Pour le plus fleuron africain qu'est l'Algérie, c'est honte indigne que la junte militaire pactise avec la fasciste Italie actuelle!
Giorgia Meloni n'est pas Enrico Mattei, « ami de la Révolution algérienne, défenseur tenace et convaincu de la liberté et des valeurs démocratiques, attaché à l’indépendance du peuple algérien et à sa souveraineté ».
- Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Italie cherche frénétiquement des fournisseurs de gaz plus fiables que la Russie. Les gouvernements Mario Draghi puis Giorgia Meloni ont trouvé à Alger une grande disponibilité pour satisfaire ces besoins. Depuis lors, la lune du miel est sans nuages, l’Algérie a inclus l’Italie au nombre des pays « amis et frères », et y renforce ses achats d’armes.
Le 5 juillet 2022, à l’occasion des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance, un imposant défilé militaire a parcouru la route nationale no. 11 longeant la nouvelle et gigantesque Grande Mosquée d’Alger. Il a non seulement été suivi par des milliers d’Algériens curieux de voir le défilé de l’armée, mais aussi par un certain nombre de chefs d’État étrangers en tant qu’« invités d’honneur » et de délégués d’États considérés par Alger comme « amis et frères ». Seule représentante européenne, la présidente de l’époque du Sénat italien, Elisabetta Casellati. Sa présence était significative, mais aussi symbolique de l’entrée définitive de l’Italie parmi les partenaires essentiels de l’Algérie.
Cette invitation n’avait rien d’anodin, puisque cet anniversaire a été pour le régime algérien l’occasion de réaffirmer et de raviver la légitimité « révolutionnaire » qui sous-tend le système de pouvoir, inchangé depuis 1962. Une invitation plus que naturelle pour ceux qui ont toujours compté sur l’appareil politico-diplomatique (et la puissance militaire) du grand pays nord-africain pour leurs combats (Palestine et Sahara occidental), mais aussi pour ceux qui, comme l’Italie, ont considérablement intensifié ces derniers mois un rapport défini comme « stratégique » basé sur l’approvisionnement énergétique. Tous les autres domaines bilatéraux — politique, historique, commercial, diplomatique — ont dû se réajuster ou se réinventer pour tenir compte de cette priorité.
L'Orient XXI
Giorgia Meloni n'est pas Enrico Mattei, « ami de la Révolution algérienne, défenseur tenace et convaincu de la liberté et des valeurs démocratiques, attaché à l’indépendance du peuple algérien et à sa souveraineté ».
- Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Italie cherche frénétiquement des fournisseurs de gaz plus fiables que la Russie. Les gouvernements Mario Draghi puis Giorgia Meloni ont trouvé à Alger une grande disponibilité pour satisfaire ces besoins. Depuis lors, la lune du miel est sans nuages, l’Algérie a inclus l’Italie au nombre des pays « amis et frères », et y renforce ses achats d’armes.
Le 5 juillet 2022, à l’occasion des festivités du 60e anniversaire de l’indépendance, un imposant défilé militaire a parcouru la route nationale no. 11 longeant la nouvelle et gigantesque Grande Mosquée d’Alger. Il a non seulement été suivi par des milliers d’Algériens curieux de voir le défilé de l’armée, mais aussi par un certain nombre de chefs d’État étrangers en tant qu’« invités d’honneur » et de délégués d’États considérés par Alger comme « amis et frères ». Seule représentante européenne, la présidente de l’époque du Sénat italien, Elisabetta Casellati. Sa présence était significative, mais aussi symbolique de l’entrée définitive de l’Italie parmi les partenaires essentiels de l’Algérie.
Cette invitation n’avait rien d’anodin, puisque cet anniversaire a été pour le régime algérien l’occasion de réaffirmer et de raviver la légitimité « révolutionnaire » qui sous-tend le système de pouvoir, inchangé depuis 1962. Une invitation plus que naturelle pour ceux qui ont toujours compté sur l’appareil politico-diplomatique (et la puissance militaire) du grand pays nord-africain pour leurs combats (Palestine et Sahara occidental), mais aussi pour ceux qui, comme l’Italie, ont considérablement intensifié ces derniers mois un rapport défini comme « stratégique » basé sur l’approvisionnement énergétique. Tous les autres domaines bilatéraux — politique, historique, commercial, diplomatique — ont dû se réajuster ou se réinventer pour tenir compte de cette priorité.
L'Orient XXI
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