Les supplements de vitamines : vraiment utiles? ...Dans certains cas, oui...mais pas tout le temps, ca pourrait devenir dangereux!
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De plus en plus de gens consomment des suppléments de vitamines. Rien qu’aux États-Unis, il s’agit d’un marché de 23 milliards de dollars. On sait que ces multivitamines peuvent compenser des carences dues à une diète ou à une affection particulière, mais qu’en est-il réellement pour les personnes en bonne santé?
Le NIH s’est intéressé à la question, et ses conclusions sont mitigées. Il faut savoir qu’aux États-Unis, les suppléments alimentaires ne sont pas considérés comme des médicaments, la législation impose donc beaucoup moins de contrôles sur leur production et sur leur usage.
Beaucoup de gens estiment que prendre des vitamines et plus de leur alimentation les protègera de nombreuses maladies comme le cancer. Et c’est vrai dans certains cas, par exemple les suppléments d’acide folique pris par les femmes enceintes protègent leur bébé contre le spina bifida. Les vitamines C et E, le bêta carotène, le zinc et le cuivre protègent contre la perte de vue chez les personnes atteintes de dégénérescence maculaire.
Mais dans d’autre cas, les résultats sont nuls, voire dangereux. Par exemple, le bêta carotène s’est trouvé augmenter le risque de cancer du poumon chez les fumeurs, ce qui est d’autant plus surprenant que l’on sait que les fruits et légumes, qui en contiennent souvent, ont l’effet inverse.
Un autre danger en l’absence de contrôle est la surdose de vitamines, qui peut avoir des effets très néfastes. La surdose prolongée de vitamine C peut causer des calculs rénaux, l’excès de vitamine A augmente le risque de fractures, une dose massive de vitamine D (plus de 100 fois la dose recommandée) peut causer des problèmes cardiaques et rénaux.
Le NIH recommande que les vitamines soient considérées comme des médicaments et que leurs effets secondaires soient répertoriés par la FDA. Mais l’industrie n’est évidement pas de cet avis…
Source: New Scientist
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De plus en plus de gens consomment des suppléments de vitamines. Rien qu’aux États-Unis, il s’agit d’un marché de 23 milliards de dollars. On sait que ces multivitamines peuvent compenser des carences dues à une diète ou à une affection particulière, mais qu’en est-il réellement pour les personnes en bonne santé?
Le NIH s’est intéressé à la question, et ses conclusions sont mitigées. Il faut savoir qu’aux États-Unis, les suppléments alimentaires ne sont pas considérés comme des médicaments, la législation impose donc beaucoup moins de contrôles sur leur production et sur leur usage.
Beaucoup de gens estiment que prendre des vitamines et plus de leur alimentation les protègera de nombreuses maladies comme le cancer. Et c’est vrai dans certains cas, par exemple les suppléments d’acide folique pris par les femmes enceintes protègent leur bébé contre le spina bifida. Les vitamines C et E, le bêta carotène, le zinc et le cuivre protègent contre la perte de vue chez les personnes atteintes de dégénérescence maculaire.
Mais dans d’autre cas, les résultats sont nuls, voire dangereux. Par exemple, le bêta carotène s’est trouvé augmenter le risque de cancer du poumon chez les fumeurs, ce qui est d’autant plus surprenant que l’on sait que les fruits et légumes, qui en contiennent souvent, ont l’effet inverse.
Un autre danger en l’absence de contrôle est la surdose de vitamines, qui peut avoir des effets très néfastes. La surdose prolongée de vitamine C peut causer des calculs rénaux, l’excès de vitamine A augmente le risque de fractures, une dose massive de vitamine D (plus de 100 fois la dose recommandée) peut causer des problèmes cardiaques et rénaux.
Le NIH recommande que les vitamines soient considérées comme des médicaments et que leurs effets secondaires soient répertoriés par la FDA. Mais l’industrie n’est évidement pas de cet avis…
Source: New Scientist