La Communauté algérienne établie au Canada et en Amérique du Nord a répondu favorablement à un appel à manifestation du gouvernement algérien pour apporter leur expertise dans le domaine de la construction aéronautique et la lutte contre les feux de forêts.
Intervenant, jeudi, sur les ondes de la Radio nationale, Hamza Benzerrouk, membre de la Communauté algérienne établie au Canada, expert et docteur en Ingénierie aéronautique, présent à 55e Foire internationale d'Alger (FIA), s'est d'abord félicité de la « nette amélioration » du climat des affaires qui, a-t-il dit « attire de plus en plus d'Algériens expatriés qui veulent se mettre au service de leur pays ». L'expert algérien a également indiqué que l'objectif est de « convaincre, via les représentations diplomatiques et consulaires, les compétences algériennes installées en Amérique du Nord à apporter leur savoir-faire à leur pays d'origine ».
Revenant sur le premier séminaire algéro-canadien sur la lutte contre les feux de forêts, organisé à Alger en 2022, en collaboration directe avec plusieurs départements et institutions de l'Etat pour mettre en pratique les moyens les plus efficaces pour lutter contre les feux de forêts, il a assuré que « le point positif tiré de ce séminaire algéro-canadien est qu'il a déclenché une prise de conscience générale sur la nécessité de coordonner les efforts pour augmenter la résilience du pays face aux aléas naturels et les risques qu'ils portent », a-t-il souligné.
Au sujet des moyens aériens utilisés dans le lutte contre les incendies de forêts, l'expert algérien a estimé que l'arrêt de la construction des bombardiers d'eau de type « Canadair », « nous oblige à nous tourner vers d'autres moyens puisque l'Algérie a des ingénieurs et des techniciens en aéronautique de haut niveau, en plus qu'elle dispose aussi d'un pavillon d'appareils qui sont tout à fait transformables en appareils de lutte anti-incendie, en milieu ouvert ». Concernant les moyens mobilisés pour la lutte contre les feux de forêts, durant la saison estivale, en cours, avec 12 avions bombardiers d'eau de type « Tractor », l'invité de la Radio a estimé que l'Algérie est le pays « parmi les mieux préparés dans le Bassin méditerranéen pour faire face à ce risque, sauf qu'il faudra s'adapter très vite aux évolutions technologiques avec ce nouveau phénomène des méga-feux de forêts qui nécessitent des moyens beaucoup plus lourds », a-t-il argumenté, plaidant pour la mise en œuvre, à travers un projet pilote, d'une plateforme aéronautique algérienne avec la transformation d'avions en bombardiers d'eau d'une capacité minimum de 15.000 litres, une modification qui peut se faire en 90 jours seulement, a-t-il révélé.
« Aujourd'hui, ce que nous proposons en tant qu'experts aéronautiques, c'est de commencer à modifier des avions comme des Hercule C-130 ou des Boeings 737 cargo, en fin de vie, en bombardiers d'eau, avec une plus grande capacité de stockage et de rayon d'action », a encore indiqué l'expert algérien, ajoutant que des drones, fabriqués en Algérie, « peuvent également être utilisés pour la détection et la surveillance des feux de forêts, avec un développement plus soutenu du système d'information géographique ».
lequotidien-oran
Intervenant, jeudi, sur les ondes de la Radio nationale, Hamza Benzerrouk, membre de la Communauté algérienne établie au Canada, expert et docteur en Ingénierie aéronautique, présent à 55e Foire internationale d'Alger (FIA), s'est d'abord félicité de la « nette amélioration » du climat des affaires qui, a-t-il dit « attire de plus en plus d'Algériens expatriés qui veulent se mettre au service de leur pays ». L'expert algérien a également indiqué que l'objectif est de « convaincre, via les représentations diplomatiques et consulaires, les compétences algériennes installées en Amérique du Nord à apporter leur savoir-faire à leur pays d'origine ».
Revenant sur le premier séminaire algéro-canadien sur la lutte contre les feux de forêts, organisé à Alger en 2022, en collaboration directe avec plusieurs départements et institutions de l'Etat pour mettre en pratique les moyens les plus efficaces pour lutter contre les feux de forêts, il a assuré que « le point positif tiré de ce séminaire algéro-canadien est qu'il a déclenché une prise de conscience générale sur la nécessité de coordonner les efforts pour augmenter la résilience du pays face aux aléas naturels et les risques qu'ils portent », a-t-il souligné.
Au sujet des moyens aériens utilisés dans le lutte contre les incendies de forêts, l'expert algérien a estimé que l'arrêt de la construction des bombardiers d'eau de type « Canadair », « nous oblige à nous tourner vers d'autres moyens puisque l'Algérie a des ingénieurs et des techniciens en aéronautique de haut niveau, en plus qu'elle dispose aussi d'un pavillon d'appareils qui sont tout à fait transformables en appareils de lutte anti-incendie, en milieu ouvert ». Concernant les moyens mobilisés pour la lutte contre les feux de forêts, durant la saison estivale, en cours, avec 12 avions bombardiers d'eau de type « Tractor », l'invité de la Radio a estimé que l'Algérie est le pays « parmi les mieux préparés dans le Bassin méditerranéen pour faire face à ce risque, sauf qu'il faudra s'adapter très vite aux évolutions technologiques avec ce nouveau phénomène des méga-feux de forêts qui nécessitent des moyens beaucoup plus lourds », a-t-il argumenté, plaidant pour la mise en œuvre, à travers un projet pilote, d'une plateforme aéronautique algérienne avec la transformation d'avions en bombardiers d'eau d'une capacité minimum de 15.000 litres, une modification qui peut se faire en 90 jours seulement, a-t-il révélé.
« Aujourd'hui, ce que nous proposons en tant qu'experts aéronautiques, c'est de commencer à modifier des avions comme des Hercule C-130 ou des Boeings 737 cargo, en fin de vie, en bombardiers d'eau, avec une plus grande capacité de stockage et de rayon d'action », a encore indiqué l'expert algérien, ajoutant que des drones, fabriqués en Algérie, « peuvent également être utilisés pour la détection et la surveillance des feux de forêts, avec un développement plus soutenu du système d'information géographique ».
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