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Présidentielle : L’épreuve des signatures de parrainage

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    Le président de l'ANIE, Mohamed Charfi.

    La course à la candidature à la présidentielle du 7 septembre prochain semble avoir démarré sur les chapeaux de roues. Jusqu’à mardi, 14 prétendants à cette échéance électorale ont déjà retiré, auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), pas moins d’un million de formulaires de signature de parrainage. C’est ce qu’a fait savoir, hier, le président de l’ANIE, Mohamed Charfi.


    C’est donc une course contre la montre pour les candidats, qui doivent récolter un nombre important de signatures exigées, ce qui avait déjà constitué un véritable obstacle pour certains qui se sont présentés aux précédentes échéances. La loi électorale exige de chaque candidat de récolter au moins 60 000 signatures d’électeurs, qui doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas, à raison de 1 500 signatures au minimum dans chacune des wilayas.

    A défaut, les candidats ont l’alternative de récolter au moins 600 signatures de membres élus d’Assemblées populaires communales, de wilaya ou de parlementaires, réparties au moins à travers 25 wilayas. Toujours selon la loi électorale, les candidats à la présidentielle disposent d’un délai de 40 jours pour déposer leurs dossiers de candidature auprès de l’ANIE, qui comprend, outre un diplôme universitaire et le récépissé d’une caution de 250 000 DA déposée auprès du Trésor public, d’autres pièces administratives à joindre, en vertu des dispositions de la loi fondamentale du pays.

    Après avoir détaillé ces formalités, le président de l’ANIE a révélé que le corps électoral national a atteint 24 millions d’électeurs, dont un million d’électeurs issus de la diaspora algérienne, et ce lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale. S’exprimant sur la révision exceptionnelle des listes électorales, qui a débuté hier, M. Charfi a indiqué que les commissions légalement qualifiées ont la charge de la révision desdites listes « de manière légale et ordonnée », avant de rappeler que cette opération se poursuivra jusqu’au 27 juin, tel que spécifié par le décret présidentiel convoquant le corps électoral.

    Cette révision exceptionnelle des listes électorales sera supervisée par l’ANIE, à qui incombe, selon la loi organique relative au régime électoral, la responsabilité de « tenir, conformément à la législation en vigueur, un fichier national des électeurs composé de l’ensemble des listes électorales des communes et des postes diplomatiques et consulaires ». L’opération concerne les 1 541 communes que compte le pays ainsi que les représentations consulaires à l’étranger, pour permettre à la communauté nationale installée à l’étranger de participer au prochain rendez-vous électoral.

    Dans le même contexte, M. Charfi a souligné le droit des candidats à la prochaine élection présidentielle d’accéder aux listes électorales après l’annonce, par la Cour constitutionnelle, de la liste électorale finale, et ce afin d’assurer l’intégrité et la transparence du processus électoral.

    D’autre part, M. Charfi a révélé que l’Autorité qu’il préside a décidé de s’orienter vers une « supervision participative » du prochain processus électoral, et ce en impliquant les partis politiques, les représentants des candidats et les représentants de la société civile. L’objectif, a-t-il tenu à souligner, est d’assurer une bonne supervision de l’opération de vote. « La démocratie participative est le meilleur moyen de prouver la crédibilité des processus électoraux », a assuré M. Charfi, avant de rassurer sur le fait que toutes les conditions nécessaires à la réussite de l’organisation de l’élection sont réunies.


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