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Accusé et lourdement sanctionné pour harcèlement sexuel durant le CHAN 2022 qui se déroule en Algérie, l’officier média de la CAF, le Béninois, Sohounde Peperipé, s’est défendu en pointant du doigt le Maroc.
Sohounde Peperipé estime avoir été victime d’un coup monté et nie son implication dans une affaire de mœurs durant son séjour en Algérie. Journaliste de profession, il est revenu sur les circonstances de son accusation et de son départ précipité d’Algérie, dans un entretien avec El Khabar.
L’officier média de la CAF affirme ne pas comprendre ce qui lui est arrivé. « Ils parlent de comportement inapproprié. J’ai été sanctionné pour cinq ans sans qu’on me donne le droit à la défense ou à la confrontation avec la plaignante. Je ne la connais pas. Je ne sais pas de quoi ils parlent », a-t-il affirmé pour El Khabar.
Dans ce cas, la Confédération africaine de football s’est montrée expéditive, selon Sohounde Peperipé. Il raconte avoir été sanctionné à titre conservatoire dans un premier temps avant d’avoir été notifié de la sanction définitive le lendemain.
Présent comme membre du dispositif médiatique de la CAF, Pépéripé est accusé d’avoir tenté d’agresser sexuellement une employée marocaine de l’entreprise chargée de fournir le matériel de l’assistance vidéo à l’arbitrage.
Son soutien à l’Algérie lui a-t-il coûté cher ?
Pour le journaliste béninois, il n’y a pas de doute que ses déclarations élogieuses envers l’Algérie lui ont valu les accusations portées contre lui actuellement. Il raconte en détail que tout est parti du 14 janvier lorsqu’il a déclaré en marge de la fête d’anniversaire qui a été organisée à son honneur à Constantine que l’Algérie méritait d’organiser la CAN 2025. La vidéo de la cérémonie a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
« Dans la même nuit, j’ai croisé des Marocains qui m’ont dit : tu es devenu une star des réseaux sociaux et tu as félicité nos ennemis », confie Sohounde Peperipé.
La mainmise marocaine sur les rouages de la CAF n’est pas un mythe d’après l’officiel béninois. Il veut pour preuve l’affaire du boycott du CHAN 2022 par le Maroc qui n’a toujours pas été traitée depuis deux semaines.
Connaissant très bien les règlements dans ce genre d’affaires, Sohounde Peperipé s’étonne de la façon dont son cas a été traité. « Quand il y a une affaire de ce genre, on commence toujours par un avertissement ou un blâme, il y a un barème de sanctions. J’ai été directement suspendu. Ce n’est pas normal. Il faut bien comprendre ce qu’il s’est passé. Tout a été bien commandité », a-t-il ajouté.
À travers ses déclarations, Sohounde Peperipé accuse indirectement le Maroc d’être derrière les accusations portées contre lui.
« Il y a un conflit entre Algériens et Marocains. Et moi j’ai soutenu les Algériens. Voilà la vérité », a, ainsi, conclu le journaliste béninois
TSA
Sohounde Peperipé estime avoir été victime d’un coup monté et nie son implication dans une affaire de mœurs durant son séjour en Algérie. Journaliste de profession, il est revenu sur les circonstances de son accusation et de son départ précipité d’Algérie, dans un entretien avec El Khabar.
L’officier média de la CAF affirme ne pas comprendre ce qui lui est arrivé. « Ils parlent de comportement inapproprié. J’ai été sanctionné pour cinq ans sans qu’on me donne le droit à la défense ou à la confrontation avec la plaignante. Je ne la connais pas. Je ne sais pas de quoi ils parlent », a-t-il affirmé pour El Khabar.
Dans ce cas, la Confédération africaine de football s’est montrée expéditive, selon Sohounde Peperipé. Il raconte avoir été sanctionné à titre conservatoire dans un premier temps avant d’avoir été notifié de la sanction définitive le lendemain.
Présent comme membre du dispositif médiatique de la CAF, Pépéripé est accusé d’avoir tenté d’agresser sexuellement une employée marocaine de l’entreprise chargée de fournir le matériel de l’assistance vidéo à l’arbitrage.
Son soutien à l’Algérie lui a-t-il coûté cher ?
Pour le journaliste béninois, il n’y a pas de doute que ses déclarations élogieuses envers l’Algérie lui ont valu les accusations portées contre lui actuellement. Il raconte en détail que tout est parti du 14 janvier lorsqu’il a déclaré en marge de la fête d’anniversaire qui a été organisée à son honneur à Constantine que l’Algérie méritait d’organiser la CAN 2025. La vidéo de la cérémonie a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
« Dans la même nuit, j’ai croisé des Marocains qui m’ont dit : tu es devenu une star des réseaux sociaux et tu as félicité nos ennemis », confie Sohounde Peperipé.
La mainmise marocaine sur les rouages de la CAF n’est pas un mythe d’après l’officiel béninois. Il veut pour preuve l’affaire du boycott du CHAN 2022 par le Maroc qui n’a toujours pas été traitée depuis deux semaines.
Connaissant très bien les règlements dans ce genre d’affaires, Sohounde Peperipé s’étonne de la façon dont son cas a été traité. « Quand il y a une affaire de ce genre, on commence toujours par un avertissement ou un blâme, il y a un barème de sanctions. J’ai été directement suspendu. Ce n’est pas normal. Il faut bien comprendre ce qu’il s’est passé. Tout a été bien commandité », a-t-il ajouté.
À travers ses déclarations, Sohounde Peperipé accuse indirectement le Maroc d’être derrière les accusations portées contre lui.
« Il y a un conflit entre Algériens et Marocains. Et moi j’ai soutenu les Algériens. Voilà la vérité », a, ainsi, conclu le journaliste béninois
TSA
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