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L’Algérie a décidé de se détourner définitivement de l’Espagne pour « offrir » son gaz naturel à l’Italie

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  • L’Algérie a décidé de se détourner définitivement de l’Espagne pour « offrir » son gaz naturel à l’Italie

    C’est un nouveau repositionnement stratégique qui est en train de s’opérer à Alger. Pour faire valoir leurs intérêts et défendre leurs agendas, les autorités algériennes ont décidé officiellement de recourir à l’arme fatale du gaz naturel. Et cette arme sera utilisée en premier lieu contre l’Espagne qui vient de décider de s’aligner officiellement sur la position du Maroc, le grand adversaire de l’Algérie, dans le très délicat dossier du Sahara Occidental. Le régime algérien a, effectivement, officiellement décidé de se détourner de l’Espagne pour consacrer son gaz naturel à l’Italie, le nouveau allié européen avec lequel Alger veut construire des relations solides et durables.

    C’est une équation très complexe qui est en train de se jouer entre Alger, Madrid et Rome. Selon diverses sources bien informées contactées par Algérie Part, les dirigeants algériens ont exercé un puissant lobbying pour convaincre Mario Draghi de se déplacer en toute urgence à Alger afin de sceller une nouvelle alliance énergétique avec l’Algérie. Les dirigeants algériens ont tout fait pour séduire le président du Conseil des ministres d’Italie. Et leur unique atout est naturellement le gaz naturel autour duquel il y a de très fortes tensions internationales en raison du bras-de-fer opposant la Russie à l’Occident depuis le début de la guerre en Ukraine à la fin du mois de février dernier.

    Le calcul d’Alger est très simple : rompre avec l’Espagne pour vivre une lune de miel avec l’Italie. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a été reçu le jeudi 7 avril à Rabat par le roi du Maroc Mohammed VI. Cette visite a permis au Maroc d’obtenir définitivement le soutien de l’Espagne pour appuyer sa position dans le très sensible dossier du Sahara Occidental.

    Affichant jusqu’ici sa neutralité, Madrid avait annoncé publiquement le 18 mars, à la surprise générale, son soutien au plan d’autonomie marocain, qu’il considère désormais comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend ». Ce geste attendu par Rabat a permis de mettre fin à près d’un an de crise diplomatique majeure avec Madrid, provoquée par l’accueil en Espagne en avril 2021 de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, ennemi juré de Rabat, pour y être soigné du Covid-19.

    La ralliement de l’Espagne au camp marocain a fortement choqué et déplu à Alger. L’Algérie a décidé ainsi de sévir en remettant en cause totalement son partenariat avec l’Espagne basé essentiellement sur le… gaz naturel ! Concrètement, cela signifie quoi ? L’Algérie va consacrer en priorité toutes ces ventes de gaz naturel à l’Italie, son client privilégiée.

    Ce lundi à Alger, Mario Draghi a été reçu en grande pompe par les dirigeants algériens. Et le haut responsable Italien devra signer un nouvel accord gazier pour une fourniture de 9 milliards de m 3 supplémentaires par an. Cette information a été, pour le moment, uniquement confirmée et révélée par la presse italienne. Du côté d’Alger, plusieurs sources confirment la conclusion d’un nouvel accord gazier, mais aucune source fiable n’a voulu donner des chiffres précis. Or, une question revient sur toutes les lèvres : d’où est-ce que l’Algérie va se procurer les nouveaux 9 milliards de M 3 de gaz naturel qu’elle doit vendre à l’Italie au moment où sa production nationale patine et peine à augmenter.

    Une seule option se dessine : réduire les fournitures de gaz naturel à l’Espagne pour privilégier l’Italie. Il faut savoir que l’Algérie exporte depuis 2019 environ entre 20 et 21 milliards de mètres cubes de gaz naturel vers l’Italie, environ 12 milliards vers le Portugal et l’Espagne, et de plus petites quantités vers la France, la Turquie et la Grèce.

    Le rythme de la production nationale du gaz algérien empêche toute augmentation conséquente d’exportation en raison de la forte augmentation de la consommation nationale. Pour honorer un nouvel engagement vis-à-vis de l’Italie, l’Algérie devra donc réorienter ses exportations de l’Espagne vers… l’Italie. Mais concrètement, c’est une option qui semble irréalisable pour le moment puisque l’Algérie est liée contractuellement avec l’Espagne, son deuxième client plus important européen avec l’Italie.

    En juin 2018, Sonatrach avait paraphé des accords portant sur le renouvellement des contrats de vente et d’achat de gaz naturel à destination de l’Espagne avec la compagnie Naturgy, anciennement Gas Natural Fenosa, et ce, jusqu’en 2030 pour 8 milliards de mètres cubes/an. L’Algérie ne peut pas suspendre ce contrat du jour au lendemain.

    En juin 2019, la Sonatrach avait validé un accord avec l’italien Enel qui porte sur le renouvellement du contrat de vente/achat de gaz naturel portant sur un approvisionnement, via le gazoduc Enrico Mattei, de 3 milliards de mètres cubes par an, pour une durée de 10 ans à partir de 2020, dont deux années optionnelles. En mai 2019, Sonatrach avait conclu également un accord avec le groupe italien ENI pour un volume de 9 milliards de m3 par an et une durée de 10 ans, ce qui donne un total de 12 milliards de m3 par an pour le marché italien. La fourniture de 9 milliards M3 supplémentaires signifie une augmentation des livraisons effectuées depuis le fameux gazoduc Transmed qui lie l’Algérie à l’Italie depuis 1983. Il s’agit de l’un des plus vieux gazoducs au monde et même en Italie, les spécialistes les plus crédibles sont sceptiques concernant la capacité de l’Algérie à livrer de nouvelles quantités de gaz naturel.

    Et si l’Algérie ne peut pas rompre son contrat avec l’Espagne, que lui reste-t-il comme option pour signer un nouvel accord avec l’Italie ? La réduction de la consommation intérieure pour booster les exportations et satisfaire ses clients italiens. Or, cette option nécessite une réorganisation radicale de la consommation interne du gaz naturel. Algérie Part reviendra sur ce sujet complexe dans une prochaine publication.
    Algeriepartplus

  • #2
    Et si vous signé avec Rome et que draghi suis le chemin de Sanchez les dirigeants algériens ferons quoi?
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"

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    • #3
      c'est du n'importe quoi...
      L'Algérie ne peut pas ne pas livrer les quantités de gaz dans le contrat avec l'Espagne...

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      • #4
        les dirigeants algériens ont exercé un puissant lobbying pour convaincre Mario Draghi de se déplacer en toute urgence à Alger
        Qu'est ce qu'on s'arrache les cheveux avec le Makhzen et ses ayachas de pacotille
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          c'est du n'importe quoi...
          L'Algérie ne peut pas ne pas livrer les quantités de gaz dans le contrat avec l'Espagne...

          @bachi

          Les Bac-10 sont capables de tout pour soit disant punir l'Espagne

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          • #6
            Hakkar : << aucune ''moléculaire ''du gaz algérien ne doit parvenir à l'Espagne>>
            Mdrrr...

            Aurait il le cran de le dire à Draghi?
            Sachant que presque tous les pays d'Europe,chengen oblige, sont connectés, l'Espagne n'aura aucun problème pour se procurer du gaz arrivé à tout autre pays européen.

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            • #7
              L'Algérie a un contrat avec l'Espagne et elle l'honorera ....mais pas une molécule de gaz à la pédale...ca aussi c'est en vertu contrat...

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              • #8
                Wallah ils n'ont pas tord les espagnols quand ils appelaient el marrariks (10 fi 3kal), Semmar leur pond une sornette et eux ils plongent 10 en 1, même la visite d'un chef d'état étranger n'échappe pas aux ikssbir de la meute dail elmarraik, ils vont mourir belkanta, yakhi marrarik yakhi
                Il faut etre un marroki pour croire à ce genre de bêtises,

                les dirigeants algériens ont exercé un puissant lobbying pour convaincre Mario Draghi de se déplacer en toute urgence à Alger
                Les dirigeants algériens ont tout fait pour séduire le président du Conseil des ministres d’Italie.
                Le calcul d’Alger est très simple : rompre avec l’Espagne pour vivre une lune de miel avec l’Italie.

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                • #9
                  L' Algérie a toujours respecté son ' engagement politique ou économique Mais seulement elle sait quand s' arrêter
                  On ne. Renouvellement plus
                  that's it
                  Gone with the Wind.........

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                  • #10
                    Le calcul d’Alger est très simple : rompre avec l’Espagne pour vivre une lune de miel avec l’Italie
                    Les analyses à la con de Abdou Semsar

                    L'Algérie ne peut pas rompre ses engagements contractuels avec l'Espagne. Il est de son droit de choisir ses partenaires économiques de confiance. La confiance est la base des relations économiques et commerciales
                    Dernière modification par icosium, 11 avril 2022, 18h56.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                    • #11
                      L' Algérie a toujours respecté son ' engagement politique ou économique
                      oui, l'Espagne aura le volume qu'elle a toujours eu, seul le prix risque de monter bien haut.

                      Les 10 milliards de m3 que l'Italie aura peut-être, ce sera un surplus de production.

                      Il n'est pas question ici d'en ôter à l'Espagne pour en donner plus à l'Italie, comme nos bilieux analphabètes kinkins racontent.

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                      • #12
                        , seul le prix risque de monter bien haut.
                        pourquoi risque t il de monter aujourd'hui,alors qu'il a été constant les années passées ?!!!
                        pas de réponse genre guerre Ukraine, conjoncture économique...ect

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                        • #13
                          SONATRACH est lié avec ses partenaires ibéres par un contrat à long terme , nul ne peut s'en détourner .
                          il est prévu contractuellement des révisions périodiques des prix mais sans plus .
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            Soyons sérieux, l'Algérie ne peut se permettre de renoncer aux revenus de la vente aux espagnol, elle a un gazoduc qu'elle vient d'améliorer, à rentabiliser et est dépendante des ces revenus. Ce qu'elle va faire c'est menacer d'augmenter les prix, en respectant le contrat. Si elle ne le fait qu'avec l'Espagne, c'est bien que cette augmentation n'est pas du à la guerre.

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                            • #15
                              Est ce suffisant pour se premunir du prochain revirement de l'italie?

                              En cours de telchargement

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