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Le déficit budgétaire de l'Algérie dépassera 39 milliards de dollars en 2022

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  • Le déficit budgétaire de l'Algérie dépassera 39 milliards de dollars en 2022

    L’Algérie s’apprête à clôturer l’année 2022 avec un déficit budgétaire colossal dépassant l’équivalent de 39 milliards de dollars USD. C’est le ministre algérien des Finances qui vient de révéler cette amère vérité lors d’une rencontre animée au niveau du Conseil de la Nation à Alger.

    Hier lundi 14 novembre, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a présenté à Alger, les principaux tenants et aboutissants du projet de loi de finances complémentaire (PLFC – 2022) devant la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation, expliquant que cette loi prévoit plusieurs mesures de redressement liées à la loi de Finances 2022 et destinées essentiellement à la couverture des dépenses supplémentaires.

    Lors d’une séance présidée par Noureddine Tadj, président de la Commission des affaires économiques et financières, consacrée à l’examen du projet de loi portant approbation de l’ordonnance n 22-01 du 3 aout 2022 portant projet de loi de finances complémentaire (PLFC) pour l’exercice 2022, Brahim Djamel Kassali a révélé que, d’après les prévisions sur lesquelles se base la loi de finances complémentaire 2022, l’Algérie va souffrir d’un déficit global de -5467 milliards DA, à savoir l’équivalent de 39,4 milliards de dollars USD. Le ministre des Finances a reconnu que ce déficit représente 22,5 % du PIB, soit une légère hausse du Trésor de 538 milliards DA, à savoir l’équivalent de 3,8 milliards de dollars USD comparativement à la LF 2022, à savoir la version initiale de la Loi de Finances qui avait été mise en œuvre à partir de janvier 2022.

    Le déficit budgétaire s’aggrave en Algérie et ne cesse d’atteindre des records inédits. Il faut savoir que selon un récent rapport de la Cour des comptes, le déficit budgétaire global a atteint 2 082 milliards de dinars en 2018, soit trois fois plus qu’en 2017, avec une hausse significative pour les dépenses d’équipement (+ 74,1 %). Quant à la dette publique, elle est évaluée par l’organisme à 7 778 milliards de dinars, soit 38 % du produit intérieur brut (PIB).

    Il faut savoir qu’en économie, la dette publique brute désigne la somme de toutes les sommes d’argent qui doivent être payées à d’autres États et communautés, mais aussi à des communes ou à des institutions nationales. En revanche, la dette brute ne comprend pas les créances qu’un État a lui-même envers d’autres. Entre 1998 et 2020, le budget de la dette en Algérie a varié entre 6,4 milliards et 62,7 milliards d’euros. Le niveau le plus élevé des 22 dernières années a été atteint en 2019. En 2020, en revanche, les dettes ne s’élevaient plus qu’à 62 milliards euros. Rapporté au nombre d’habitants, cela correspond en Algérie à un endettement de 1.409 euros par personne. A titre de comparaison, l’endettement moyen par habitant au sein de l’UE était de 26.964 euros la même année.

    Il s’agit d’un scénario hyper-dangereux pour l’Algérie parce qu’elle n’est pas un pays industrialisé et suffisamment producteur de richesses qui peut facilement redresser la barre ou financer pendant longtemps une immense dette publique. L’Algérie sera ainsi victime, si cette situation perdure encore dans les années à venir, de ce qu’on appelle dans l’économie de l’ »effet d’éviction ». Cela signifie que le déficit est mauvais pour la croissance parce qu’il détournerait une épargne qui aurait pu aller vers des projets productifs qui développeront le pays.

    L’Algérie sera ainsi contrainte de financer encore et toujours son déficit public pour couvrir essentiellement les frais de ses institutions et de ses services publics comme les budgets de fonctionnement de l’Etat. Lorsque l’Etat algérien doit à chaque fois mobiliser des ressources financières pour financer son déficit, l’argent disponible sur les marchés va se raréfier donc et les taux d’intérêt pratiqués par les banques algériennes vont grimper. Emprunter, pour un acteur privé, est donc plus difficile. Par conséquent, les projets (création d’entreprise, investissement…) se raréfient à leur tour. et la croissance est freinée. L’Algérie vit cette situation depuis 2017-2018 date à laquelle les déficits budgétaires ont commencé à battre des records à cause de la baisse des recettes de la fiscalité pétrolière qui chutent depuis la crise pétrolière de 2014 avec l’effondrement progressif des prix du baril de pétrole.

    Le déficit public en Algérie a donc un impact direct sur le chômage, la pauvreté et la relance industrielle parce qu’il sabote la croissance économique. Par ailleurs, l’Algérie risque de recourir à l’endettement extérieur pour combler ce déficit budgétaire car elle ne pourra pas compter longtemps sur ses moyens rudimentaires en dinars, une monnaie sans cesse en chute libre, pour rééquilibrer sa situation financière. La Banque d’Algérie ne pourra pas résister longtemps face à la chute interminable des recettes fiscales provenant des exportations des hydrocarbures. Les hydrocarbures ont représenté en moyenne sur la période 2004-2018 : 96% des exportations du pays, 43% des recettes fiscales et 21% du PIB.

    Face à une telle dépendance des hydrocarbures, l’Algérie ne pourra pas utiliser longtemps des leviers internes pour gérer son immense déficit budgétaire. L’endettement extérieur parait donc inévitable. Or, faute d’une véritable vision stratégique économique axée sur de nouvelles sources de richesses et sans de nouvelles sources de recettes fiscales pour l’Etat, l’Algérie risque de s’endetter pour… nourrir sa populaire et combler ses besoins primaires. Exactement comme à la fin des années 80 et tout au long de la décennie des années 90 où l’Algérie s’est endettée au-delà de 30 milliards de dollars pour ne pas s’effondrer et provoquer les pénuries des produits alimentaires et stratégiques comme les médicaments.

    algériepart

  • #2
    Rien que ça… y a t’il un pilote dans l’avion? Je pense que ce Tebboune n’est pas conscient de la dangerosité de la situation.
    "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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    • #3
      Comment cela se fait-il?? qui a une explication sérieuse ??

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      • #4
        mais quelle abrutis se algériepart

        cette article a pour but de faire jouir les marocain comme aux zoo tu leurre lance des cacahuète ils on tous heureux

        Le ministre des Finances Brahim Djamel Kassali a annoncé que l’Algérie va connaître un déficit budgétaire de -5 467 milliards DA, soit 39,4 milliards de dollars USD en 2022 lors de la présentation du budget 2022 sur un calcul un baril a 50$

        écrit il y a 1 an,



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        • #5
          écrit il y a 1 an,
          Non, c'est écrit aujourd'hui. Et d'ailleurs Kassali n'est ministre des finaces que depuis 5-6 mois.



          Algerie part et abdou n'y sont pour rien. Cet article a été publié par d'autres médias (algerie-eco entre autres).

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          • #6
            Le bateau algérien prend l'eau de toutes parts, son ministre de l'industrie annonce toute honte bue que dans deux ans l'Algérie va être la Corée du Sud de l’Afrique.

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            • #7
              Quand je lis les réponses et réactions après une nouvelle pareille, je me dis qu’après tout, il n’y a pas que Tebboune qui n’est pas conscient de la dangerosité de la situation…

              moi je veux juste qu’on m’explique un truc, un pays qui a eu la chance de générer 1200 milliards de dollars sois Bouteflika et qui est en train de profiter d’une guerre qui risque de se terminer aussi vite qu’elle a commencé, n’a pas construit un seul mur en 60 ans.

              Une autoroute non finie pour être juste, des logements qualité carton pour calmer le peuple, des subventions de produits de base pour éviter la famine et basta.

              a part ça, kayen chi stratégie économique, plans quinquennaux, stratégies moyen et long terme, une vision pour l’algérien de demain, des infrastructures de production ou d’exportation?

              je comprends que quelques responsables puissent voler des millions de dollars sur des milliards de dollars. Mais tout voler et laisser 40 millions d’algériens avec comme seul recours l’boté, ça ne semble choquer personne…
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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              • #8
                Ok Sheikh Jagelloul une idée pour toi: pourquoi ne pas ramener de la main d’œuvre étrangère pour faire la queue pour toi à 6h du matin.

                je sais j’aime bien faire du brainstorming

                et tes compatriotes qui meurent en mer pour aller servir de main d’œuvre chez l’ancien colon bourreau parce que tout l’argent part en Suisse, tu leur proposes quoi aussi Sheikh?
                Dernière modification par ayoub7, 17 novembre 2022, 17h15.
                "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                • #9
                  Quel % du pib ? On parlait de 30 à 40%. Au maroc le déficit budgétaire se rapproche de 80% et la balance du commerce extérieur algérien est excédentaires tandis que celle du maroc présente un déficit de 20 milliards de dollars cette année. De plus l'Algérie n'a pas de dette extérieure et celle du maroc le pousse à faire appel au FMI

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                  • #10
                    makhzenpart .... Le journaliste préférer des sionistes marocains
                    il aura le prix Pulitzer au Maroc n'y a pas doute lol

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                    • #11
                      ayoub7
                      moi je veux juste qu’on m’explique un truc, un pays qui a eu la chance de générer 1200 milliards de dollars sois Bouteflika et qui est en train de profiter d’une guerre qui risque de se terminer aussi vite qu’elle a commencé, n’a pas construit un seul mur en 60 ans.

                      Une autoroute non finie pour être juste, des logements qualité carton pour calmer le peuple, des subventions de produits de base pour éviter la famine et basta.
                      tu ai qui toi le pape ( moi je veux juste qu’on m’explique un truc)

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                      • #12
                        Tu es sur d'avoir croisé des algériens à Tel-Aviv?
                        je t'ai dit tu as encore besoin de pratique. Tes retours sont "citron"

                        Remarque, Abdou zemmar est aussi employé du lohamah.
                        Bravo tu as dit Zemmar au lieu de Semmar, tu as donc gagné l'argument.

                        Niveau maternelle tout ça...

                        y a til quelqu'un d'autre qui peut nous expliquer pour un deficit budgetaire contracté de 39 milliards de dollars n'est pas grave. Le tout avec zero retour sur investissement et aucune strategie economique productive?

                        A quoi a servi cet argent?
                        Dernière modification par ayoub7, 18 novembre 2022, 04h04.
                        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                        • #13
                          Et encore ce déficit est limité par la grâce de la planche à billet. Au total Alger à imprimé en 2 ans, la somme de 54 mds$ .
                          et après ça moque le Maroc quand il emprunté 1 ou 2 Mds}

                          C’est la troisième fois que l’État algérien fait tourner la planche à billets, depuis l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, qui a introduit le financement non conventionnel au profit du Trésor public, en novembre 2017. En l’espace d’une année, la Banque d’Algérie a créé de cette manière plus de 4 005 milliards de dinars, soit près de 34 milliards de dollars. Une somme qui équivaut à 19% du PIB.
                          Pour info, la planche à billet est un palliatif à l'endettement extérieur, mais in fine, c'est exactement la meme chose. Sauf que les conséquences se constate sur la monnaie.

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                          • #14



                            depuis le 1 janvier 2022 Le fonds de régulation des recettes (FRR)
                            dont le but est de gérer les excédents budgétaires liés aux exportations d'hydrocarbures.a partir de 45$ le fond et alimentée personne ne connait combines il y a

                            Algérie

                            budget 2022

                            80 milliard $

                            budget 2023

                            95 milliard $

                            MAROC

                            budget 2022

                            52 milliard $

                            budget 2023

                            60 milliard $

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                            • #15
                              Et encore ce déficit est limité par la grâce de la planche à billet. Au total Alger à imprimé en 2 ans, la somme de 54 mds$ .
                              et après ça moque le Maroc quand il emprunté 1 ou 2 Mds}
                              Le pire dans l'histoire, c'est que ces investissements ne sont pas des investissements de production mais de consommation. C'est là le tres gros probleme de l'Algerie qui risque de lui être fatal.
                              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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