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Handball : Mohamed-Aziz Derouaz revient sur la décision de retirer la CAN-2024 à l’Algérie

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  • Handball : Mohamed-Aziz Derouaz revient sur la décision de retirer la CAN-2024 à l’Algérie


    Handball : Mohamed-Aziz Derouaz revient sur la décision de retirer la CAN-2024 à l’Algérie
    Imbroglio politico-sportif chez la CAHB

    CAMI B. , MOHAMED BOUCHAMAPUBLIÉ 09-04-2022, 11:00https://www.lesoird***********/stora...bab6af4ef1.jpg
    Le dévergondé «politico-sportif (le Maroc)» et l’Algérie respectueuse des résolutions des instances internationales sur le Sahara occidental, mis sur le même piédestal par la confédération africaine de handball. Ce qui est surprenant, c’est la passivité qui caractérise l’attitude des responsables des instances sportives algériennes concernées. Sur le propos nous avons sollicité monsieur Aziz Derouaz pour nous confier son avis ; ce dernier étant concerné tout d’abord en tant comme public dans le handball national et mondial mais aussi en tant que premier responsable de l’organisation des jeux méditerranéens-2022 d’Oran, jeux qui ont failli pâtir des fabulations des parties citées.
    La Confédération africaine de handball vient de décider le retrait à l’Algérie de l’organisation des championnats d’Afrique de handball (2024) au même titre que celle (l’organisation) prévue au Maroc en 2022. Ne pensez-vous pas que nous venons de mettre dans le même moulage un acolyte et un agressé, le premier (Maroc) ayant cherché à porter préjudice à l’organisation des JM d’Oran ? Vous avez été parmi celles et ceux qui ont réagi d’une manière énergique pour remettre les pendules à l’heure.
    Tout ce qui s’est passé dans ce dossier n’est pas normal depuis son début. En effet, l’attribution d’une compétition telle que le championnat d’Afrique des nations obéit logiquement à des règles, dont il semble qu’aucune d’entre elles n’a été respectée. Car comment peut-il en être autrement lorsque l’on sait qu’il doit s’agir d’abord et avant tout d’une réponse à un cahier des charges qui comporte des conditions et informations qui doivent permettre que les éventuels recours contre les pays organisateurs par des nations participantes ne puissent exister. Or, l’attribution de l’édition 2022 semble avoir été donnée au Maroc, sans la mention préalable des villes organisatrices, tandis que pour celle de 2024, et foi de handballeur, ce fut une surprise dans notre monde du handball algérien d’apprendre que notre pays en avait obtenu la charge, aucune information n’ayant circulé sur cette candidature.
    C’est donc dans l’opacité totale que cela se fait dans cette Confédération et c’est comme cela que la fédération marocaine après avoir obtenu l’organisation de l’édition 2022 a choisi 2 villes des territoires sahraouis occupés où selon la version officielle onusienne «territoires non autonomes», ce qui ne peut être accepté, non pas seulement par un ou des pays participants, mais par la morale simplement.
    La communication officielle sur les recours effectués par 2 fédérations membres n’en a pas évoqué les raisons, et la décision de report suite à l’annulation du tirage au sort est restée floue. L’application de la décision a concerné la date sans indication sur le lieu.
    Donc la décision de retrait des 2 éditions aux 2 pays initialement désignés comme organisateurs s’inscrit dans la même logique de cet imbroglio causé par une gestion anarchique obéissant à la volonté des personnes, et non pas à des règles, et donc d’intérêts, et donc des intérêts occultes d’avantages sportifs.
    Selon vous, qui peut être derrière ces manipulations et quelles en seraient les motivations ?
    C’est difficile à dire, cependant comme dit l’expression «à qui profite le crime ?» Il est évident, qu’un lien étroit s’est créé depuis quelques années entre la Fédération marocaine de handball et la Confédération africaine de la discipline. Le grand nombre de compétitions confié à ce pays, tant des nations toutes catégories, que des clubs en est une preuve. Leur projet de faire disputer les rencontres des championnats d’Afrique des Nations 2022 dans des villes des territoires sahraouis occupés où selon la version officielle onusienne, «non autonomes», est aussi une preuve d’une volonté manifeste d’empêcher la participation de notre EN car les positions officielles de notre pays sur le conflit qui oppose le royaume du Maroc à la République arabe sahraoui et son peuple, sont claires et constantes. Ce qui est surprenant. C’est plutôt l’accord initial de la CAHB, et l’absence de réaction de la fédération internationale, pourtant présidée par un Africain et Arabe à savoir l’Egyptien Hassan Mustapha.
    Le premier changement de date avait de quoi surprendre également, puisque coïncidant avec la date des jeux méditerranéens intéressant pourtant au premier chef, à la fois le Maroc, la Tunisie et l’Egypte, en tant que pays africains et méditerranéens, et tous 3 potentiellement médaillables dans les 2 compétitions. Il y a donc bel et bien de gros intérêts qui ont pu conduire à cette situation inqualifiable.
    Notre pays étant dépourvu de fédération légalement constituée pour les raisons que tout le monde n’ignore pas ; pensez-vous qu’un recours pourrait être introduit ? Par qui et comment ?
    Bien entendu qu’il faut faire un recours, car si la dernière décision de retirer l’organisation de 2022 au Maroc est compréhensible (et non logique, car il fallait seulement les sommer de changer les villes organisatrices), celle du retrait de la compétition africaine de 2024 à notre pays est inacceptable. En effet, que reprocher à notre fédération ? Seulement de défendre des principes internationalement établis par les nations-unies!!! Le communiqué de la CAHB laisse perplexe. La situation de notre fédération pour présenter un recours ne pose aucun problème, dès lors que la personne morale «FAHB» existe toujours. Il est impératif que le directoire, avec l’appui de notre ministère des Sports, aille au TAS de Lausanne, pour faire respecter l’éthique sportive.
    L’Algérie possède en son sein des représentants dument mandatés par les pouvoirs publics au sein des institutions sportives internationales, mais à un nombre souvent amoindri devant ce que nous pouvons considérer comme des actes provocateurs ; les exemples sont légion… quels commentaires faites-vous sur le propos ?
    Votre question est bonne et renvoie à une problématique souvent évoquée, mais non prise en charge. En effet, et s’il est évident que nous avons très peu de représentants dans les instances sportives internationales, ce qui est la résultante d’une absence de stratégie consommée et affligeante que l’on paye sans cesse, ce qui est le plus grave, c’est le silence assourdissant de la représentation qui existe, car les provocations dont vous parlez sont nombreuses et régulières, précisément du fait de notre faiblesse sur ce plan-là. Je ne reviendrai pas sur tous les épisodes où les candidatures de nos meilleures possibilités de représentation dans des institutions sportives internationales ont été sabotées par ceux qui pouvaient et même devaient les accompagner.
    Je me contenterai de constater que pour l’attribution au Maroc de la compétition africaine de handball, il y eut d’abord la présence active d’un membre algérien au sein de la CAHB, puis, l’absence de réaction pendant de nombreux mois du principal élément en position de force dans les institutions sportives africaines à savoir le président de l’association des comités olympiques d’Afrique (Acnoa). Je pense que la décision actuelle du retrait des 2 compétitions à leurs bénéficiaires initiaux est le fruit d’un calcul du président de l’IHF (fédération internationale de handball), lequel redoute le retour sur la scène de notre EN, et de l’équipe tunisienne pour 2024, car ce championnat d’Afrique sera qualificatif pour une seule nation africaine aux jeux olympiques de Paris-2024.

    Votre ou vos conclusions ?
    Mon dernier mot est un vœu, de voir effectivement notre EN qui vient de reprendre les entraînements après une absence de 2 années, retrouver sa place dans le concert des nations, et pourquoi pas déjà par une bonne participation aux Jeux méditerranéens. Je doublerai ce vœu de celui de voir effectivement se concrétiser un recours auprès du TAS de Lausanne, au moins pour dire au monde du handball et du sport en général, que notre pays ne se laissera plus faire.
    Entretien réalisé par Cami B.

    CAN-2022 et 2024
    La CAHB donne l’organisation à l’Égypte

    Comme attendu, la Confédération africaine de handball, qui avait retiré les deux prochaines éditions de la CAN seniors au Maroc (2022) et à l’Algérie (2024), a décidé d’en attribuer l’organisation à l’égypte. L’édition 2022 qualificative au Mondial-2023 qu’organiseront la Pologne et la Suède aura lieu au mois de juillet prochain. Pour la CAN-2024, qualificative aux JO, elle devrait avoir en début de l’an 2024.
    M. B.
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