En Algérie, la rage progresse et les conditions de salubrité publique non assuré et la dégradation de l'environnement sont des facteurs aggravants qui favorise sa progression. Les vecteurs de la rage sont le chien , les animaux sauvages et parfois des chauves souris insectivores.
Ce qui est terrible est que la rage entraine l'émergence et l'apparition d'autres maladies tels que les leishmanioses ainsi que des zoonoses. Les vaccins antirabiques s'emploient après exposition et juste après toute morsure suspecte. Ils sont bien toléré et efficace. Il ne faut pas oublier que la rage est une maladie mortelle qui une fois déclarée est non soignable et conduit inexorablement vers la mort.
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L’Algérie continue d’enregistrer des cas de rage dans des proportions de plus en plus inquiétantes. La lutte contre ce phénomène demeure tributaire d’une stratégie de lutte contre la dégradation de l’environnement et de la préservation de l’hygiène publique.
Les maladies dues à la rage demeurent, dans notre pays, un danger permanent qui menace la société algérienne, d’autant plus que leur apparition est facilitée par la dégradation de l’environnement, notamment en milieu urbain. Les dernières statistiques annoncées à l’occasion d’un atelier technique sur la lutte antivectorielle et la gestion participative de l’hygiène publique, organisé hier au niveau de la wilaya d’Alger, montrent clairement que la rage a été accentuée par les problèmes de salubrité publique enregistrés ces dernières années. Les morsures d'animaux
Cette maladie risque même de prendre des proportions alarmantes d’ici à l’an 2015. Selon le docteur Bouziane, la wilaya d’Alger a enregistré, à elle seule durant l’année 2005, 3 277 cas de morsures, dont deux se sont soldés par des décès.
Les morsures de chien occupent 66 % des cas, celles des chats 18 %, celles des rats 11 % alors que le reste des morsures, soit près de 5 %, proviennent d’un autre facteur. Plus grave encore, sur l’ensemble des maladies enregistrées au niveau national, 20 à 44 % d’entre elles font suite à des morsures d’animaux.
Cette situation atteint, dans la wilaya d’Alger, un seuil de 2 % seulement. Le danger reste présent, du fait que les morsures favorisent l’apparition de plusieurs maladies transmissibles par les animaux, à l’exemple des leishmanioses et des zoonoses.
Le professeur Bouziani explique que 44 cas de leishmaniose ont été identifiés sur une population de 100 000 habitants. Du fait d’une mauvaise prise en charge de la lutte contre ces maladies transmissibles, la leishmaniose risque de se propager rapidement, pour atteindre dans les 10 prochaines années une proportion de 2 000 cas pour 100 000 habitations.
Plusieurs milliers de cas de leishmaniose sont recensés à l’échelle nationale chaque année. La recrudescence de la leishmaniose durant cette dernière décennie préoccupe les pouvoirs publics, d’autant que cette maladie est en train de se répandre, selon les indications des services de la santé, sur l’ensemble des régions du pays, y compris le Sud.
Sur un autre plan, le professeur Benhabylès de l’INSP a fait un tour d’horizon sur la situation épidémiologique de la rage en Algérie. Expliquant que notre pays continue d’enregistrer, chaque année, de nombreux cas de rage et de décès par cette maladie, le professeur souligne que la rage est une maladie mortelle à 100 % et qu’une vaccinothérapie après des morsures par un animal enragé doit être strictement observée.
Le professeur souligne que lorsque l’indication de vaccination est posée et qu’elle est menée correctement, la rage ne se déclare pas, même si l’animal mordeur est contaminant.
Par Le Jeune Indépendant
Ce qui est terrible est que la rage entraine l'émergence et l'apparition d'autres maladies tels que les leishmanioses ainsi que des zoonoses. Les vaccins antirabiques s'emploient après exposition et juste après toute morsure suspecte. Ils sont bien toléré et efficace. Il ne faut pas oublier que la rage est une maladie mortelle qui une fois déclarée est non soignable et conduit inexorablement vers la mort.
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L’Algérie continue d’enregistrer des cas de rage dans des proportions de plus en plus inquiétantes. La lutte contre ce phénomène demeure tributaire d’une stratégie de lutte contre la dégradation de l’environnement et de la préservation de l’hygiène publique.
Les maladies dues à la rage demeurent, dans notre pays, un danger permanent qui menace la société algérienne, d’autant plus que leur apparition est facilitée par la dégradation de l’environnement, notamment en milieu urbain. Les dernières statistiques annoncées à l’occasion d’un atelier technique sur la lutte antivectorielle et la gestion participative de l’hygiène publique, organisé hier au niveau de la wilaya d’Alger, montrent clairement que la rage a été accentuée par les problèmes de salubrité publique enregistrés ces dernières années. Les morsures d'animaux
Cette maladie risque même de prendre des proportions alarmantes d’ici à l’an 2015. Selon le docteur Bouziane, la wilaya d’Alger a enregistré, à elle seule durant l’année 2005, 3 277 cas de morsures, dont deux se sont soldés par des décès.
Les morsures de chien occupent 66 % des cas, celles des chats 18 %, celles des rats 11 % alors que le reste des morsures, soit près de 5 %, proviennent d’un autre facteur. Plus grave encore, sur l’ensemble des maladies enregistrées au niveau national, 20 à 44 % d’entre elles font suite à des morsures d’animaux.
Cette situation atteint, dans la wilaya d’Alger, un seuil de 2 % seulement. Le danger reste présent, du fait que les morsures favorisent l’apparition de plusieurs maladies transmissibles par les animaux, à l’exemple des leishmanioses et des zoonoses.
Le professeur Bouziani explique que 44 cas de leishmaniose ont été identifiés sur une population de 100 000 habitants. Du fait d’une mauvaise prise en charge de la lutte contre ces maladies transmissibles, la leishmaniose risque de se propager rapidement, pour atteindre dans les 10 prochaines années une proportion de 2 000 cas pour 100 000 habitations.
Plusieurs milliers de cas de leishmaniose sont recensés à l’échelle nationale chaque année. La recrudescence de la leishmaniose durant cette dernière décennie préoccupe les pouvoirs publics, d’autant que cette maladie est en train de se répandre, selon les indications des services de la santé, sur l’ensemble des régions du pays, y compris le Sud.
Sur un autre plan, le professeur Benhabylès de l’INSP a fait un tour d’horizon sur la situation épidémiologique de la rage en Algérie. Expliquant que notre pays continue d’enregistrer, chaque année, de nombreux cas de rage et de décès par cette maladie, le professeur souligne que la rage est une maladie mortelle à 100 % et qu’une vaccinothérapie après des morsures par un animal enragé doit être strictement observée.
Le professeur souligne que lorsque l’indication de vaccination est posée et qu’elle est menée correctement, la rage ne se déclare pas, même si l’animal mordeur est contaminant.
Par Le Jeune Indépendant
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