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Algérie: huit militants liés au Hirak placés en détention provisoire

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    Algérie: huit militants liés au Hirak placés en détention provisoire

    El Ahram Vendredi, 19 juillet 2024




    Le Hirak avait démarré en février 2019 par des manifestations pacifiques s'opposant à une cinquième candidature du président Abdelaziz Bouteflika (déchu en avril 2019 et décédé en septembre 2021), avant de s'élargir à des revendications de réformes politiques et de libertés accrues.









    Huit militants en lien avec le mouvement de contestation du Hirak en Algérie ont été placés jeudi en détention provisoire, et six autres relâchés mais sous contrôle judiciaire, après leur audition par un juge à Alger, a indiqué vendredi l'une de leurs avocats.
    L'enseignante universitaire, Mira Mokhnache, figure connue de la défense des droits humains et sept autres militants ont été placés sous mandat de dépôt par un juge d'instruction du pôle spécialisé du tribunal de Sidi M'Hamed à Alger, a précisé Me Fetta Sadat sur sa page Facebook.

    Ils sont poursuivis en vertu d'un article du code pénal en lien avec les questions terroristes, selon l'avocat Mostafa Bouchachi, cité par le site d'information Interlignes. Les personnes sous contrôle judiciaire incluent Yuva Menguellet, un lanceur d'alerte de 16 ans qui documente la situation des détenus d'opinion sur Facebook.

    Depuis son adoption en juin 2021, cet article, dont au moins deux rapporteurs de l'ONU ont réclamé la révision, a été "amplement" invoqué par les autorités pour engager des poursuites contre des militants, des défenseurs des droits et des journalistes pour des "crimes" liés au "terrorisme", selon des ONG.

    Les militants avaient été interpellés entre le 8 et le 15 juillet et placés en garde à vue à Béjaïa (250 km au nord-est d'Alger) avant d'être transférés à Alger.

    Parmi ceux qui ont été écroués figure un détenu du Hirak, sorti de prison le 15 juin après avoir purgé une peine de trois ans, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

    Un autre interpellé, Me Sofiane Ouali, membre du collectif d'avocats des détenus du Hirak, a été remis en liberté, selon Me Sadat.

    Le Hirak avait démarré en février 2019 par des manifestations pacifiques s'opposant à une cinquième candidature du président Abdelaziz Bouteflika (déchu en avril 2019 et décédé en septembre 2021), avant de s'élargir à des revendications de réformes politiques et de libertés accrues.

    Selon le CNLD, des dizaines de personnes en lien avec le Hirak ou la défense des libertés individuelles, sont encore emprisonnées en Algérie.

    En février, Amnesty International a estimé que cinq ans après cette mobilisation, le pouvoir algérien continuait de "réprimer les droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique", en "ciblant les voix critiques de la dissidence".

    Le 7 septembre se tiendra en Algérie une élection présidentielle pour laquelle le chef d'Etat actuel Abdelmajid Tebboune est donné grand favori.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    la chasse aux sorcières continue j'ai oublié c'est la nouvelle Algérie de tozboune

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