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COP28 : ce qu’il faut retenir

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    COP28 : ce qu’il faut retenir


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    TwitterLes 200 pays participant à la conférence des Nations unies sur le climat à Dubaï ont conclu mercredi un accord qualifié par le président de la COP28 d'”historique”, puisqu’il évoque pour la première fois une “transition” progressive vers un abandon des énergies fossiles, grandement responsables du réchauffement climatique.

    Même si le COP28 a été présidée par un magnat du pétrole émirati et plusieurs patrons de multinationales d’hydrocarbures ont défilé durant des jours à la Conférence des nations unies sur le climat, c’est quand même la première fois qu’une résolution unanime pour appeler à “abandonner les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques, de manière juste, ordonnée et équitable… afin d’atteindre (l’objectif de) zéro émission nette d’ici 2050, conformément (aux préconisations de) la science”.

    Une telle promesse ne va évidemment pas se traduire à court terme par une réduction de la consommation de pétrole, ou une baisse des prix. Mais si elle se traduit par des changements progressifs de politiques des États et par une réorientation des investissements, cela devrait déboucher sur une transformation majeure du système énergétique mondial.
    Pas si vite !


    L’accord est un compromis et pour arracher le feu vert des pays producteurs de pétrole et de gaz, hostiles à toute mention de sortie progressive des énergies fossiles, il a fallu leur faire des concessions.

    Parmi les mesures que les pays sont invités à prendre pour lutter contre le changement climatique figure la suivante : “Accélérer le développement des technologies à émissions nulles et faibles, y compris, entre autres, les technologies renouvelables, nucléaires, de réduction et d’élimination telles que le captage, l’utilisation et le stockage du carbone.”

    Le captage du carbone existe depuis longtemps, mais il reste très coûteux à mettre en place dans certains secteurs, et il n’a jamais été prouvé qu’il pourrait représenter une réponse à l’urgence climatique au niveau mondial.

    L’hypothèse d’améliorations dans ce domaine reste néanmoins le principal argument avancé par les pays producteurs de pétrole pour défendre la poursuite de leurs activités. Selon une source de Reuters au fait du dossier, l’Arabie saoudite – chef de file de facto de l’Opep pendant les négociations – a insisté pour que les pays disposent d’un “menu” d’actions possibles pour que chacun puisse suivre sa propre voie.
    Où est l’argent ?


    Même les délégations les plus satisfaites de l’accord conclu mercredi reconnaissent que c’est là que le bât blesse. Aucun financement supplémentaire n’a notamment été prévu pour aider les pays en développement à faire face au coût énorme de l’abandon progressif des combustibles fossiles.

    L’accord ne prévoit pas davantage le déblocage des fonds nécessaires pour aider les pays pauvres et vulnérables aux conséquences du changement climatique à s’y adapter.

    “L’adaptation est vraiment une question de vie ou de mort”, a souligné l’envoyé du Bangladesh pour le climat, Saber Hossain Chowdhury. “Nous ne pouvons pas faire de compromis sur l’adaptation. Nous ne pouvons pas faire de compromis sur les vies et les moyens de subsistance.”

    Ces questions devront pourtant attendre. Elles pourraient figurer au programme de la COP29 l’année prochaine à Bakou, en Azerbaïdjan, autre pays producteur de pétrole et de gaz.

    Une avancée a néanmoins été obtenue dès le début des négociations à Dubaï, avec l’annonce de la création d’un fonds “Pertes et dommages” destiné à aider les pays pauvres à faire face aux catastrophes naturelles dues au dérèglement du climat.
    L’objectif de 1,5°C encore atteignable ?


    L’Union européenne, les États-Unis et de nombreux pays se sont dit globalement satisfaits du résultat des négociations, estimant que l’accord conclu à Dubaï maintient une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus de la moyenne préindustrielle.

    Y parvenir sera cependant très difficile : il faudrait réduire les émissions de CO2 de près de moitié en seulement six ans, et atteindre zéro émission nette d’ici 2050.

    Le projet appelle les pays à le faire, mais l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), qui risquent d’être submergés par la hausse du niveau de la mer résultant du réchauffement climatique, craint qu’il n’en soit rien, vu le retard déjà pris en la matière.

    La représentante de l’AOSIS à Dubaï, Anne Rasmussen, des îles Samoa, a déclaré à la fin de la COP que l’accord n’avait pas réussi à apporter “la correction de cap nécessaire” à une telle ambition.

  • #2
    Le réchauffement climatique n'a que des avantages pour les pays riches douceur du climat végétation luxuriante et exploitations de vaste territoires jusque la impossible au détriment de la sécheresse du tiers monde les laisser pour compte.

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    • #3


      PRODUCTION DE PÉTROLE BRUT - LISTE
      Monde Europe Amérique Asie Afri
      Pays Dernier Précédent Ur
      États-Unis 13236 13053 BE
      Russie 9935 9985 BE
      Arabie Saoudite 88,18 8940 BE
      Canada 4682 4642 BE
      Chine 4114 4077 BE
      Irak 4093 4189 BE
      Brésil 3462 3513 BE
      Iran 3128 3121 BE
      Émirats Arabes 2894 2892 BE
      Koweit 2548 2548 BE
      Mexique 1943 1919 BE
      Norvège 1813 1854 BE
      Kazakhstan 1701 1753 BE


      PRODUCTION DE PÉTROLE BRUT - LISTE
      Monde Europe Amérique Asie Afri
      Kazakhstan 1701 1753

      BE
      Qatar 1322 1322

      BE
      Nigeria 1250 1351

      BE
      Libye 1206 1188

      BE
      Angola 1084 1147

      BE
      Oman 1041 1038

      BE
      Algérie 960 961

      BE
      Venezuela 801 786

      BE
      Colombie 782 782

      Argentine

      622
      617

      BE
      Dernière modification par Raco, 15 décembre 2023, 10h09.

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      • #4


        PRODUCTION DE PÉTROLE BRUT - LISTE
        Monde Europe Amérique Asie Afri
        Azerbaïdjan 617 618

        BE
        Inde 597 621

        BE
        Indonésie 585 603

        BE
        Royaume-Uni 573 656

        BE
        Égypte 570 566

        BE
        Equateur 481 478

        BE
        Malaisie 452 501

        BE
        Australie 281 262

        BE
        République Du 253 265

        BE
        Gabon 218 217

        BE
        Turkménistan 191 191

        BE
        Bahrein 190 118

        BE
        Vietnam 170 174

        BE



        PRODUCTION DE PÉTROLE BRUT - LISTE
        Monde Europe Amérique Asie Afri
        Bahrein 190 118

        BE
        Vietnam 170 174

        BE
        Soudan 157 157

        Ghana

        155
        156

        BE
        Thaïlande 134 137

        BE
        Tchad 125 124

        BE
        Syrie 95 95

        BE
        Italie 87 84

        BE
        Pakistan 83 83

        BE
        Brunei 81 91

        BE
        Turquie 77 79

        BE
        Danemark 64 54

        BE
        Roumanie 59 59

        BE
        Dernière modification par Raco, 15 décembre 2023, 10h25.

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        • #5
          PRODUCTION DE PÉTROLE BRUT - LISTE
          Monde Europe Amérique Asie Afri
          Cameroun 53 54 BE
          Guinée Équator 53 54 BE
          Trinité-Et-Tobay 53 52 BE
          Pérou 40 41 BE
          Tunisie 33 33 BE
          Allemagne 32 33 BE
          Papouasie-Nou 32 32 BE
          Ouzbékistan 32 33 BE
          Cuba 30 30 BE
          Biélorussie 29 30 BE
          Côte d'Ivoire 29 29 BE
          Pays-Bas 25 25 BE
          Bolivie 22 23 BE

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