaine prochaine. Le 10 décembre, en effet, le film sera programmé simultanément sur un circuit d’une soixantaine de salles. Gageons que le bouche-à-oreille devrait le porter à élargir son audience déjà auprès des spectateurs d’origine algérienne ou maghrébine et compte tenu du goût prononcé des publics français pour les comédies.
                    Il suffit de rappeler le succès de Chouchou de Merzak Allouache qui fit quatre millions d’entrées et celui, plus récent, du recordman de spectateurs, Bienvenue chez les cht’is de Dany Boon, avec Kad Merad (plus de vingt millions d’entrées). Après une avant-première, le 21 novembre dernier, au Centre Culturel algérien de Paris, Mascarades sera donc sur les écrans français avec une dizaine de salles pour la seule ville de Paris. Dès son premier essai avec Jean Farès, un désopilant court-métrage de fiction, Lyès Salem avait révélé tout son potentiel et glané plusieurs récompenses en France et à l’étranger venues saluer les promesses contenues dans ce premier opus.
                    Deux ans plus tard, il avait récidivé avec un moyen-métrage de fiction, Cousines, entièrement tourné en Algérie et qui lui avait valu en 2005, le César de sa catégorie. Il y révélait des talents particuliers dans le domaine de la comédie de mœurs et la direction d’acteurs et d’aucuns pensaient déjà qu’il était mûr pour le long-métrage. Ce talent s’est trouvé effectivement enrichi et maîtrisé dans Mascarades qui marque le véritable acte de naissance d’un brillant cinéaste.
                    Ce film, succinctement présenté dans ces colonnes lors de son avant-première, est à la fois l’histoire de Mounir Mekbel (interprété par Lyès Salem), de sa famille, et la chronique d’un bourg, celui de M’Chounèche au cœur des Aurès, un bourg qui bat à son rythme, semblable à une version chaouie de Clochemerle. Autrement dit, une vie mi-rurale, mi-citadine, avec une forte promiscuité où le voisinage débouche sur la curiosité mal placée et l’ingérence systématique des uns à l’égard des autres. Mounir, marié et père d’un enfant de dix ans, héberge également sa jeune sœur Rym (Sarah Reguieg) qui souffre d’une maladie rare : la narcolepsie.
                    Cette sorte de maladie du sommeil peut frapper à n’importe quel moment du jour ceux qui en sont atteints. Lyès Salem a-t-il voulu produire à travers ce personnage une allégorie de la condition féminine en Algérie, celles de « belles au bois dormant » en attente d’un épanouissement ? En tout cas, la trame du film le laisse penser. L’handicap de sa sœur suscite malaise et complexe chez Mounir dont le rêve est bien sûr de la marier à un beau parti, ainsi que le lui commandent ses responsabilités de frère aîné, telles que définies par la tradition ancestrale. Mais les beaux partis ne vont que vers les bons partis.
                    Or, la situation sociale de Mounir n’est pas brillante et la frustration profonde qu’il en ressent se manifeste dans sa façon de présenter son emploi qu’il qualifie d’« ingénieur horticole », alors qu’il n’est en réalité que jardinier chez la « chakhssia » (personnalité ou notable) du patelin, un certain « colonel », à la fois admiré, envié et redouté par toute la communauté villageoise. Les uns et les autres, à l’image d’une époque devenue très matérialiste, ne rêvent que d’argent, de villas ou de ces belles voitures qui composent les cortèges de mariage. Longtemps la risée de ses voisins et « amis », surtout pour quelqu’un dont la sœur est perçue comme une handicapée, Mounir va nourrir une revanche éclatante suite à la rencontre fortuite dans un grand hôtel de la ville voisine, d’un richissime homme d’affaires australien.
                    Dès lors, la rumeur selon laquelle ce milliardaire annoncé épouserait bientôt la jeune Rym va enfler et enflammer tous les habitants dont le regard jusque-là méprisant sur Mounir, va se transformer en une cour effrénée pour gagner les faveurs de ce « nouveau riche », à commencer par son voisin véreux, un certain Redouane Lamouchi, interprété par le fameux Mourad Khan. De son côté, Rym, dont le cœur n’est pas endormi, vit un amour caché avec le meilleur ami de Mounir, le jeune Khelifa, campé par un formidable Mohamed Bouchaïb, au talent prometteur. Dès lors, c’est une sorte de vaudeville aux accents humoristiques et parfois burlesques qui se met en place, tirant « Mascarades » vers le genre de la comédie à l’italienne, genre particulièrement prisé par les Algériens qui avaient fait un triomphe aux films de cette école, lorsqu’ils étaient diffusés entre les années 70 et 80.
                    Nous avons même cru sentir des influences de Comencini et d’Ettore Scola, puisque chaque cinéaste commence à construire son univers à partir de références. La direction d’acteurs et le jeu des comédiens sont un pur régal. Les dialogues au parler algérien donnent crédibilité et véracité aux situations imaginées par Lyès Salem qui, outre ses qualités de comédien et de cinéaste, ajoute le talent d’un scénariste . Pour son premier long-métrage, Lyès Salem démontre un vrai talent de réalisateur qui maitrise réellement le découpage d’une scène, les rythmes d’une dramaturgie ou l’utilisation d’un effet comique. Avec lui, l’Algérie vient de se découvrir un véritable auteur qui a la singularité de savoir marier habilement comédie populaire et satire sociale.
                    On ne peut que saluer les prestations des comédiens et comédiennes méritent d’être relevées comme des atouts importants du film. Le Mounir de Mascarades, campé par Lyès Salem est d’un naturel extraordinaire, performance d’autant plus remarquable qu’il comporte une large palette d’attitudes et de sentiments. Pour sa part, Rym Takoucht joue avec brio Habiba, l’épouse de Mounir. Comme souvent dans les comédies de ce genre, c’est l’épouse ou la compagne qui est porteuse de lucidité et de pertinence, arrivant à « recadrer » les dérives d’un Mounir, obnubilé par le regard des autres et plongé dans une sorte de « choufouni ya ness » (de m’as-tu-vu) qui aveugle son bon sens.
                    La jeune Sarah Reguieg, choisie sur casting pour le rôle de Rym, la jeune sœur atteinte de narcolepsie, apporte toute sa fraîcheur et toute sa jeunesse à un personnage déclencheur de l’intrigue. Quant à Redouane Lamouchi, le voisin véreux et pédant, auquel Mourad Khan prête ses traits, il est plus que convaincant. Mais on se souvient que ses débuts remarqués en 1993 dans le « Bab El Oued City » de Merzak Allouache l’avaient déjà installé parmi les meilleurs, tant sur le registre de la comédie que du drame.
                    Déploreons avec Lyès Salem — qui nous a dit sa fierté pour la reconnaissance d’un cinéma algérien jusque-là moribond — le fait que, dans le Festival du Caire, la sélection arabe soit séparée de l’internationale. Il y a sans doute une volonté de soutenir la filmographie arabe mais cette démarche peut laisser supposer que les les films arabes ne pourront jamais supporter la concurrence... Pour la sortie de son film en France, Lyès Salem se félicite du travail et surtout du courage de son distributeur « Haut et Court » qui n’a pas craint de sortir le film dans près de 70 salles, en version originale, ce qui constitue toujours un risque.
                    Mais Lyès Salem souhaitait cela car par-delà le film, il s’agit aussi pour lui de défendre et d’imposer le parler algérien qui donne à Mascarades toute son authenticité. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, on apprend que Mascarades représentera l’Algérie pour la sélection du meilleur film étranger aux Oscars de 2009. Une épreuve d’une autre envergure au pays du cinéma. Lors des Journées cinématographiques de Carthage, Lyès Salem, recevant les trois distinctions de son film à la tribune d’honneur, s’était écrié : « Algeria is back ! ».
                    Ce cri d’enthousiasme était aussi celui d’une nouvelle génération de cinéastes qui, pour la plupart encore méconnus, piaffent d’impatience d’accompagner ou de prendre la relève de leurs aînés, pour peu que se mette en place une politique hardie de soutien du cinéma algérien. Certains signes encourageants se sont mis en place. Le retrait, pendant de longues années, de tout soutien de l’Etat au cinéma, a été une dramatique mascarade.




                    El Watan.
                    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                    Socrate.

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                    • #11
                      excellent film ya3tik assaha salim on a pas arreter d'aplodir surtout les français qui etaient plus nombreux que les algerien
                      c'est le film à voir vous allez pas le regretez

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                      • #12
                        Absolument sinan, c'est un film à voir. Je le trouve très réussit. D'abord amusant et drôle, et puis il reflète une réalité d'une société avec toutes ses contradictions; où on constate une confusion entre des traditions à sauvgarder et des tabous à briser.

                        Bon, pour la dernière fois on vous dit que c'est un film à voir.

                        Stop et fin
                        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                        Socrate.

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                        • #13
                          C'est un film à voir oui. Il est bon, drôle, rebondissant MAIS il faut savoir aussi être objectif, il y a quelques erreurs, quelques lourdeurs qui peuvent casser le fil toujours tendu de l'intrigue. Il s'agit d'une fausse comédie, mais plutôt d'un drame social. Une sorte de mise en abîme de l'individualité, de l'égo face à la pesante société, ici réduite à une rue de village, une place, un voisin.
                          Tout est minimaliste pour permettre la plus généreuse des généralisations, là est la réussite du film.

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                          • #14
                            Un film qui fait du bien! A voir vraiment vous n'allez par regretter
                            Stop et fin pour moi aussi
                            ~Le bonheur vient à ceux qui croient en lui~

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                            • #15
                              CRITIQUE (Télérama.fr)

                              Quand Lyes Salem, acteur et cinéaste franco-algérien formé au Conservatoire à Paris, s'attaque aux conservatismes de l'Algérie rurale, cela donne une comédie pétaradante et bariolée, où se croisent les influences de Molière, Buster Keaton et Dino Risi.
                              Dans un village isolé, Mounir vit avec sa femme, son fils et sa soeur, Rym. Atteinte de narcolepsie, cette dernière est victime des railleries de la communauté, au grand dam de son frère, gaillard hâbleur en mal de reconnaissance sociale. Une nuit d'ivresse, Mounir annonce à la cantonnade qu'un businessman suédois a demandé la main de Rym. Ce mensonge lui vaut immédiatement la considération des villageois, et sème la pagaille dans la famille.
                              Dans ce coin perdu des Aurès, la frime est une règle de vie : pour gagner le respect de la collectivité, on se pavane dans les mariages, on embellit le réel, on force le trait. Jardinier du « Colonel », le pacha local, Mounir préfère employer l'expression ronflante d'« ingénieur horticole »... Le téléphone arabe marche à plein : la légende du promis nordique se répand dans la contrée.
                              Le petit monde de Mascarades est remuant, fort en gueule, excessif. Son auteur exporte au soleil du Maghreb les savoureuses joute verbales du théâtre classique. Ainsi, cette drôlissime guerre des sexes qui oppose Mounir à son épouse autoritaire et rusée, la meilleure alliée de Rym. « Où est passé ton voile ? lui demande Mounir. - Je l'ai perdu », répond-elle d'un air frondeur. Et Rym, tête nue, d'ajouter : « Le mien doit être avec le sien... »

                              Apparemment soumises, les femmes sont en réalité bien plus émancipées que leurs maris, esclaves du regard des autres. Le film peut aussi passer sans crier gare au registre de la pantomime et du burlesque. Lyes Salem, qui interprète lui-même le personnage de Mounir, fanfaron pathétique et bouffon, a les atouts requis : la souplesse d'un corps caoutchouc élancé comme une liane, et un visage élastique, aux yeux de biche et au sourire crâneur.
                              Exagérant à dessein les tares d'une Algérie archaïque et attardée, le réalisateur dégomme joyeusement les masques de l'hypocrisie sociale, carnaval quotidien où le respect des convenances prime sur le bonheur individuel. L'outrance est ici la forme et le fond, la manière et le sujet. Sous la fantaisie de ce premier film en forme de fable foutraque et rythmée, la satire sociale est bel et bien là.
                              Mathilde Blottière - Télérama, Samedi 13 décembre 2008.



                              Trois questions à Lyes Salem, réalisateur de "Mascarades"

                              Lyes Salem, 35 ans, acteur et réalisateur franco-algérien, a été remarqué pour Cousines, César du meilleur court métrage en 2005. Mascarades est son premier long.
                              Pourquoi situer l'action de Mascarades dans cette Algérie reculée et archaïque ?
                              Alors que je vis en France et revendique ma double culture, je tenais à ce que mon premier long métrage soit tourné en langue arabe et en Algérie. Celle que je connais et que j'aime, malgré ses travers. J'ai forcé le trait, mais pas tant que ça : ce village est un petit théâtre traversé par les même rapports de force que ceux qui régissent le reste de la société.
                              Pourquoi avoir choisi la comédie ?
                              Je suis excédé par les représentations misérabilistes du cinéma algérien, les chroniques sociales ou les mélodrames politiques qui se complaisent dans la victimisation. Comme si le sérieux et la gravité étaient les seules façons de parler de la vie en Algérie. Dans ce pays, on aime rire de son malheur. Le public algérien ne s'y est pas trompé : il a retrouvé dans le film des échos de son quotidien. Des Redouane Lamouchi, le pseudo-caïd local, grotesque et corrompu, l'Algérie en est truffée !
                              Vous prenez le parti des femmes...
                              Elles sont moins dupes de leur rôle social que les hommes. La société algérienne est encore extrêmement machiste, et laisse peu de place aux femmes hors du foyer. Mais elles assument pleinement le rôle traditionnel qui leur est dévolu, les tâches domestiques, l'éducation des enfants. Avec l'importance du chômage, les hommes ont plus de mal à tenir leur rang. A l'image de Mounir, ils sont obsédés par la volonté de se conformer à ce que la société attend d'eux.
                              Propos recueillis par Mathilde Blottière.
                              Mathilde Blottière - Télérama n° 3074.

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