Les autorités russes ont intensifié leurs pressions sur les dirigeants algériens pour leur demander de payer une importante créance d'un montant dépassant l'équivalent de 2 milliards de dollars USD, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations. Il s'agit de factures impayées depuis 2021/2022 qui concernent des équipements militaires notamment des pièces de rechange d'avions militaires et des composantes de divers autres armes.
L'Algérie n'a pas pu s'acquitter de ses factures en raison des sanctions économiques occidentales très sévères infligées à la Russie depuis mars 2022 en raison du déclenchement de l'invasion de l'Ukraine. Les banques russes sont officiellement déconnectées depuis 2022 du réseau Swift qui est le principal réseau de traitement des opérations interbancaires mondiales et qui centralise tous les ordres de virements.
Dès lors qu’une banque est exclue, elle ne peut plus payer ou recevoir des fonds d’un autre Etat pour le compte de ses clients, ce qui nuit à sa capacité à opérer au niveau mondial. Cette mesure a créé une désorganisation importante des échanges financiers entre la Russie et l'Algérie, considérée comme l'un de ses 5 plus importants clients de ses équipements militaires exportés vers l'étranger. Il était devenu presque impossible de payer les partenaires russes de l'Algérie en dollars ou en euros.
Ce problème était au cœur de la visite à Alger du directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie, Dimitrii Chougaev. Le 8 juin dernier, lors de sa rencontre avec le patron de l'Etat-Major de l'Armée algérienne, Said Chengriha, ce haut responsable russe a proposé plusieurs solutions permettant à l'Algérie de s'acquitter de cette créance.
Il s'agit notamment d'un paiement en espèces ou le recours à une autre devise internationale comme la monnaie chinoise Yuan. Les dirigeants algériens ont promis à leur interlocuteur russe une réponse rapide.
L'Algérie n'a pas pu s'acquitter de ses factures en raison des sanctions économiques occidentales très sévères infligées à la Russie depuis mars 2022 en raison du déclenchement de l'invasion de l'Ukraine. Les banques russes sont officiellement déconnectées depuis 2022 du réseau Swift qui est le principal réseau de traitement des opérations interbancaires mondiales et qui centralise tous les ordres de virements.
Dès lors qu’une banque est exclue, elle ne peut plus payer ou recevoir des fonds d’un autre Etat pour le compte de ses clients, ce qui nuit à sa capacité à opérer au niveau mondial. Cette mesure a créé une désorganisation importante des échanges financiers entre la Russie et l'Algérie, considérée comme l'un de ses 5 plus importants clients de ses équipements militaires exportés vers l'étranger. Il était devenu presque impossible de payer les partenaires russes de l'Algérie en dollars ou en euros.
Ce problème était au cœur de la visite à Alger du directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie, Dimitrii Chougaev. Le 8 juin dernier, lors de sa rencontre avec le patron de l'Etat-Major de l'Armée algérienne, Said Chengriha, ce haut responsable russe a proposé plusieurs solutions permettant à l'Algérie de s'acquitter de cette créance.
Il s'agit notamment d'un paiement en espèces ou le recours à une autre devise internationale comme la monnaie chinoise Yuan. Les dirigeants algériens ont promis à leur interlocuteur russe une réponse rapide.
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