Après le règne des généraux, les colonels effectuent un retour remarquable au sein des postes de commandement clés de l’Armée nationale populaire (ANP). Dernière nomination en date : le remplacement il y a quelques jours du général Layachi Grid par le colonel Naïm Hakiki à la tête de la Garde républicaine, l’une des institutions clé de l’Etat.
]Même si le colonel Hakiki est intérimaire –en attenant la nomination d’un véritable remplaçant qui pourrait intervenir le 5 juillet-, il demeure que le président Bouteflika a choisi un colonel pour ce poste. Le chef de l'Etat avait déjà montré sa préférence pour les colonels en 2007 lors du mouvement qu'il avait effectué à la tête de quatre régions militaires sur les six que compte le pays. Depuis juillet 2007, en effet, trois régions militaires sur six sont dirigées par des colonels, sur décision du président Bouteflika.La première région militaire est passée entre les mains du colonel Abdelkader Benzekhroufa après avoir été commandée par le général Rachid Zouine. Pour la troisième région, le colonel Mohamed Aouad a été remplacé par le colonel Mostefa Chakour et le colonel Noureddine Hambli avait pris la place du général Oualid Salaa à la tête de la 5e région militaire. La 6e région est restée aux mains d'un général.
Certes, il est encore très tôt pour tirer des conclusions sur ces changements, le choix des colonels pour occuper des postes clés au sein de l’armée a au moins un avantage : il montre une volonté de rajeunissement de l’ANP et peut-être un souhait de rompre avec l’image d’une « Algérie des généraux » qui colle au pays depuis maintenant près de 20 ans
TSA.
]Même si le colonel Hakiki est intérimaire –en attenant la nomination d’un véritable remplaçant qui pourrait intervenir le 5 juillet-, il demeure que le président Bouteflika a choisi un colonel pour ce poste. Le chef de l'Etat avait déjà montré sa préférence pour les colonels en 2007 lors du mouvement qu'il avait effectué à la tête de quatre régions militaires sur les six que compte le pays. Depuis juillet 2007, en effet, trois régions militaires sur six sont dirigées par des colonels, sur décision du président Bouteflika.La première région militaire est passée entre les mains du colonel Abdelkader Benzekhroufa après avoir été commandée par le général Rachid Zouine. Pour la troisième région, le colonel Mohamed Aouad a été remplacé par le colonel Mostefa Chakour et le colonel Noureddine Hambli avait pris la place du général Oualid Salaa à la tête de la 5e région militaire. La 6e région est restée aux mains d'un général.
Certes, il est encore très tôt pour tirer des conclusions sur ces changements, le choix des colonels pour occuper des postes clés au sein de l’armée a au moins un avantage : il montre une volonté de rajeunissement de l’ANP et peut-être un souhait de rompre avec l’image d’une « Algérie des généraux » qui colle au pays depuis maintenant près de 20 ans
TSA.
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