Le tribunal pénal économique et financier de la capitale algérienne a décidé, jeudi, de reporter au 22 décembre une audience dans le cadre du procès de l’ancien ministre des Finances, Mohamed Loukal. En sa qualité de président-directeur général de la Banque algérienne étrangère entre 2001 et 2016, le responsable est accusé s’être en lien avec la conclusion de trois contrats avec un bureau d’études basé en France et dirigé par un ressortissant marocain, selon les médias algériens.
Mohamed Loukal est poursuivi pour «abus de pouvoir, dilapidation volontaire de deniers publics, octroi de privilèges injustifiés à autrui à l’occasion de la conclusion d’un contrat ou d’une transaction avec une institution publique». Le même ex-ministre a été condamné à six ans de prison par la justice algérienne, dans le cadre d’un autre dossier.
En mai 2021, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné aux entreprises et institutions étatiques de mettre fin à leurs relations contractuelles avec les entreprises marocaines et les entités étrangères qu’il a qualifiées d’«hostiles à l’Algérie» et de menaces aux «intérêts vitaux et sécuritaires» du pays.
Dans une directive présidentielle, Tebboune a évoqué des «rapports qui ont révélé les noms d’institutions économiques gouvernementales et privées ayant fait des passations de contrats excessives avec des entités étrangères, sans tenir compte des intérêts stratégiques et économiques du pays». Le chef d’Etat a fait référence notamment aux deux compagnies d’assurance publiques, la Compagnie nationale des assurances et la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance, qui ont scellé des contacts avec des institutions marocaines.
Yabiladi
Mohamed Loukal est poursuivi pour «abus de pouvoir, dilapidation volontaire de deniers publics, octroi de privilèges injustifiés à autrui à l’occasion de la conclusion d’un contrat ou d’une transaction avec une institution publique». Le même ex-ministre a été condamné à six ans de prison par la justice algérienne, dans le cadre d’un autre dossier.
En mai 2021, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné aux entreprises et institutions étatiques de mettre fin à leurs relations contractuelles avec les entreprises marocaines et les entités étrangères qu’il a qualifiées d’«hostiles à l’Algérie» et de menaces aux «intérêts vitaux et sécuritaires» du pays.
Dans une directive présidentielle, Tebboune a évoqué des «rapports qui ont révélé les noms d’institutions économiques gouvernementales et privées ayant fait des passations de contrats excessives avec des entités étrangères, sans tenir compte des intérêts stratégiques et économiques du pays». Le chef d’Etat a fait référence notamment aux deux compagnies d’assurance publiques, la Compagnie nationale des assurances et la Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance, qui ont scellé des contacts avec des institutions marocaines.
Yabiladi
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