Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : il est impopulaire, inconnu, discret, effacé et ne fait aucune impression particulière auprès de l'opinion publique en Algérie, mais au sein du sérail algérien, il est devenu un Joker qui pourrait être utilisé en 2024 lors des élections présidentielles pour remplacer éventuellement un Abdelmadjid Tebboune vieillissant et dont le futur 2e mandat présidentiel qu'il veut briguer ne fait pas du tout l'unanimité au sein des différentes composantes du pouvoir algérien.
Il, lui, c'est l'actuel Premier-ministre, Aïmene Benabderrahmane. Oui, ce dernier constitue aujourd'hui un véritable plan B pour les prochaines élections présidentielles qui devront avoir lieu en décembre 2024.
Il est soutenu par de larges franges au sein des services de sécurité et de l'Armée où il est apprécié par de nombreux décideurs influents.
Si ses compétences sont contestées, son niveau d'expertise et sa maîtrise des dossiers sociaux et économiques demeurent largement insuffisants, Aïmene Benabderrahmane a tout de même deux atouts : sa "jeunesse" car il est âgé de moins de 60 ans et son "intégrité morale et personnelle" car il est vraiment propre, il ne baigne dans aucune malversation financière ou immorale.
De simple cadre supérieur de la Banque d'Algérie à Premier-ministre, l'ascension fulgurante, très rapide d'Aïmene Benabderrahmane est anormale, mais elle démontre qu'il a été adoubé par les clans les plus dynamiques et puissants du régime algérien qui voient en lui un "profil" prometteur pour le futur proche des échéances présidentielles. Mais pourrait-il être pour autant un "bon Président" ? Non, malheureusement loin s'en faut.
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Il, lui, c'est l'actuel Premier-ministre, Aïmene Benabderrahmane. Oui, ce dernier constitue aujourd'hui un véritable plan B pour les prochaines élections présidentielles qui devront avoir lieu en décembre 2024.
Il est soutenu par de larges franges au sein des services de sécurité et de l'Armée où il est apprécié par de nombreux décideurs influents.
Si ses compétences sont contestées, son niveau d'expertise et sa maîtrise des dossiers sociaux et économiques demeurent largement insuffisants, Aïmene Benabderrahmane a tout de même deux atouts : sa "jeunesse" car il est âgé de moins de 60 ans et son "intégrité morale et personnelle" car il est vraiment propre, il ne baigne dans aucune malversation financière ou immorale.
De simple cadre supérieur de la Banque d'Algérie à Premier-ministre, l'ascension fulgurante, très rapide d'Aïmene Benabderrahmane est anormale, mais elle démontre qu'il a été adoubé par les clans les plus dynamiques et puissants du régime algérien qui voient en lui un "profil" prometteur pour le futur proche des échéances présidentielles. Mais pourrait-il être pour autant un "bon Président" ? Non, malheureusement loin s'en faut.
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