Si, accessoirement, le peuple est éclaboussé des avantages que permet la disponibilité des ressources naturelles, grand bien lui fasse. Mais la manne doit surtout servir la lignée et les familles satellites, dont le nombre dépend de la nature de ces systèmes, nuancés d'un pays à l'autre, mais qui sont toujours basés sur l'appropriation privative de la rente. C'est la marque de tous les régimes à "pétro-dollars" arabo-musulmans.
Cette culture du détournement autoritaire de la richesse nationale au profit des familles et des clans ne devrait peut-etre pas étonner. Nous sommes dans une sphère de représentation qui reçoit les processus sociaux comme un mouvement régit par une règle immanente: "C'est Dieu qui enrichit et c'est Dieu qui appauvrit"
S'enquérir de l'origine de la richesse d'un puissant ne peut se faire que par un plus puissant que lui. Comme il s'agit de plus puissants que l'administration et la justice, en un mot de plus puissants que l’État, qui peut donc les contrôler au sujet de leur fortune?
Ce silence, qu'il soit le fruit de la peur ou de la corruption, peut à l'occasion s'exprimer sous forme de manifestations de soutien...
La repression finit par rendre incontestable les conduites des despotes. Et confondant soumission impuissante et approbation délibérée, des familles et clans confisquent un pays, son État jusqu'à les confondre avec leurs propres revenus.
Il y a comme un phénomène de transfert; faute de pouvoir s'en prendre à l'autocrate local, les peuples maugréent, quand celui ci le leur permet, contre le lointain étranger qui ose offenser non pas l’État qu'ils n'ont pas, mais le despote qui en fait office, ou ses proches et protégés.
C'est la seule forme d'existence politique qui est permises à ces peuples assujettis..
Arezki HAMOUDI
Cette culture du détournement autoritaire de la richesse nationale au profit des familles et des clans ne devrait peut-etre pas étonner. Nous sommes dans une sphère de représentation qui reçoit les processus sociaux comme un mouvement régit par une règle immanente: "C'est Dieu qui enrichit et c'est Dieu qui appauvrit"
S'enquérir de l'origine de la richesse d'un puissant ne peut se faire que par un plus puissant que lui. Comme il s'agit de plus puissants que l'administration et la justice, en un mot de plus puissants que l’État, qui peut donc les contrôler au sujet de leur fortune?
Ce silence, qu'il soit le fruit de la peur ou de la corruption, peut à l'occasion s'exprimer sous forme de manifestations de soutien...
La repression finit par rendre incontestable les conduites des despotes. Et confondant soumission impuissante et approbation délibérée, des familles et clans confisquent un pays, son État jusqu'à les confondre avec leurs propres revenus.
Il y a comme un phénomène de transfert; faute de pouvoir s'en prendre à l'autocrate local, les peuples maugréent, quand celui ci le leur permet, contre le lointain étranger qui ose offenser non pas l’État qu'ils n'ont pas, mais le despote qui en fait office, ou ses proches et protégés.
C'est la seule forme d'existence politique qui est permises à ces peuples assujettis..
Arezki HAMOUDI
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