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Le sénateur Abdelouaheb Benzaim appelle l’État à interdire le départ des médecins algériens vers l’étranger

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  • Le sénateur Abdelouaheb Benzaim appelle l’État à interdire le départ des médecins algériens vers l’étranger

    Le sénateur Abdelouahab Benzaïm a appelé, ce samedi 12 février, les autorités à interdire aux médecins spécialistes de quitter le territoire national pour travailler à l’étranger. « Interdit de quitter. C’est une question de sécurité sanitaire et nationale. Il est illogique que nos hôpitaux souffrent d’un manque important de spécialistes alors que nous les exportons à l’étranger », écrit-il sur sa page Facebook.

    « Donnez-leur des logements et des moyens, du travail et de la stabilité. Doublez leurs salaires et donnez-leur des véhicules. Cela ne constitue pas 1% de ce que l’État dépense pour les malades pris en charge à l’étranger », poursuit-il. Le sénateur estime que les 1200 médecins spécialistes devaient être envoyés au sud du pays. « L’État a le droit de ne pas accepter leurs démission… », a-t-il ajouté.

    Samedi 5 février, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Dr Lyes Merabet, avait annoncé le départ de 1.200 médecins algériens vers la France. La nouvelle avait suscité de nombreuses réactions dans le milieu médical et sur les réseaux sociaux.



  • #2
    Populisme étroit...

    Les avoir en chômage en Algérie, ca donnerait quoi ?

    Laissons les gens libres d'assurer leur avenir et ceux de leurs enfants...
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

    Commentaire


    • #3
      Il appelle à « l’interdiction » de sortie des médecins : quant le sénateur Benzaim se trompe de cible !





      Face au phénomène de l’exode des médecins algériens vers l’étranger, à la recherche d’un meilleur cadre de travail, et de plus de considération, un sénateur n’a pas trouvé mieux que d’appeler les autorités à « interdire » leur départ.

      Abdelouahab Benzaim, puisque c’est de lui qu’il s’agit, appelle tout simplement les pouvoir publics à refuser les démissions des médecins spécialistes, lorsqu’ils choisissent d’immigrer dans un pays étranger pour y exercer dans de meilleures conditions. Le sénateur FLN, vraisemblablement à court d’idées, se place comme le gardien du temple de la déontologie et proclame : « Interdiction de sortie » !

      C’est en ce titre que Benzaim a signé, ce samedi 12 février, une tribune sur sa page facebook, pour proposer sa ‘’solution miracle’’ au départ massif des médecins à l’étranger, dans la foulée du débat qui a suivi l’annonce de départ de pas moins de 1200 d’entre eux, après avoir réussi l’épreuve de vérification de connaissance (EVC), donnant accès à l’autorisation d’exercice sur le sol français.

      Interdire la sortie

      « L’Etat doit orienter 1200 médecins spécialistes au Sahara pour travailler et servir la population, tout en leur garantissant les conditions d’exercice et une amélioration des salaires et, ne pas accepter l’exode, tant que nous en sommes dans le besoins », a-t-il écrit, appelant à « refuser leur démission ».

      Pour Abdeouahab Benzaim, il s’agit d’« une affaire de sécurité sanitaire et nationale » et « l’Algérie en est prioritaire » lorsqu’il s’agit de garder ces médecins. « Il est illogique d’exporter nos médecins spécialistes, alors que nos hôpitaux en soufrent d’un manque accru en la matière », estime-t-il. Et d’appeler les autorités à leur accorder « des logements, des moyens de travail, des salaires et des voitures » afin de les retenir.

      De « l’antinationalisme » !

      Enfonçant le clou, il accuse les médecins qui quittent le pays de manquer de patriotisme. « Qu’un médecin abandonne son devoir professionnel, national, alors que le pays et le citoyen ont besoins de lui, cela relève d’un comportement inacceptable, immoral et antinational », soutient-il.

      Mais, ce que semble ignorer ce sénateur ou fait semblant d’ignorer, c’est quand bien même des textes existent accordant logements et plateau technique aux médecins dans le cadre de leur service civil, par exemple, l’application en manque cruellement. Pire, les médecins qui quittent le pays sont à la recherche de la considération qu’ils ne trouvent pas dans leur pays.

      La grève de 2017 …

      Lorsque les médecins résidents étaient sortis manifester en 2017 contre les mauvaises conditions de travail et pour réclamer plus de droits et une formation continue digne de leur profession, ils ont été matraqués. Le pouvoir avait même manipulé ses médias à la solde pour jeter à la vindicte populaire une élite qui n’a voulu qu’améliorer son quotidien dans un pays où des milliards étaient dépensés sans que rien ne change.

      Abdelaziz Rahabi, ancien diplomate l’a dit : l’exode des médecins « rappelle trois réalités ». La première « est liée au peu de considération que la société dans son ensemble, pouvoir et peuple, accorde à ses élites », la deuxième réside « dans les conditions générales d’exercice de la médecine en Algérie qui font que ni le citoyen, ni le corps médical qui a subi toutes les formes de répression, ni les pouvoirs publics ne sont satisfaits de la situation actuelle ». Alors que la troisième, « tout autant que les harraga, les médecins souffrent de l’absence de perspectives et de la dégradation du cadre de vie qui ne favorisent pas l’épanouissement humain auquel aspire toute personne humaine », a-t-il admis.

      Vision étroite

      Mais, il est clair qu’entre Rahabi et Benzaim, l’écart de degré d’analyse et de vision approfondie pour cerner les problématiques, est très large.

      Le sénateur, au lieu de chercher de vraies solution loin du populisme des « logements et des salaires », s’en prend enfin à la France qui, selon lui, « séduit par tous les moyens les médecins, les ingénieurs et l’élite pour s’y installer, avec la mauvaise intention que l’Algérie demeure toujours dans le besoins des ressources humaines spécialisées ».

      « Si la France s’intéresse aux jeunes algériens, qu’elle les forme à son compte et avec son budget, selon des conditions contenues dans des accords bilatéraux entre les deux pays. Mais qu’elle saigne toutes les compétences humaines formées par l’argent du trésor public, illégalement, cela est inacceptable », dit-il.


      inter - lignes . com

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      • #4
        Il ne faut pas grand chose pour retenir un toubib... Au Maroc il sont très nombreux à avoir fait leur fac de médecine en France, il suffit de marcher le long des boulevards pour voir les plaques professionnelles qui affichent les fac de médecine où ils ont étudié et les centres hospitaliers où ils ont fait leur internat. Et ils sont certainement majoritaires ceux qui reviennent exercer au pays, car non seulement ils y gagnent confortablement leur vie, mais en plus la vie y est plus intéressante...qu'en Algérie, constaté de mes propres yeux, tant pis pour ceux à qui cela déplaît.

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        • #5
          s'il leur donne, ne serait-ce que la,moitie du salaire d'un député (300.000 da /mois), aucun d ces medecins ne quittera le pays..

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          • #6
            est-ce qu'il est un élu ce type?
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #7
              exact un toubib marocain peut gagner 10 fois plus que son homologue dz. il n'y a pas photo. tout ça a cause de cet état dz qui veut tout contrôler. il n'y aucune liberté d'entreprendre.
              au lieu d'aider a leur épanouissement, ce politicard débile propose d'interdire leur exode...pfff ils ne savent qu'interdire.
              s'ils continuent comme ça, les toubibs dz iront un jour non plus en france mais au maroc.

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              • #8
                Alors que ce sénateur se soigne certainement à l'étranger avec l'argent du peuple !
                « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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                • #9
                  Oui le Maroc est un paradis ou tout le monde travaille Tout le monde s'amuse
                  Tout le monde habite dans des riads
                  Tout le monde étudié en France aux usa
                  le Maroc où il n' ya ni sdf ni affamé
                  Le paradis terrestre
                  Marcel piaf
                  En lisant ceci, tu dois te recroviller de honte
                  Propagande de cacahuète
                  Dernière modification par Tiliwine, 13 février 2022, 07h50.
                  Gone with the Wind.........

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                  • #10
                    Oui ça serait bien que nos médecins partent chez nos cousins de l'Ouest ils en ont grandement besoin.

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                    • #11
                      Comment imposer à une élite qui a passé 22 ans de leur vie à étudier .. qui ont sacrifié leurs meilleures années à bucher .. qui ont tout donné .. une prison à ciel ouvert? à. 400 euros par mois alors qu'un plombier en gagne le double avec un niveau CAP?.. Franchement est ce que ce monsieur réfléchit 2 secondes dans sa vie?///

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                      • #12
                        Si l'état veut vraiment retenir ses médecins , il doit commencer par leur offrir de grands hôpitaux spacieux et modernes c'est à dire les construire dés maintenant et rapidement avec un temps de réalisation record , puis ensuite s'occuper sérieusement de la revalorisation des salaires
                        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                        (Paul Eluard)

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                        • #13
                          Exact un toubib marocain peut gagner 10 fois plus que son homologue dz
                          Pourquoi le médecin marocain exerce en France. Le salaire d’un médecin généraliste marocain tourne autour de 7000 DH soit 700 Euro, il est très loin des 10 fois le salaire d’un médecin algérien.

                          Si tu fais référence à un médecin qui exerce au privé, beaucoups de médecins privés font les 400 Euro en une seule journée en Algérie.

                          s'ils continuent comme ça, les toubibs dz iront un jour non plus en france mais au maroc.
                          Je ne le crois pas. La différence du salaire ne peut pas le justifier, ne parlant des autres facteurs. Le Médecin algérien vit avec 400 euro dans un pays où tout est subventionné par l’état, le médecin Marocain vit avec 700 euro ou rien n’est subventionné par l’état, il n’est pas sûr que le médecin algérien aura une vie meilleure avec ses 700 euro au Maroc.

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                          • #14
                            elbieroi quand je dis 10 fois c'est pour l'expression. regarde juste le nombre de candidats toubibs a l'exil entre les les 2 pays. il n'y a pas photo. les toubibs au maghreb les moins bien traités sont bien les dz. les profs pareil. beaucoup vivent dans la misère .alors qu'ils sont l'élite du pays....

                            et puis faut arrêter avec l'excuse des produits subventionnés.c'est une mentalité de mendiants ça.non je t'assure que les médecins ou profs algériens ne veulent pas de subventions mais ils veulent être payés a leur juste prix. 700/800 euros commence a ressembler a un salaire digne (quitte a leur couper la plupart des subventions)

                            mais en suventionnant tout le monde l'état dz crée un pays de clochards ou même le chercheur en neuro-science est payé 300 ou 400 euros.....
                            désolé mais les meilleurs algériens doivent être sur payés. on doit créer une société a 2 vitesses. tout le monde pauvre ça suffit quoi....
                            Dernière modification par samarkand777, 13 février 2022, 12h33.

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                            • #15
                              Tiliwine C'est un fait... que cela te défrise ou non je m'en tape le coquillard, mais les médecins Marocains qui ont pour beaucoup fait leurs études de médecine à l'étranger auraient pu y rester au moins pour un meilleur revenu et au lieu de cela ils reviennent s'installer dans le pays. Et j'en connais qui en plus de leur cabinet privé viennent aussi à l'hôpital exercer, et là ce n'est clairement pas pour de l'argent, l’hôpital au Maroc n'est pas ce qui paye le plus.

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