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L’université algérienne entre les chiffres et la réalité

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  • L’université algérienne entre les chiffres et la réalité

    A chaque rentrée universitaire, il en est ainsi : les pouvoirs publics rassurent en avançant leurs chiffres (les leurs) et la réalité démontre tout le contraire juste quelques jours après, avec moult problèmes, sit-in, grèves et autres formes de protestations. Si, officiellement, la rentrée universitaire est prévue pour le 4 octobre, il faut compter au moins à la fin novembre pour que commencent réellement les cours dans certaines universités. Il en a toujours été ainsi, on patauge dans l’« à-peu-près ». Car entre-temps, les chantiers de réalisation de places pédagogiques ou d’hébergement vont sur les chapeaux de roues, puis la réception provisoire des chantiers… Cette fois encore, à en croire les propos du ministre de tutelle, on pourrait dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Même avec cet impressionnant flux de nouveaux bacheliers. Une massification digne des années de plomb règne à l’université algérienne, comme si c’était non pas un lieu de savoir et de rayonnement scientifique, mais un refuge comme un autre. Car, d’un autre côté, font remarquer certains observateurs, les grandes écoles spécialisées restent vides, pour certaines (ENA, Commerce, Banque, Ecole d’ingénieurs, etc.), puisque limitant le nombre de places pédagogiques, ou, pour d’autres, ont été carrément fermées. Et là s’impose d’elle-même une question lancinante : qu’en est-il de la qualité de l’enseignement ? Déjà que celle-ci, en temps normal ou plutôt dans l’absolu, laisse à désirer, l’on se demande ce qu’il en sera avec un tel rush de nouveaux venus. La qualité de l’enseignement est, comme on le sait, essentiellement tributaire d’un encadrement opportun. Seulement voilà, plusieurs causes ont poussé et poussent beaucoup d’enseignants à faire la belle pour d’autres rivages plus cléments, à la mesure ou non loin de leurs aspirations. Et la fuite des compétences va s’accentuant, nous dit-on. Et ceux qui restent ne vivent ni ne travaillent dans des conditions à tout le moins décentes. Il est des réalités qu’on ne peut nier : celle concernant un déficit flagrant en enseignants de rang magistral, et celle consistant à recruter à bras raccourcis des vacataires pour, finalement, combler les trous. Bien entendu, on ne peut récolter que ce qu’on a semé. Autrement dit, nous aurons des diplômés certes, mais juste des diplômés, exit la qualité. On a parlé de l’encadrement, mais on ne peut occulter un autre manque non moins flagrant d’outils pédagogiques, surtout pour le système LMD, pas de bibliothèque virtuelle, pas d’abonnement aux revues, aux maisons d’édition… Oui, les enseignants sont connectés à internet… mais avec un débit très faible. Il est une autre question de taille, soulevée par nombre de professeurs : sur quels critères choisit-on ceux à qui incombe la mission de diriger l’université ?

    El Watan Par A. Boumaza
    Dernière modification par bledna, 04 octobre 2008, 22h11.

  • #2
    Enlevez moi ça.......eeeeeenlevez moi ça ou j vais depressionnner!!

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    • #3
      Bonsoir.

      La descente aux enfers après le BAC. Tiens pas plus loin que tout à l'heure ma pauvre nièce du haut de ses 17ans découvrait l'horreur de l'insalubrité des "résidences" (sic) universitaires. Elle à qui une année universitaire de labeur est promise, elle va devoir vivre dans des conditions presque inhumaines, pour poursuivre ses études, et encore ce n'est qu'un détails parmi tant d'autres.

      La massification du baccalauréat est la plus grande ânerie de BenBouzid depuis qu'il est en place.


      .../...
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Tafsut

        Enlevez moi ça.......eeeeeenlevez moi ça ou j vais depressionnner!!
        Bonsoir Tafsut, voulez vous avoir la gentiellesse de respecter la liberté des forumistes d'apporter leurs contributions pour l'enrichissement des débats sur un sujet qui intéresse plusieurs millions d'algériennes et d'algériens.

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        • #5
          La massification du baccalauréat est la plus grande ânerie de BenBouzid depuis qu'il est en place.
          La massification du redoublement au Bac serait une solution?
          Au Japon et en Corée il n'y a pas de redoublement, ces deux pays n'ont pas de pétrole, ces deux pays ont subit des destructions massives, ces deux pays ont pour le premier le système universitaire le plus performant au monde (Todaï première universitaire mondiale) et le deuxième les lycéens les plus performants (premiers aux tests internationaux).
          Il faut comprendre quoi par là?
          Je pense que la conclusion qu'il faut en tirer c'est qu'au Maroc, comme en Algérie, et même en France, l'état a démissionné, et essaie juste de rafistoler le système, au lieu d'engager une vrai révolution sociale dans ces trois pays.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            l'intelligence, la connaissance, la science c'est la première richesse d'un peuple et d'un pays ! ces elements sont plus precieux que l'or et ils sont infiniment plus sacrés que le petrole ou le gaz. l'algerie n'a aucun avenir si elle investit pas massivement dans ses universités, ses écoles et ses lycées ! l'universitée est le fer de lance de toute independance nationale ! un systeme educatif très performant est un luxe que tout pays devrai se doter ! stimuler la recherche et les connaissance c'est la plus grande et la plus belle aventure que pourrai vivre un peuple !

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            • #7
              Moha

              Université???? en algérie 2008????

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