L’influenceur, de son vrai nom Ami Boualem et âgé de 59 ans, est donc libre. Le ministère de l’Intérieur va faire appel de cette décision.
L’imbroglio autour de « Doualemn » continue. L’obligation de quitter le territoire français (OQTF) de l’influenceur algérien a été annulée par le tribunal administratif de Melun, a appris Le Parisien de source proche du dossier, confirmant une information d’Europe 1. La justice française avait déjà suspendu son expulsion le 29 janvier dernier.
Saisi en urgence, le juge a « enjoint à l’autorité préfectorale de réexaminer la situation de l’intéressé dans un délai de trois mois et de lui délivrer une autorisation provisoire de séjour durant le temps de ce réexamen », a indiqué le tribunal dans un communiqué.
« Le tribunal administratif vient d’annuler les décisions d’obligations de quitter le territoire, fondement du placement en rétention de Doualem », écrivent ses avocates Marie David-Bellouard et Julie Gonidec dans un communiqué. « Ces décisions prises le 29 janvier, quelques heures seulement après la suspension de la décision d’expulsion initiale, avaient pour unique objectif de le maintenir enfermé ».
Beauvau veut poursuivre la procédure d’expulsion
« Nous dénonçons une rétention illégale depuis le 29 janvier dernier et saluons une décision logique qui y met un terme », poursuivent-elles. L’influenceur âgé de 59 ans, de son vrai nom Ami Boualem, est donc libre.
Le ministère de l’Intérieur va faire déposer un appel, qui sera non suspensif, de cette décision. Il compte également poursuivre la procédure d’expulsion de « Doualemn », a appris Le Parisien auprès de l’entourage de Bruno Retailleau.
leparisien.fr/
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