Décryptage :
Dans la troisième vidéo diffusée à Londres enregistrée par l’ancien secrétaire particulier de feu le Général Gaid Salah, chef d’état major de l’armée algérienne jusqu’à son décès brutal à la fin de 2019, un portrait assassin est dressé du général Mohamed Mediene, alias Toufik. Ce dernier régna à la tète des redoutables services secrets algériens de l’ex DRS entre 1990 et 2015, et fut à ce titre le véritable patron de l’Algérie. Le secret total qui entoura l’action centrale des services algériens depuis un quart de siècle est enfin en partie levé par ce témoignage..
En occupant les fonctions de secrétaire particulier et de confident du général Gaïd Salah, l’homme fort de l’État algérien après le départ de l’ex Président Bouteflika, Guermit Bounouira est devenu le détenteur des secrets les mieux gardés et les moins avouables du régime. À ce titre, son témoignage sur les méthodes du très secret et tout puissant général Toufik, est à la fois exceptionnel et passionnant.
Ce portrait est naturellement à charge lorsqu’on connait l’hostilité de Gaïd Salah, protecteur du jeune officier, envers le général Toufik. Au sommet de son pouvoir en 2019, le premier est même parvenu à faire condamner le second à une lourde peine pour atteinte à la sureté de l’État. Depuis la mort de Gaïd Salah, le général Toufik avait été libéré, réhabilité, tandis que ses collaborateurs les plus proches investissaient à nouveau l’appareil sécuritaire algérien.
Comment cet officier qui, après le décès de son protecteur Gaïd Salah, avait tenté de se réfugier en Turquie avant d’être extradé vers l’Algérie et emprisonné dans une prison de haute sécurité à Blida, est-il parvenu à réaliser ces vidéos et à les faire parvenir à l’étranger? Telle est la question aujourd’hui sans réponse qui semble démontrer que Guermit Bounouira a pu disposer de complicités très haut placées au sommer de l’armée algérienne. C’est dire à quel point l’institution militaire, seule garante de la pérennité d’un État en faillite, est menacée aujourd’hui d’implosion (1).
Depuis ces révélations, le pouvoir algérien ne s’est pas fendu d’un seul communiqué et les porte paroles officieux des services algériens à Paris sont mobilisés pour expliquer à leurs relais que les vidéos renduEs publiques sont des montages grossiers. Et pourtant le sous officier Bounouira, coupable d’avoir parlé, vient d’être condamné à mort pour haute trahison à Alger.
Cette condamnation constitue un aveu des secousses créées à Alger par la diffusion de ce témoignage.
(1) La guerre de clans qui déchire l’institution militaire algérienne depuis trois ans a provoqué la détention d’au moins une trentaine de généraux.
Le général Mohamed Mediene, alias Toufik, rêgna à la tète des redoutables services secrets algériens de l’ex DRS pendant un quart de siècle
VOICI LA TRADUCTION EN FRANÇAIS DE LA DEUXIEME VIDEO RENDUE PUBLIQUE PAR LES AMIS DE GUERMIT BOUNOUIRA
« Salam à tout le monde, aujourd’hui nous sommes en phase d’enregistrer le vidéo numéro 2 réservé au général Toufik ancien directeur du DRS (direction du renseignement et de sécurité). Bien qu’il y ait des problèmes dans l’enregistrement, les conditions de sa réalisation ne sont pas favorables. Il s’agit d’une personnalité narcissique qui s’est créé une légende à travers les médias et la propagande en semant l’ambiguïté. Il s’est attribué l’image d’une personnalité d’une intelligence exceptionnelle qu’on ne peut vaincre. Il s’assimile à la personne du chef du FBI Edgar Hoover qui a dirigé ce service durant 4 décennies. Et qu’il s’est entouré d’un appareil médiatique sous contrôle au point de se faire désigner Dieu de l’Algérie « Rab Dzair ». Cette dénomination n’a pas cessé d’être gonfler par ses médias pour faire partie de son patronyme populaire.
Depuis les années 90, il travaille dans l’ombre tout pratiquant un pouvoir à travers des instruments tels les gouvernements de façade dont les membres vouent une allégeance absolue au général Toufik. Tous les gouvernements d’Ouyahya, Sellal et autres figures qui demeurent des exemples. Il était le vrai détenteur du pouvoir derrière le rideau dans une obscurité totale. Il a réussi à asseoir son pouvoir illimité à travers des ramifications dans le domaine des médias et des finances jusqu’à l’heure de véracité où il s’est révélé qu’il n’est qu’un personnage en carton. Il s’est décomposé comme les divinité érigée par les boules de neige face au soleil.
Le général Toufik a profité du contexte d’insécurité et du terrorisme pour décupler son influence sur le politique et financier. Il a domestiqué des politiciens incompétents mais qui vouent une loyauté absolue à sa personne. Nonobstant leurs aptitudes et cela a continué durant toute la période des années 90. A cette époque, il a procédé à travers un gouvernement aux ordres de vendre à ses proches et amis les entreprises étatiques au Dinard symbolique à l’image à Rabrab et les autres. Il ouvre également les portes de l’importation des produits avec l’argent public en contribuant à l’installation d’une économie qui ne peut mener qu’à l’échec. Seuls ses proches oligarques ont profité de l’aubaine.
Après la venue de Bouteflika en 1999, son influence commence à s’amoindrir progressivement. Il a eu recours à une stratégie d’éliminer son concurrent Chef d’état-major Mohamed LAMARI en 2004 durant le second mandat. Il réussit à convaincre Bouteflika que le général Lamari soutient Ali Benflis et qu’en cas d’élection libre ce dernier peut gagner. Quinze jours avant la date d’élection, le général Toufik a confirmé la réélection de bouteflika à sa manière. Cette situation a acculé le président candidat à se positionner contre le général Lamari qui jouait contre lui en s’immisçant dans le jeu politique. Cette situation a contraint Bouteflika de faire alliance sacrée avec le général Toufik contre le général Lamari.
Dès la réélection de Bouteflika pour le second mandat, le général Lamari se trouvé isolé et affaibli grâce aux manœuvres du général Toufik. C’est ainsi que le général Lamari fut écarté, bien qu’ayant un grade supérieur à Toufik, était sur le point de concentrer ses pouvoirs militaires sur les services de manière totale.
Avant la mise à l’écart du général Lamari, le général Toufik a proposé à Bouteflika une liste d’officiers supérieurs à mettre à la retraite. Sur cette liste figurait le général Gaid Salah chef du CFT pour le remplacer par le général Said Bey issu de la même région que lui pour enfin s’emparer de l’ensemble des structures de l’armée. Ainsi, une prise en main totale sur tous les appareils de l’armée serait accomplie et la partition Toufik et Said Bey serait achevée avec maestria.
Profitant de la manœuvre orchestrée par Toufik, sentant la menace, bouteflika a convoqué Gaid Salah. Il l’a informé que c’est Toufik et LAMARI qui sont derrière sa mise à la retraite. Il lui a annoncé de suite qu’il le nommerait à la tête de l’état-major de l’armée. L’objectif de bouteflika est de casser une possible alliance entre les services de sécurité et l’état-major. Car, il considère que toute alliance entre les deux entités ne fera que l’affaiblir et menacerait son poste de président se rappelant le sort qu’il lui a été réservé en 197. Il a été écarté aussitôt après la disparition de Boumedienne par l’alliance entre l’armée et les services.
Après la prise des fonctions par Gaid Salah en tant que chef d’état-major, il a trouvé l’armée épuisée dans sa lutte contre le terrorisme et disposant des armes inadaptées. L’armée disposait du vieux matériel comme les chars T72, et matériels vétustes parfois non opérationnels. C’était voulu par Toufik afin d’affaiblir les unités opérationnelles en vue de les mettre sous sa coupe toutefois toujours derrière le rideau. Mais Gaid Salah a mis au point une stratégie et des structures nouvelles pour développer les capacités de défense en élaborant un programme de réarmement et de formation. Il a planifié une stratégie de lutte contre le terrorisme qui a buté sur les entraves imposées par le général Toufik par tous les moyens de ruses.
La détermination du Gaid Salah a finalement payé en fin de compte. A ce moment, le général Toufik a eu recours à une stratégie de dénigrement de Gaid en le présentant à l’entourage de Bouteflika comme quelqu’un d’ambition qui veut tout le pouvoir. C’est sur cette base que Bouteflika décide de diviser l’armée entre état-major et ministère de la défense en créant le poste de ministre délégué au MDN en la personne du général Guenaizia. Les prérogatives de ce dernier se limitent qu’à l’administration tandis que l’état-major s’occuperait de l’opérationnel au sein des régions et dirigerait les forces armées.
Bien que Toufik se croyait réussir à jouer la règle « diviser pour régner » mais Gaid a accompli sa mission à s’imposer au sein des unités opérationnelles et sur les chefs de régions comme sur le MDN plus tard. Car, Guenaizia ne disposait pas des capacités de diriger l’armée. Sa personnalité qui manquait de charisme et ses pouvoirs limités à l’administration. Il est resté ministre délégué à la défense de façon figurative. Toufik a compris le jeu et a procédé à créer un contentieux entre Gaid Salah et Ahmed Boustila chef de la gendarmerie nationale. Le but est d’autonomiser la GN du ministère de la défense pour l’intégrer au ministère de l’intérieur ou la présidence.
Là encore, Gaid a contourné la crise fomentée en gérant le litige entre Guenaizia et boustila pour finalement intégrer le commandement de la GN sous les commandes de l’état-major de l’ANP. Ne s’avouant pas vaincu, toufik sort l’affaire des avions de chasse achetés à la Russie en 2006. Après réception de l’ANP de ces appareils, il s’est avéré qu’ils étaient usés et exploités en Afghanistan en 1979. Ils ont subi des aménagements pour les revendre à l’Algérie. Toufik a porté les défaillances de ces achats au président Bouteflika qui a demandé des comptes à Gaid Salah sur cette affaire.
Gaid Salah a contacté le partenaire russe notamment le responsable de l’industrie militaire qui s’est déplacé en Algérie. Il a été reçu au MDN et Gaid lui exigé de reprendre la totalité des appareils et tout obstacle de la démarche équivaut à la rupture des relations militaires et tous les programmes de coopération technique entre l’Algérie et la fédération de Russie. Le ministère de la défense Russe a récupéré les avions et de nouveaux appareils ont été réceptionnés. Aussitôt, Gaid salah a tenu la présidence informée de l’évolution de la situation de ce qui s’est réalisé avec le côté russe et que jusqu’à maintenant l’Algérie n’a pas payé un centime sur cette affaire.
Dans la troisième vidéo diffusée à Londres enregistrée par l’ancien secrétaire particulier de feu le Général Gaid Salah, chef d’état major de l’armée algérienne jusqu’à son décès brutal à la fin de 2019, un portrait assassin est dressé du général Mohamed Mediene, alias Toufik. Ce dernier régna à la tète des redoutables services secrets algériens de l’ex DRS entre 1990 et 2015, et fut à ce titre le véritable patron de l’Algérie. Le secret total qui entoura l’action centrale des services algériens depuis un quart de siècle est enfin en partie levé par ce témoignage..
En occupant les fonctions de secrétaire particulier et de confident du général Gaïd Salah, l’homme fort de l’État algérien après le départ de l’ex Président Bouteflika, Guermit Bounouira est devenu le détenteur des secrets les mieux gardés et les moins avouables du régime. À ce titre, son témoignage sur les méthodes du très secret et tout puissant général Toufik, est à la fois exceptionnel et passionnant.
Ce portrait est naturellement à charge lorsqu’on connait l’hostilité de Gaïd Salah, protecteur du jeune officier, envers le général Toufik. Au sommet de son pouvoir en 2019, le premier est même parvenu à faire condamner le second à une lourde peine pour atteinte à la sureté de l’État. Depuis la mort de Gaïd Salah, le général Toufik avait été libéré, réhabilité, tandis que ses collaborateurs les plus proches investissaient à nouveau l’appareil sécuritaire algérien.
Comment cet officier qui, après le décès de son protecteur Gaïd Salah, avait tenté de se réfugier en Turquie avant d’être extradé vers l’Algérie et emprisonné dans une prison de haute sécurité à Blida, est-il parvenu à réaliser ces vidéos et à les faire parvenir à l’étranger? Telle est la question aujourd’hui sans réponse qui semble démontrer que Guermit Bounouira a pu disposer de complicités très haut placées au sommer de l’armée algérienne. C’est dire à quel point l’institution militaire, seule garante de la pérennité d’un État en faillite, est menacée aujourd’hui d’implosion (1).
Depuis ces révélations, le pouvoir algérien ne s’est pas fendu d’un seul communiqué et les porte paroles officieux des services algériens à Paris sont mobilisés pour expliquer à leurs relais que les vidéos renduEs publiques sont des montages grossiers. Et pourtant le sous officier Bounouira, coupable d’avoir parlé, vient d’être condamné à mort pour haute trahison à Alger.
Cette condamnation constitue un aveu des secousses créées à Alger par la diffusion de ce témoignage.
(1) La guerre de clans qui déchire l’institution militaire algérienne depuis trois ans a provoqué la détention d’au moins une trentaine de généraux.
Le général Mohamed Mediene, alias Toufik, rêgna à la tète des redoutables services secrets algériens de l’ex DRS pendant un quart de siècle
VOICI LA TRADUCTION EN FRANÇAIS DE LA DEUXIEME VIDEO RENDUE PUBLIQUE PAR LES AMIS DE GUERMIT BOUNOUIRA
« Salam à tout le monde, aujourd’hui nous sommes en phase d’enregistrer le vidéo numéro 2 réservé au général Toufik ancien directeur du DRS (direction du renseignement et de sécurité). Bien qu’il y ait des problèmes dans l’enregistrement, les conditions de sa réalisation ne sont pas favorables. Il s’agit d’une personnalité narcissique qui s’est créé une légende à travers les médias et la propagande en semant l’ambiguïté. Il s’est attribué l’image d’une personnalité d’une intelligence exceptionnelle qu’on ne peut vaincre. Il s’assimile à la personne du chef du FBI Edgar Hoover qui a dirigé ce service durant 4 décennies. Et qu’il s’est entouré d’un appareil médiatique sous contrôle au point de se faire désigner Dieu de l’Algérie « Rab Dzair ». Cette dénomination n’a pas cessé d’être gonfler par ses médias pour faire partie de son patronyme populaire.
Depuis les années 90, il travaille dans l’ombre tout pratiquant un pouvoir à travers des instruments tels les gouvernements de façade dont les membres vouent une allégeance absolue au général Toufik. Tous les gouvernements d’Ouyahya, Sellal et autres figures qui demeurent des exemples. Il était le vrai détenteur du pouvoir derrière le rideau dans une obscurité totale. Il a réussi à asseoir son pouvoir illimité à travers des ramifications dans le domaine des médias et des finances jusqu’à l’heure de véracité où il s’est révélé qu’il n’est qu’un personnage en carton. Il s’est décomposé comme les divinité érigée par les boules de neige face au soleil.
Le général Toufik a profité du contexte d’insécurité et du terrorisme pour décupler son influence sur le politique et financier. Il a domestiqué des politiciens incompétents mais qui vouent une loyauté absolue à sa personne. Nonobstant leurs aptitudes et cela a continué durant toute la période des années 90. A cette époque, il a procédé à travers un gouvernement aux ordres de vendre à ses proches et amis les entreprises étatiques au Dinard symbolique à l’image à Rabrab et les autres. Il ouvre également les portes de l’importation des produits avec l’argent public en contribuant à l’installation d’une économie qui ne peut mener qu’à l’échec. Seuls ses proches oligarques ont profité de l’aubaine.
Après la venue de Bouteflika en 1999, son influence commence à s’amoindrir progressivement. Il a eu recours à une stratégie d’éliminer son concurrent Chef d’état-major Mohamed LAMARI en 2004 durant le second mandat. Il réussit à convaincre Bouteflika que le général Lamari soutient Ali Benflis et qu’en cas d’élection libre ce dernier peut gagner. Quinze jours avant la date d’élection, le général Toufik a confirmé la réélection de bouteflika à sa manière. Cette situation a acculé le président candidat à se positionner contre le général Lamari qui jouait contre lui en s’immisçant dans le jeu politique. Cette situation a contraint Bouteflika de faire alliance sacrée avec le général Toufik contre le général Lamari.
Dès la réélection de Bouteflika pour le second mandat, le général Lamari se trouvé isolé et affaibli grâce aux manœuvres du général Toufik. C’est ainsi que le général Lamari fut écarté, bien qu’ayant un grade supérieur à Toufik, était sur le point de concentrer ses pouvoirs militaires sur les services de manière totale.
Avant la mise à l’écart du général Lamari, le général Toufik a proposé à Bouteflika une liste d’officiers supérieurs à mettre à la retraite. Sur cette liste figurait le général Gaid Salah chef du CFT pour le remplacer par le général Said Bey issu de la même région que lui pour enfin s’emparer de l’ensemble des structures de l’armée. Ainsi, une prise en main totale sur tous les appareils de l’armée serait accomplie et la partition Toufik et Said Bey serait achevée avec maestria.
Profitant de la manœuvre orchestrée par Toufik, sentant la menace, bouteflika a convoqué Gaid Salah. Il l’a informé que c’est Toufik et LAMARI qui sont derrière sa mise à la retraite. Il lui a annoncé de suite qu’il le nommerait à la tête de l’état-major de l’armée. L’objectif de bouteflika est de casser une possible alliance entre les services de sécurité et l’état-major. Car, il considère que toute alliance entre les deux entités ne fera que l’affaiblir et menacerait son poste de président se rappelant le sort qu’il lui a été réservé en 197. Il a été écarté aussitôt après la disparition de Boumedienne par l’alliance entre l’armée et les services.
Après la prise des fonctions par Gaid Salah en tant que chef d’état-major, il a trouvé l’armée épuisée dans sa lutte contre le terrorisme et disposant des armes inadaptées. L’armée disposait du vieux matériel comme les chars T72, et matériels vétustes parfois non opérationnels. C’était voulu par Toufik afin d’affaiblir les unités opérationnelles en vue de les mettre sous sa coupe toutefois toujours derrière le rideau. Mais Gaid Salah a mis au point une stratégie et des structures nouvelles pour développer les capacités de défense en élaborant un programme de réarmement et de formation. Il a planifié une stratégie de lutte contre le terrorisme qui a buté sur les entraves imposées par le général Toufik par tous les moyens de ruses.
La détermination du Gaid Salah a finalement payé en fin de compte. A ce moment, le général Toufik a eu recours à une stratégie de dénigrement de Gaid en le présentant à l’entourage de Bouteflika comme quelqu’un d’ambition qui veut tout le pouvoir. C’est sur cette base que Bouteflika décide de diviser l’armée entre état-major et ministère de la défense en créant le poste de ministre délégué au MDN en la personne du général Guenaizia. Les prérogatives de ce dernier se limitent qu’à l’administration tandis que l’état-major s’occuperait de l’opérationnel au sein des régions et dirigerait les forces armées.
Bien que Toufik se croyait réussir à jouer la règle « diviser pour régner » mais Gaid a accompli sa mission à s’imposer au sein des unités opérationnelles et sur les chefs de régions comme sur le MDN plus tard. Car, Guenaizia ne disposait pas des capacités de diriger l’armée. Sa personnalité qui manquait de charisme et ses pouvoirs limités à l’administration. Il est resté ministre délégué à la défense de façon figurative. Toufik a compris le jeu et a procédé à créer un contentieux entre Gaid Salah et Ahmed Boustila chef de la gendarmerie nationale. Le but est d’autonomiser la GN du ministère de la défense pour l’intégrer au ministère de l’intérieur ou la présidence.
Là encore, Gaid a contourné la crise fomentée en gérant le litige entre Guenaizia et boustila pour finalement intégrer le commandement de la GN sous les commandes de l’état-major de l’ANP. Ne s’avouant pas vaincu, toufik sort l’affaire des avions de chasse achetés à la Russie en 2006. Après réception de l’ANP de ces appareils, il s’est avéré qu’ils étaient usés et exploités en Afghanistan en 1979. Ils ont subi des aménagements pour les revendre à l’Algérie. Toufik a porté les défaillances de ces achats au président Bouteflika qui a demandé des comptes à Gaid Salah sur cette affaire.
Gaid Salah a contacté le partenaire russe notamment le responsable de l’industrie militaire qui s’est déplacé en Algérie. Il a été reçu au MDN et Gaid lui exigé de reprendre la totalité des appareils et tout obstacle de la démarche équivaut à la rupture des relations militaires et tous les programmes de coopération technique entre l’Algérie et la fédération de Russie. Le ministère de la défense Russe a récupéré les avions et de nouveaux appareils ont été réceptionnés. Aussitôt, Gaid salah a tenu la présidence informée de l’évolution de la situation de ce qui s’est réalisé avec le côté russe et que jusqu’à maintenant l’Algérie n’a pas payé un centime sur cette affaire.
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