Est-il justifié par la France d'expulser ce malfrat "Doualemn" pour avoir proféré des exactions à l'encontre d'opposants algériens?
A mon avis, malheureusement non.
Quant à votre position.
- À défaut d’être expulsé de France, l’influenceur algérien « Doualemn » vient d’être condamné, jeudi 6 mars, par le tribunal correctionnel de Montpellier. La peine est de cinq mois de prison avec sursis, contre six mois avec sursis requis par le parquet, pour « provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ». Sur sa chaîne TikTok aux 138 000 abonnés, Boualem Naman avait diffusé, début janvier, une vidéo dans laquelle il promettait à un opposant algérien « une sévère correction ».
Prison ou expulsion ?
Jouant sur les subtilités de la traduction devant le tribunal correctionnel, l’avocat de l’influenceur a tenté de faire passer les propos haineux pour une forme de second degré. Mais la présidente du tribunal a invalidé, en deux points, l’hypothèse d’un trait d’humour de la part du tiktokeur qui a reconnu s’être « emporté » : primo, « l’emploi d’un terme qu’il explique signifier “donner des gifles ou des fessées” » caractérise « l’appel à commettre des violences ». Secundo, la cible de la diatribe vidéo est « une personne identifiable ». Le tribunal a donc tenu à formuler un « avertissement » contre lequel l’avocat du prévenu a déclaré faire appel.
Parallèlement, le 12 mars prochain, une commission d’expulsion (“comex”) composée de trois magistrates devrait se prononcer sur le souhait des autorités françaises de procéder à l’expulsion de Doualemn…
Jeune Afrique (extraiits)
A mon avis, malheureusement non.
Quant à votre position.
- À défaut d’être expulsé de France, l’influenceur algérien « Doualemn » vient d’être condamné, jeudi 6 mars, par le tribunal correctionnel de Montpellier. La peine est de cinq mois de prison avec sursis, contre six mois avec sursis requis par le parquet, pour « provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ». Sur sa chaîne TikTok aux 138 000 abonnés, Boualem Naman avait diffusé, début janvier, une vidéo dans laquelle il promettait à un opposant algérien « une sévère correction ».
Prison ou expulsion ?
Jouant sur les subtilités de la traduction devant le tribunal correctionnel, l’avocat de l’influenceur a tenté de faire passer les propos haineux pour une forme de second degré. Mais la présidente du tribunal a invalidé, en deux points, l’hypothèse d’un trait d’humour de la part du tiktokeur qui a reconnu s’être « emporté » : primo, « l’emploi d’un terme qu’il explique signifier “donner des gifles ou des fessées” » caractérise « l’appel à commettre des violences ». Secundo, la cible de la diatribe vidéo est « une personne identifiable ». Le tribunal a donc tenu à formuler un « avertissement » contre lequel l’avocat du prévenu a déclaré faire appel.
Parallèlement, le 12 mars prochain, une commission d’expulsion (“comex”) composée de trois magistrates devrait se prononcer sur le souhait des autorités françaises de procéder à l’expulsion de Doualemn…
Jeune Afrique (extraiits)
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