Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Italiens, les amis de Tebboune, aident Israël à s’implanter en Libye après avoir berné l'Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Italiens, les amis de Tebboune, aident Israël à s’implanter en Libye après avoir berné l'Algérie

    Nouvelle bombe géopolitique dans un pays voisin de l'Algérie. En Libye, des rélévations israéliennes sur un rapprochement discuté secrètement entre des dirigeants libyens avec Israël ont provoqué un véritable scandale d'Etat. Najla Al-Mangoush, chef de la diplomatie libyenne, et Eli Cohen, chef de la diplomatie israélienne, se sont effectivement croisés en Italie, où ils ont évoqué, selon le ministre des affaires étrangères israélien, une reprise des relations diplomatiques entre leurs deux pays.

    "Nous avons discuté de la possibilité d'une coopération entre les pays et de l'aide israélienne à des fins humanitaires", a affirmé Eli Cohen. Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a rencontré la semaine dernière son homologue libyenne Najla Mangoush.

    La réunion, qui a eu lieu à Rome, en Italie, avec la médiation du ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, est la toute première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays, a certifié la diplomatie israélienne. A Tripoli, ces fuites ont provoqué un séisme puisque le chef du gouvernement libyen a suspendu sa ministre des affaires étrangères, Najla Al-Mangoush. Mme Mangoush « est suspendue provisoirement » et soumise à une « enquête administrative » par une commission présidée par la ministre de la justice, a annoncé le gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah dimanche soir dans un communiqué.

    Mais force est de constater que dans ce dossier qui vire au scandale diplomatique, l'Italie a joué un rôle majeur. Les dirigeants italiens ont orchestré dans les coulisses le rapprochement d'Israël avec les dirigeants libyens.

    Et pourtant, le gouvernement italien est un allié et partenaire important du régime d'Abdelmadjid Tebboune. En 2022, le régime Tebboune avait concédé des privilèges stratégiques pour permettre à l'Italie d'obtenir des volumes supplémentaires de gaz naturel produit en Algérie. La compagnie italienne des hydrocarbures ENI a obtenu des privilèges illicites pour exploiter des projets pétroliers ou gaziers importants en Algérie. Abdelmadjid Tebboune a construit une relation privilégiée avec Rome où il avait séjourné à la fin du mois de mai 2022. Et pendant ce temps-là, les italiens composaient avec les israéliens pour les aider à s'implanter en Libye, grand voisin de l'Algérie, sans tenir compte des menaces qu'une telle implantation fait peser sur les intérêts géostratégiques suprêmes de l'Algérie.

    Les Italiens ont donc bien berné Abdelmadjid Tebboune en obtenant de lui tous les avantages qu'ils recherchaient tout en soutenant la percée d'Israël au Maghreb jusqu'à la porte de l'Algérie.


  • #2
    sacrés ticounes.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #3
      Les Italiens, les amis de Tebboune, aident Israël à s’implanter en Libye après avoir berné l'Algérie
      mdr , on verra bien, l'avenir proche nous le dira si c'est vraiment ça ou pas , si c'est Tebboune qui trompe le peuple ou si c'est les italiens qui trompent l'Algérie
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

      Commentaire


      • #4
        sacrés italiens uomini

        Commentaire


        • #5
          Arrivederci...

          100% prévisible, apres le camouflet de l'Espagne, voila l'Italie, annoncée comme grande alliée européen par Tebboune, qui apres avoir signé des contrats long terme pour du gaz quasi-gratuit, l'Italie a decidé de s'occuper de ses interets. laaa toubali...

          C'est en train de devenir une grande déconfiture pour le Tebboune. Rien ne lui va.
          Dernière modification par ayoub7, 28 août 2023, 23h29.
          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

          Commentaire


          • #6
            Les Libyens ont montré qu'ils étaient des rjal et la petite ministre est en fuite.
            pas comme les tites....suivez mon regard
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

            Commentaire


            • #7
              Les italiens ne sont pour rien. C'est un coup tordu des américains (CIA)

              Visiblement la réunion avec le ministre des AE israélien, été préparée avec le gouvernement Doubeibeh grâce à l'entremise des USA et ce à la suite de la visite du patron de la CIA à Tripoli

              Ils ont tout prévu, sauf la réaction violente de la rue contre la normalisation



              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

              Commentaire


              • #8
                Petit article pour comprendre.
                Leçon de géopolitique de l'énergie : le gaz d'Israël a dix ans

                Le champ Léviathan, deuxième plus grand champ de la Méditerranée orientale après Zohr dans la zone économique exclusive de l'Égypte, est en production officielle depuis le 21 décembre 2019. (Crédits : Reuters)ANALYSE. Alors que l'Union européenne (UE)E s'efforce d'imposer une énergie coûteuse, Israël et le reste du monde continuent de croire en une énergie abondante et bon marché. L'Italie de Giorgia Meloni aussi. Par Samuel Furfari (*), Professeur en géopolitique de l'énergie, Haut fonctionnaire de la Commission européenne en retraite, Docteur en Sciences appliquées, ingénieur polytechnicien.L'Union européenne (UE) tente d'imposer en dépit du bon sens l'impossible transition énergétique, c'est-à-dire l'abandon rapide et quasi total des énergies fossiles. Lors de l'édition 2022 de Davos, en pleine guerre d'Ukraine, le président de la Commission a déclaré que nous n'avions pas besoin de pétrole et gaz.


                Certains États membres, la France en tête, ont compris que l'avenir de la production d'électricité passait par le nucléaire, mais d'autres, l'Allemagne, l'Autriche et le Luxembourg, dont le ministre compétent est un antinucléaire notoire, s'y opposent farouchement. Le dernier lapin dans le chapeau du prestidigitateur de Bruxelles-Strasbourg est l'électrocarburant, qui n'existe pas aujourd'hui et qui n'existera pas tant que l'UE n'aura pas créé un mur économique avec le reste du monde.

                Comment Bruxelles-Strasbourg en est-elle arrivée à ce gâchis dont il est impossible de sortir sans perdre la face ? Il faudra attendre les élections européennes de mai 2024 pour voir un éventuel revirement, mais plus le temps passe, plus le reste du monde nous devance.
                Israël participe à la révolution énergétique



                Le 1er avril 2023, cela fera exactement dix ans qu'Israël est devenu un producteur de gaz naturel avec le début de la production du gisement en mer de Tamar, à 80 km à l'ouest de Haïfa.
                C'était la société texane de taille moyenne Noble Energy qui dirigeait ce projet.
                Au début, aucune grande entreprise ne voulait s'aventurer dans les eaux israéliennes de peur de subir des répercussions de la part des pays arabes, mais aussi parce qu'elles ne pensaient pas que le potentiel des hydrocarbures de la mer du Levant allait être significatif d'un point de vue géopolitique.

                Pourtant, c'est l'US Geological Survey qui a signalé le potentiel de cette région. À l'époque, ils sont venus m'en parler à la Commission européenne. Il convient de noter que ce changement important a conduit Chevron à acheter Noble Energy pour 5 milliards d'euros en juillet 2022. D'ailleurs Chevron vient d'annoncer qu'il va construire un troisième gazoduc reliant le site de Tamar à la cote afin d'augmenter la capacité. TotalEnergies, ExxonMobil, ENI et les autres grands se lancent dans la course aux hydrocarbures en Méditerranée.

                Le champ Léviathan, deuxième plus grand champ de la Méditerranée orientale après Zohr dans la zone économique exclusive de l'Égypte, est en production officielle depuis le 21 décembre 2019.

                Grâce au savoir-faire géopolitique d'Amos Hochstein, l'émissaire en géopolitique énergétique des administrations Obama et Biden, Karish, le gisement israélien situé près de la frontière maritime avec le Liban, entrera également en production.

                Hochstein a pu négocier un accord entre Israël et le Liban — avec l'accord du Hezbollah — pour que le Liban gère le gisement de Qanah, qui chevauche les deux zones économiques exclusives. Bruxelles-Strasbourg est aux abonnés absents lorsqu'il s'agit de géopolitique de l'énergie.


                Tout cela semble passionnant, mais il faut savoir qu'Israël travaille sur ces projets depuis un quart de siècle. Dans la géopolitique de l'énergie, l'unité de temps est la décennie, l'unité de compte est le milliard et l'unité d'espace est le monde.
                Il est impossible dans le domaine de l'énergie, si crucial pour la vie économique et la vie tout court — l'énergie, c'est la vie — que quiconque ait raison tout seul. Bruxelles-Strasbourg l'a malheureusement oublié.

                L'un des pionniers de l'investissement israélien dans ces projets est le groupe Delek.
                L'une de ses filiales est devenue NewMed Energy en février 2022. Il n'est pas exagéré de dire que cette entreprise a contribué à changer le cours de l'histoire.
                Les Arabes investissent dans la production de gaz en Israël


                En effet, non seulement Israël exporte son gaz vers l'Égypte et la Jordanie, mais les Arabes investissent dans l'énergie en Israël. Depuis 2021, Mubadala Investment Co, un fonds d'Abu Dhabi, possède 22 % du champ de Tamar que Delek lui a vendu. Cette semaine, on a appris que l'Abu Dhabi National Oil Corporation (ADNOC),
                la compagnie nationale des Émirats arabes unis, allait également investir en Israël.
                Le géant BP et ADNOC veulent investir 2 milliards de dollars pour développer la production de Léviathan. Or, BP proclame depuis des années son credo dans les énergies renouvelables ; rappelons que son ancien PDG Lord Brown disait que BP signifiait « Beyond Petroleum » (au-delà du pétrole). Quant au président d'ADNOC, il sera le président de la COP28, censée lutter contre les émissions mondiales de CO2.

                Il est probable que d'autres investissements seront réalisés par ceux qui savent que les énergies renouvelables ont un avenir limité.
                Le cours de l'action de NewMed Energy a augmenté de 37 % à l'annonce de l'adhésion des Arabes au projet.


                Dans le cadre des accords d'Abraham normalisant les relations des pays arabes du Golfe avec l'État hébreu, les Émirats arabes unis et Israël avaient déjà ouvert une collaboration en novembre 2020 autour du pipeline existant entre Eilat et Ashkelon afin d'acheminer les produits raffinés dans le Golfe vers la Méditerranée.

                Mais ce partenariat concerne l'ensemble de la Méditerranée orientale, puisque NewMed Energy inclut également Chypre et l'Égypte dans cette stratégie.

                Chypre — un État membre de l'UE ! — où Benjamin Netanyahou propose de construire un terminal gazier pour envoyer du gaz à des acheteurs qui savent que le gaz restera encore longtemps le pilier de l'énergie thermique dans le monde entier (70 % du gaz naturel est utilisé à des fins thermiques où les éoliennes et les panneaux solaires photovoltaïques ne peuvent pas faire grand-chose).

                L'Italie est dans l'UE, mais de moins en moins dans Bruxelles-Strasbourg


                C'est pourquoi le Premier ministre israélien a rendu visite à Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, le 10 mars. Il y a une place à prendre pour remplacer le gaz russe et Israël veut donc exporter du gaz vers l'Europe via l'Italie. Giorgia Meloni a compris, contrairement à ses prédécesseurs qui ont dû rester prudents avec leur coalition en matière d'énergies fossiles, que l'Italie, géographiquement immergée dans le Mare Nostrum, peut effectivement devenir la place centrale du gaz.

                Ce n'est donc pas un hasard si le président du Conseil italien s'est rendu à Abu Dhabi le 3 mars dernier pour parrainer la signature d'un accord entre ADNOC et la compagnie pétrolière et gazière dont l'État italien est l'actionnaire de référence.


                Le Cheikh bin Zayed a rappelé à cette occasion que son émirat entendait jouer un rôle dans la stabilisation de la Libye, préoccupation majeure du gouvernement italien pour stopper le flux migratoire. La boucle est donc bouclée...

                Comme je l'ai écrit dans un livre publié en 2014 par l'Académie royale de Belgique, l'énergie peut devenir une source de coopération et de paix si nous savons la manier. La coopération dans le secteur du gaz naturel dans la mer du Levant stabilise déjà les relations de bon voisinage au Moyen-Orient.

                La diplomatie européenne au Moyen-Orient est aujourd'hui bien marginalisée.
                Les États-Unis, Israël et les États du Golfe développent leur géopolitique énergétique sans se soucier de la décarbonation dont rêve l'UE.
                L'UE est prise au piège, seule dans le filet qu'elle a tissé sur elle-même. Il ne nous reste qu'un an et demi pour attendre patiemment l'arrivée d'une nouvelle équipe moins idéologique à Bruxelles-Strasbourg. Il serait judicieux que les candidats à ces postes se forment déjà à la géopolitique de l'énergie.

                Commentaire


                • #9
                  En résumé Israël travaille depuis 25ans pour devenir un fournisseur fiable d'énergies (gaz) en Europe.

                  L'Italie pays Méditerranéen par excellence veut devenir la zone d'entrée du gaz pour l'Europe (revirement vital pour ce pays qui a fait l'erreur de tourner le dos à la Méditerranée et se retrouver avec les derniers wagons du train européen dont la locomotive était l'Allemagne avant la guerre en Ukraine).

                  Le gaz Le moins chers chemine par gazoduc et pas bateaux gazier.

                  Les 2 plus gros fournisseurs donc sont Alger, et le gaz méditerranéen Égypte, Israël.

                  Nous connaissons bien les déboires depuis la chute de Kadhafi, et ses liens historiques avec l'Italie d'un côté.
                  Et avec la guerre de l'autre côté et les différents soutiens des groupes Arabie, UAE, Russie, Égypte, Israël VS Turquie, Qatar quasi tous gros producteurs d'énergie (GAZ) sauf la Turquie qui voit l'énergie lui passer sous le nez à chypre...
                  (donc Israël est dans la boucle depuis bien longtemps, et ça n'a rien avoir avec les italiens).

                  TOUS ce monde se mets enfin d'accord.

                  (Nouveau fait est que la banque centrale libyenne s'unit ce moi ci, celle qui s'occupe des exportations des hydrocahydrocarbures la Libye reviens sur le marché).

                  Le fait que la ministre italienne organise des rencontres bilatérales pour réaliser leurs projets gazier est logique.

                  Ensuite vas t'on jusqu'à des accords d'abraham, il y a un doute, La stabilité de la Libye est nécessaire et c'est un risque inutile et qui peut attendre(sauf si un bluf d'Israël conditionnant l'augmentation de production avec une signature ?? Si c'est fait c'est uniquement a des fin personelle pour redorer le blason de BiBi..)
                  enfin des accords gazier comme avec le Liban sont possible donc pourquoi s'en privé.

                  bien cordialement.
                  Dernière modification par Juliusyodda, 29 août 2023, 00h01.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X