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Une nouvelle fois, l'Algérie vient de convoquer la date historique du congrès du 20 Août, alors qu'à tous points de vue, l'état du pays n'est toujours pas conforme aux principes convenus et arrêtés au Congrès de la Soummam. Soixante-sept ans après, discours et professions de foi mises à part, l’État démocratique et social reste à construire et la primauté du politique sur le militaire demeure une chimère.
Pire encore, devant le régime militaire à vie, l'idéal de la Soummam ne semble pas inscrit dans l'agenda national. Il ne le fut d'ailleurs jamais, depuis l'indépendance du pays. Contrairement à ce que suggèrent, de prime abord, ces rituels commémoratifs officiels, organisés avec solennité et grandiloquence, la plate forme politique de la Soummam n’agrée pas les plans du système qui, faut-il le rappeler, est né de la négation même des principes d'Ifri.
On le sait depuis longtemps; les commémorations bruyantes et régulières des événements historiques majeurs, et qui en leurs temps, furent salutaires, ne sont pas toujours l'expression de serment de fidélité, ni encore la réaffirmation d'un engagement à poursuivre l’œuvre des hommes et des femmes qui en ont été les artisans. C'est que, en faite, souvent, on célèbre les hauts faits d'histoire par fausse pudeur. Pour faire bonne figure... La célébration est alors réduite à la fonction de simple feuille de vigne.
Car si, en 1957, Abane Ramdane était assassiné, à priori pour en finir avec la "primauté de l’intérieur sur l'extérieur" et celle du "politique sur le militaire", ses liquidateurs ont consacré la primauté d'une gouvernance politique, des régimes et dirigeants qui a influencer sur le destin du pays. Pour longtemps, très longtemps, trop longtemps...C'est bien ce rapport de force qui fonde notre système de pouvoir depuis, et avant l'indépendance.
Arezki HAMOUDI
Pire encore, devant le régime militaire à vie, l'idéal de la Soummam ne semble pas inscrit dans l'agenda national. Il ne le fut d'ailleurs jamais, depuis l'indépendance du pays. Contrairement à ce que suggèrent, de prime abord, ces rituels commémoratifs officiels, organisés avec solennité et grandiloquence, la plate forme politique de la Soummam n’agrée pas les plans du système qui, faut-il le rappeler, est né de la négation même des principes d'Ifri.
On le sait depuis longtemps; les commémorations bruyantes et régulières des événements historiques majeurs, et qui en leurs temps, furent salutaires, ne sont pas toujours l'expression de serment de fidélité, ni encore la réaffirmation d'un engagement à poursuivre l’œuvre des hommes et des femmes qui en ont été les artisans. C'est que, en faite, souvent, on célèbre les hauts faits d'histoire par fausse pudeur. Pour faire bonne figure... La célébration est alors réduite à la fonction de simple feuille de vigne.
Car si, en 1957, Abane Ramdane était assassiné, à priori pour en finir avec la "primauté de l’intérieur sur l'extérieur" et celle du "politique sur le militaire", ses liquidateurs ont consacré la primauté d'une gouvernance politique, des régimes et dirigeants qui a influencer sur le destin du pays. Pour longtemps, très longtemps, trop longtemps...C'est bien ce rapport de force qui fonde notre système de pouvoir depuis, et avant l'indépendance.
Arezki HAMOUDI
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