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Algérie : une artiste franco-algérienne de 60 ans détenue pour une chanson de soutien au mouvement du Hirak

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    Algérie : une artiste franco-algérienne de 60 ans détenue pour une chanson de soutien au mouvement du Hirak


    Djamila Bentouis, 60 ans, était venue de France faire ses adieux à sa mère mourante lorsqu’elle aurait été arrêtée par les autorités algériennes. Elle est détenue depuis début mars.

    Par Le Parisien
    Le 1 avril 2024 à 19h25



    Une artiste franco-algérienne a été arrêtée en Algérie pour une chanson de soutien au Hirak.


    Elle est accusée d’« appartenance à une organisation terroriste ». Une artiste franco-algérienne est en détention depuis début mars en Algérie en lien avec une chanson qu’elle avait composée pendant le mouvement de contestation du Hirak, a indiqué lundi une ONG de défense des droits humains.
    Djamila Bentouis, 60 ans, mère de trois enfants, était venue de France faire ses adieux à sa mère mourante et a été interrogée à son arrivée à l’aéroport d’Alger le 25 février puis de nouveau les jours suivants avant d’être placée en détention le 3 mars, a précisé la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme LADDH, sur sa page Facebook. La détention de Djamila Bentouis a également été rapportée par le Comité national de défense des détenus (CNLD).
    Selon ces sources, l’incarcération de Djamila Bentouis a été confirmée le 13 mars. Elle est poursuivie pour « appartenance à une organisation terroriste active à l’intérieur et à l’extérieur du pays », « atteinte à la sécurité et à l’unité nationale » et « incitation à attroupement non armé ». « Ces accusations s’appuient sur des interprétations des paroles de la chanson qu’elle a écrite et chantée pendant les manifestations de solidarité au Hirak en Algérie », qui « dénonçait les arrestations et la répression qui s’était abattue sur les activistes », ont souligné les deux ONG.


    Intensification de la « répression »

    Le Hirak avait démarré en février 2019 par des manifestations pacifiques s’opposant à une cinquième candidature du président Abdelaziz Bouteflika (déchu en avril 2019 et décédé en septembre 2021), avant de s’élargir à des revendications de réformes politiques et de libertés accrues.

    En février, Amnesty International a dénoncé une intensification de « la répression de la dissidence pacifique » en Algérie, appelant à « libérer toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association ». Selon le CNLD, 228 personnes en lien avec le Hirak ou la défense des libertés individuelles, sont encore emprisonnées en Algérie.



    ....
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

  • #2
    « appartenance à une organisation terroriste active à l’intérieur et à l’extérieur du pays », « atteinte à la sécurité et à l’unité nationale » et « incitation à attroupement non armé »
    Elle ne serait pas espionne et traitre à la nation, en plus?

    Honte au régime algérien ! Halte à l'état policier !
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #3
      Oui honte, à ce régime inhumain

      Commentaire

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