Le dégel commence entre Alger et Paris. Après un échange téléphonique entre les deux présidents ce lundi, un communiqué commun a été publié. Et dedans, on retrouve une annonce. La coopération policière et migratoire va reprendre entre les deux pays. Mais concrètement, que signifie cette reprise des échanges entre la France et l’Algérie ?
Paris entend résoudre les tensions avec Alger "avec exigence et sans aucune faiblesse", a assuré mardi le chef de la diplomatie française, au lendemain d'un entretien entre les présidents français et algérien pour renouer le dialogue après huit mois de crise diplomatique inédite.
Et, comme toujours, après une période de tensions diplomatiques, il est l'heure de tester l'état de la relation par la coopération sécuritaire. En effet, les liens sont censés être toujours actifs, même de façon informelle.
Les échanges entre services de police sont un bon thermomètre pour voir où en sont les deux pays. Paris et Alger ont acté la reprise des contacts entre les préfectures françaises et les consulats algériens. En clair, la place Beauvau va pouvoir à nouveau tenter d’expulser des Algériens considérés comme dangereux et visés par des OQTF.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rend en Algérie ce week-end
Il n'y aura aucune garantie que cela soit un succès, mais l’Algérie convient, ce qui est une avancée, de regarder leur dossier et elle s’engage, si ces ressortissants entrent dans les critères, à accepter leur réadmission.
Une réunion est d’ores et déjà actée dans les prochaines semaines entre les 18 consuls algériens répartis sur le territoire et les 18 préfets. Ce week-end, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rend en Algérie, et le sujet qui sera au cœur des discussions sera le retour possible de l’ambassadeur algérien à Paris. Il avait été rappelé l’été dernier.
Ce déplacement doit préfigurer une éventuelle rencontre entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. "Rien n’est encore fixé, rien n’est exclu", avance prudemment une source diplomatique.
Source : Europe1
Paris entend résoudre les tensions avec Alger "avec exigence et sans aucune faiblesse", a assuré mardi le chef de la diplomatie française, au lendemain d'un entretien entre les présidents français et algérien pour renouer le dialogue après huit mois de crise diplomatique inédite.
Et, comme toujours, après une période de tensions diplomatiques, il est l'heure de tester l'état de la relation par la coopération sécuritaire. En effet, les liens sont censés être toujours actifs, même de façon informelle.
Les échanges entre services de police sont un bon thermomètre pour voir où en sont les deux pays. Paris et Alger ont acté la reprise des contacts entre les préfectures françaises et les consulats algériens. En clair, la place Beauvau va pouvoir à nouveau tenter d’expulser des Algériens considérés comme dangereux et visés par des OQTF.
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rend en Algérie ce week-end
Il n'y aura aucune garantie que cela soit un succès, mais l’Algérie convient, ce qui est une avancée, de regarder leur dossier et elle s’engage, si ces ressortissants entrent dans les critères, à accepter leur réadmission.
Une réunion est d’ores et déjà actée dans les prochaines semaines entre les 18 consuls algériens répartis sur le territoire et les 18 préfets. Ce week-end, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot se rend en Algérie, et le sujet qui sera au cœur des discussions sera le retour possible de l’ambassadeur algérien à Paris. Il avait été rappelé l’été dernier.
Ce déplacement doit préfigurer une éventuelle rencontre entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. "Rien n’est encore fixé, rien n’est exclu", avance prudemment une source diplomatique.
Source : Europe1
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