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30 enfants, 40 femmes sauvés par les secouristes espagnols et au moins 30 morts en 5 jours : un début d’année 2022

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  • 30 enfants, 40 femmes sauvés par les secouristes espagnols et au moins 30 morts en 5 jours : un début d’année 2022

    30 enfants, 40 femmes sauvés par les secouristes espagnols et au moins 30 morts en 5 jours : un début d’année 2022 catastrophique pour les Harragas algériens

    La tragédie de la Harga a gâché d’ores et déjà le début de l’année 2022. Depuis le 1er jusqu’au 5 janvier dernier, pas moins de 30 harragas algériens sont décédés lors de divers naufrages en haute Méditerranée en tentant de rejoindre désespérément les côtes espagnoles. Plus de 1230 autres migrants algériens ont été secourus, interceptés et repêchés par les unités des garde-côtes espagnols, nous apprend ainsi l’ONG Centre International pour l’Identification de Migrants Disparus (CIPIMD) qui se trouve à Malaga en Andalousie (Espagne) et qui se mobilise au quotidien pour appuyer les recherches des secours en mer dans l’espoir de sauver des migrants algériens d’une mort tragique lorsqu’ils tentent d’atteindre les plages espagnoles.


    Francisco José Clemente Martin, l’un des militants les plus engagés et actifs du CIPIMD, est celui qui a diffusé et rendu public ces chiffres sinistres qui font tout simplement froid dans le dos. Ce militant associatif et défenseur des droits des migrants publie quotidiennement des informations détaillées et précises sur le nombre des Harragas algériens arrivés en Espagne. Il s’agit de l’une des sources les plus fiables et savantes concernant l’observation minutieuse du fléau de la harga entre l’Algérie et l’Espagne.

    Cette source révèle ainsi qu’au moins 40 femmes faisaient partie de ces 1230 harragas algériens secourus et interceptés par les garde-côtes espagnols. 30 mineurs âgés de moins de 16 ans ont été également recensés par les observateurs du CIPIMD. Ces enfants accompagnaient leurs mères dans l’espoir de rejoindre l’eldorado espagnol. D’autres harragas étaient de simples adolescents, à savoir des mineurs isolés et non-accompagnés qui ont risqué leur vie à bord d’une embarcation de fortune pour rallier l’Espagne.

    Malheureusement, au moins 30 harragas algériens ont été déclarés morts à la suite du naufrage de leurs embarcations. Ces morts n’ont suscité aucun commentaire officiel de la part des autorités algériennes qui continuent d’observer un silence complice et une indifférence immorale face à ce drame horrible. 5 autres harragas algériens ont été portés disparus et font l’objet toujours de recherches menées par les garde-côtes espagnols et algériens.

    Le même bilan du CIPIMD indique enfin que pas moins de 150 migrants irréguliers ont bénéficié de soins médicaux dispensés par des secouristes espagnols notamment ceux de la Croix Rouge.

    Selon la CIPIMD, 80 % des migrants clandestins qui ont pu débarquer sur les côtes espagnoles durant les 5 premiers jours de l’année 2022 sont des ressortissants algériens. Ces données témoignent de l’ampleur inédite de l’horreur provoquée par le fléau de la harga, un mal qui ne cesse de ronger profondément la société algérienne sans émouvoir aucunement les dirigeants et hauts responsables du pays.

    algeriepartplus

  • #2

    Depuis début décembre 2021, 169 Harragas algériens disparus et au moins 22 retrouvés morts en Méditerranée

    Le bilan de la Tragédie des Harragas est de plus en plus lourd en Algérie. Preuve en est, depuis le début du mois de décembre 2021, pas moins de 169 harragas algériens ont été portés disparus et les corps inanimés de 22 d’entre eux ont été retrouvés par des secouristes espagnols. Ce bilan a été confirmé officiellement par l’ONG Caminando Fronteras.

    Les chiffres sont accablants et témoignent de la profondeur du drame qui se déroule au large de la Méditerranée, une mer qui devient petit à petit un cimetière à à ciel ouvert pour de très nombreux migrants algériens cherchant à fuir à tout prix leur pays pour rejoindre l’eldorado européen. Actif depuis 2002, le collectif Caminando Fronteras publie ce lundi son rapport annuel des victimes des routes migratoires de la frontière Euroafricaine. Selon l’ONG, plus de 4000 personnes ont disparu l’an dernier en tentant la traversé vers l’Espagne. C’est deux fois plus qu’en 2020.

    Concernant la fameuse route maritime qui relie les côtes algériennes aux côtes du sud de l’Espagne, cette ONG a noté que cet itinéraire se situe à l’est d’Alboran. « Il est principalement emprunté par les migrants algériens. Embarqués sur des bateaux à moteur, leur objectif est d’atteindre la côte d’Almeria. Mais ces derniers temps, l’itinéraire s’est élargi afin d’éviter la violence du contrôle migratoire : les îles Baléares et la région de Valence deviennent de nouvelles destinations, plus difficiles et encore plus dangereuses pour la vie des personnes qui choisissent ce chemin », a expliqué à ce propos l’ONG Caminando Fronteras.

    « Pourtant, malgré les dangers, les citoyens algériens ont tendance à ne pas vouloir alerter les services de secours par crainte d’être renvoyés dans leur pays d’origine. Cela rend encore plus invisible le nombre de personnes disparues ou ayant perdu la vie sur cet itinéraire », déplore la même source.

    Chaque année, cette ONG espagnole dresse le bilan des victimes de drames migratoires grâce aux appels de migrants ou de leurs proches sur ses numéros d’urgences. En 2021, 4404 personnes ont disparu sur les routes migratoires vers l’Espagne, soit en moyenne douze personnes par jour.

    C’est deux fois plus qu’en 2020. À cette époque déjà, 2 170 personnes étaient mortes ou disparues en tentant de rejoindre l’Europe via l’Espagne. Des nombres tragiques qui font de 2021 l’année la plus meurtrière depuis 2015 et le début des rapports de l’ONG Caminando Fronteras. L’organisation souligne également la féminisation des routes migratoires vers l’Espagne : en 2021, 628 femmes et 205 enfants sont morts ou disparus en tentant de rejoindre l’état espagnol.

    Cette année, le bilan de l’ONG espagnole est bien supérieur à celui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cette dernière a recensé au moins 1279 morts ou disparus à travers les quatre voies empruntées pour rallier l’Espagne.
    algeriepartplus

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    • #3
      Malheureusement, Dieu nous a donné une enième malédiction qui est cette foutue pandémie du Covid-19.

      C'est celle-ci qui a permis à ce foutu régime de prédateurs, semeurs de corruption et de désespoir le pouvoir de se maintenir.

      Le mouvement de contestation a donner beaucoup d'espoir à la jeunesse au point où beaucoup n'étaient plus tentés par la traversée de la mer.

      Mais ce régime parasitaire de sangsues et de vampires fait vraiment tout pour pourrir la vie de millions de jeunes.

      Inshallah le retour en 2022 d'un Hirak hautement structuré et déterminé pour en terminer une bonne fois pour toute avec Kedboune l'arracheur de dent et Chengriha alias Khanez el-Riha (la puanteur fétide).

      Au diable tout ce régime qui ne fait que semer la mort et qui est un ennemi de la vie.

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      • #4
        Punaise .. même si je chamaille, c'est franchement humiliant pour. nous tous et je compatis sincèrement avec les familles en déroute ... c'est détestable comme situation et de tout coeur avec la jeunesse qui survit à ce calvaire .. que demain soit meilleur..

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