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Algérie : cher, très cher ramadan !

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  • Algérie : cher, très cher ramadan !



    LETTRE D’ALGER. Comme chaque année, et malgré de sérieuses mesures étatiques, le couffin du ramadan coûte toujours plus cher.

    Par notre correspondant à Alger, Adlène Meddi

    Dix heures du matin, marché Ferhat-Boussaad, ex-Meissonnier, Alger-Centre. En ce premier jour du ramadan, l'animation dans les allées du marché et des ruelles alentour est au rendez-vous. « J'ai fait mes courses à l'avance la semaine dernière par peur de l'envolée des prix », explique une mère de famille venue compléter sa liste de courses. « Heureusement, il y a de tout, mais ça reste cher, trop cher », poursuit-elle. Dans une supérette de quartier adjacente, les étals sont bien fournis, et la minicrise autour de la semoule déclenchée il y a deux semaines semble oubliée. « Ce que je sais, c'est que les minoteries ont augmenté leur production, témoigne le patron de cette supérette. Même chose pour l'huile de table, elle est disponible et en plusieurs marques. Je ne pense pas qu'il y aura une crise comme l'an dernier, mais les gens devraient être plus rationnels dans leurs achats. » « Pourquoi acheter dix litres d'huile quand tu n'as besoin que de deux ou trois ? » s'exclame Hafid, un père de famille croisé dans la même supérette.

    Lourdes peines de prison pour les spéculateurs


    « C'est le comportement des gens, qui imaginent des crises et des pénuries à venir, qui crée la crise », ajoute ce cinquantenaire, chauffeur de taxi. Depuis des semaines, les dispositifs étatiques pour assurer un ramadan sans pénurie ou hausse exponentielle des prix ont accaparé les unes des médias. D'autant que, souvent, cette actualité a été teintée des couleurs sensationnelles de faits divers, d'arrestations, de saisies et de lourdes condamnations.

    « Pour avoir caché de l'huile en vue d'une opération de spéculation, mon voisin, qui tient une alimentation générale, a pris sept ans cette semaine ! Tu imagines ! Sept ans ferme ! » raconte un habitant d'El Madania, sur les hauteurs d'Alger. Depuis décembre 2021, une nouvelle loi aggrave drastiquement amendes et peines de prison envers les spéculateurs, allant jusqu'à la perpétuité. D'autant que, pour les autorités, certaines opérations d'ampleur de création de pénuries seraient à but politique, visant « la déstabilisation de la société et des institutions de l'État ». Fin décembre 2022, le tribunal criminel de première instance de la cour d'Alger a condamné trois personnes à perpétuité et un quatrième à pas moins de dix ans de prison ferme pour « spéculation illicite ». « Risquer dix ans de prison ou, pire, y croupir toute sa vie, détruire sa vie et la vie de ses proches en stockant en cachette de l'huile ou de la semoule pour se faire quelques milliers de dinars de plus ! Je ne sais vraiment pas comment ces commerçants réfléchissent. Mais je suis désolé, ils méritent que la loi soit aussi dure », réagit un client du marché Ferhat-Boussaad.


    Un marché peu contrôlé


    En parallèle au durcissement des peines contre les indélicats spéculateurs et autres contrebandiers qui font transiter les produits subventionnés, donc moins chers, via les frontières est et sud, les autorités ont, cette année, multiplié les mesures pour atténuer le choc de la surconsommation ramadanesque.

    Le nouveau ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a, par exemple, ordonné dès sa prise de fonction le déstockage « immédiat » des réserves de légumes – notamment l'oignon qui plafonne au prix exorbitant de 200 dinars le kilogramme, soit 1,35 euro au taux officiel –, ainsi que le contrôle strict des 151 marchés de proximité du pays.

    Une autre initiative a été lancée : la vente directe des produits de la mer et de l'aquaculture des pêcheurs – 100 armateurs de navires de pêche ont signé des conventions avec les autorités – aux consommateurs à travers 23 points de vente dans les ports et les marchés rien qu'à Alger afin de maintenir le plus raisonnablement possible les prix.

    Mais toutes ces mesures butent parfois sur les aléas d'un marché peu contrôlé, en aval (les filières de production) et en amont (la distribution et la commercialisation). L'ex-ministre du Commerce Kamel Rezig avait reconnu en avril de l'année écoulée que ses services ne « maîtris[ai]ent pas » les chaînes de distribution de la viande et, plus généralement, des produits agricoles.

    Prenons l'exemple du prix de la viande rouge qui culmine actuellement à 2 400 dinars le kilogramme (16,27 euros) alors que le gouvernement avait lancé l'importation, en prévision du ramadan, de 20 000 tonnes, notamment d'Amérique latine, afin de maintenir un prix au kilogramme de 1 200 dinars (8,13 euros) !

    On est bien loin du compte…
    lefigaro.fr

  • #2
    Au Maroc comment sont les prix ?

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    • #3
      Au Maroc comment sont les prix ?
      Labass 3lihom. Kayselmo 3lik

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      • #4
        Ils s'en foutent du Maroc.Sinon, ils n'auraient pas consacré le plus clair de leur temps à un pays autre que le leur.

        C'est vraiment un cas de psychanalyse ces ayachas !
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          Labass 3lihom. Kayselmo 3lik
          Les vidéos de marocains sur youtube qui sortent manifester pour manger, c'est un complot de Google ?
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            CAMRO
            Stp, parles nous de ramadan au Maroc, as tu des nouvelles ?
            Nous sommes inquiets pour nos frères du peuple marocain
            Le mekhzen a t'il pris des mesures pour aider les plus pauvres ?

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            • #7
              Stp, parles nous de ramadan au Maroc, as tu des nouvelles ?
              Comment veux-tu qu'un zombie lobotomisé ait des nouvelles de quoi que ce soit ?
              Le type est un robot programmé pour poster des articles à tire-larigot sur l'Algérie, et de préférence sur tout ce qui peut la discréditer/diaboliser.
              Ce qui se passe dans sa zriba n'existe tout simplement pas...

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              • #8
                breton
                Aller une leçon pour lui
                LE meilleur indice pour savoir qui de l'Algerien ou du Marocain arrive à avoir son panier moins cher

                Le PIB / PPA
                https://fr.m.wikipedia.org/wiki/List...s_par_PIB_(PPA)

                voici un lien qui va lui permettre de voir le classement des pays
                Le marocain a un indice plus de 2 fois moins que l'Algerien

                j'attend ta réponse camro
                et si tu préfères souffrir en silence c'est comme tu veux

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                • #9

                  Stp, parles nous de ramadan au Maroc, as tu des nouvelles ?
                  Superbe ambiance, j'ai du tourner 1 heure pour trouver une place dans un café apres ftour, tout le monde est dehors et tout est bondé
                  "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                  • #10
                    Not me...

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                    • #11
                      Lors de chaque ramadan, les prix explosent au Maghreb. C'est à se demander si cette période n'est pas une occasion rêvée pour des requins?

                      - Hausse des prix : Le MP pointe l'incapacité du gouvernement à trouver des solutions

                      Le Mouvement populaire (MP) a pointé, cette semaine, «l'incapacité» du gouvernement d’Aziz Akhannouch à trouver des solutions pour réduire le coût de la vie et les prix des carburants. Dans un communiqué à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bureau politique, le Parti de l’Epi a ainsi appelé l’exécutif à «amender sa stratégie économique et sociale».

                      «Le parti constate que le gouvernement a prouvé son incapacité tangible à faire face à l'inflation résultant de la cherté de la vie et des carburants. Il l'appelle à faire preuve de réalisme politique», indique le communiqué. «Contre les allégations du gouvernement, le parti affirme que la réalité tangible révèle la fausseté des slogans et des justifications, l'échec des mesures gouvernementales déclarées et son incapacité à limiter les prix élevés des légumes et divers produits alimentaires de base», affirme-t-il.

                      Ya..bi (extraits)

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