L’annonce faite par Ahmed Ouyahia, SG du RND et non moins chef du gouvernement, quant à l’imminence de la révision constitutionnelle qui permettra au chef de l’Etat de postuler pour un autre mandat mettra-t-elle fin à la léthargie de la classe politique en Algérie ?
Cette annonce qui met fin aux tergiversations liées à la probable candidature du Président ouvrira-t-elle la voie devant d’autres candidats, qui, on le sait bien, attendent que l’arène se débroussaille du poids du suspens qu’on fait peser les cercles connus pour être proches du Président. Pour nombre d’observateurs, l’atermoiement observé par le Président Bouteflika n’est qu’une tactique visant à prendre de court ses potentiels adversaires.
Mais aucune candidature, excepté celle de Moussa Touati, n’est annoncée. Maintenant que la candidature du chef de l‘Etat se précise avec acuité, avec tout ce qu’elle charriera de soutien, notamment au sein des partis comme l’Alliance, que reste-t-il aux partis de l’opposition pour se prononcer sur la question. A moins que les précédentes élections se reproduiront sans qu’aucun nouveau détail ne vienne embellir la fiesta des élections. Entre des candidats partisans du chef de l’Etat, et ceux qui improviseront un justificatif de participation, un air du déjà-vu plane d’ores et déjà sur les prochaines élections présidentielles. Si l’on se fie aux traditionnels coups de théâtre provoqués par certains responsables politiques algériens, on est en droit de prévoir le sort des élections d’avril prochain. Pour le RCD, la fièvre participationniste qui s’est emparée du chef du Rassemblement, ses appels incessants à une surveillance internationale des élections, le mèneront-il à se porter candidat aux élections ?
Tout porte à croire que Said Sadi sera un potentiel candidat opposé au chef de l’Etat. Mais que l’on songe, du côté de sa formation, à choisir d’être lièvre aux côtés des autres ou constituer un sérieux candidat, en cas d’absence d’une bipolarisation des candidatures, notamment avec le recours aux autres clans activant au sein du régime. Même schéma du côté du Parti des travailleurs, Mme Hanoune, elle aussi en proie à la boulimie participationniste, ne ratera pas le rendez-vous d’avril, quitte à faire dans la figuration. Reste à savoir quel sera la position des dérigeants du FFS, eux qui ont habitué les Algériens au boycott systématique des élections, se joindront-ils à cette course, notamment avec le bloc que le zaïm constitue avec Mehri et Hamrouche, deux grosse pointure issues du régime. De leur côté, les partis microscopiques tels Ahd 54, le MJD et les autres se procureront-ils le ticket pour mieux manifester une existence politique ? L’avenir nous le dira !
Par la Dépêche de Kabylie
Cette annonce qui met fin aux tergiversations liées à la probable candidature du Président ouvrira-t-elle la voie devant d’autres candidats, qui, on le sait bien, attendent que l’arène se débroussaille du poids du suspens qu’on fait peser les cercles connus pour être proches du Président. Pour nombre d’observateurs, l’atermoiement observé par le Président Bouteflika n’est qu’une tactique visant à prendre de court ses potentiels adversaires.
Mais aucune candidature, excepté celle de Moussa Touati, n’est annoncée. Maintenant que la candidature du chef de l‘Etat se précise avec acuité, avec tout ce qu’elle charriera de soutien, notamment au sein des partis comme l’Alliance, que reste-t-il aux partis de l’opposition pour se prononcer sur la question. A moins que les précédentes élections se reproduiront sans qu’aucun nouveau détail ne vienne embellir la fiesta des élections. Entre des candidats partisans du chef de l’Etat, et ceux qui improviseront un justificatif de participation, un air du déjà-vu plane d’ores et déjà sur les prochaines élections présidentielles. Si l’on se fie aux traditionnels coups de théâtre provoqués par certains responsables politiques algériens, on est en droit de prévoir le sort des élections d’avril prochain. Pour le RCD, la fièvre participationniste qui s’est emparée du chef du Rassemblement, ses appels incessants à une surveillance internationale des élections, le mèneront-il à se porter candidat aux élections ?
Tout porte à croire que Said Sadi sera un potentiel candidat opposé au chef de l’Etat. Mais que l’on songe, du côté de sa formation, à choisir d’être lièvre aux côtés des autres ou constituer un sérieux candidat, en cas d’absence d’une bipolarisation des candidatures, notamment avec le recours aux autres clans activant au sein du régime. Même schéma du côté du Parti des travailleurs, Mme Hanoune, elle aussi en proie à la boulimie participationniste, ne ratera pas le rendez-vous d’avril, quitte à faire dans la figuration. Reste à savoir quel sera la position des dérigeants du FFS, eux qui ont habitué les Algériens au boycott systématique des élections, se joindront-ils à cette course, notamment avec le bloc que le zaïm constitue avec Mehri et Hamrouche, deux grosse pointure issues du régime. De leur côté, les partis microscopiques tels Ahd 54, le MJD et les autres se procureront-ils le ticket pour mieux manifester une existence politique ? L’avenir nous le dira !
Par la Dépêche de Kabylie
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