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DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE MINIÈRE L’État fait appel au privé

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  • DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE MINIÈRE L’État fait appel au privé

    3/12/2021

    DÉVELOPPEMENT DE L’INDUSTRIE MINIÈRE
    L’État fait appel au privé

    Le ministre de l’Énergie a souligné que l’État n’a pas vocation à prendre en charge à lui seul l’ensemble des investissements projetés dans le secteur minier.

    Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a appelé, hier, le secteur privé à jouer un rôle plus important dans le développement de l’industrie minière, en investissant dans des minerais à forte valeur ajoutée à l’échelle nationale. M. Arkab s’exprimait à l’ouverture d’une journée d’information dédiée à la promotion de l’investissement minier, une rencontre à laquelle ont pris part plusieurs chefs d’entreprise, dont le P-DG du groupe Cevital, Issad Rebrab. Le ministre a indiqué que son département travaille à la mise en place de conditions favorables au développement de l’activité minière dont fait partie la modification de la légalisation relative aux mines, soulignant que la première mouture du projet de loi sur les mines a été finalisée et elle sera soumise à l’appréciation du gouvernement dans les semaines à venir. Mohamed Arkab a expliqué que l’État a l’ambition de valoriser les produits miniers dans le cadre de la nouvelle loi dont il est question et qu’il souhaite le faire en associant les opérateurs privés dans sa démarche de développement durable de l’industrie minière.

    Car, a-t-il fait observer, l’État n’a pas vocation à prendre en charge à lui seul l’ensemble des investissements voulus dans ce secteur qu’il qualifie de stratégique. Le ministre se montre confiant, déclarant que le potentiel est là pour apporter une valeur ajoutée à l’économie, expliquant ainsi que le secteur renferme d’importantes réserves minières : fer, phosphate, zinc, or, marbre, baryte et autres. Mohamed Arkab a, par ailleurs, estimé que l’optimisation de la performance dans ce secteur passe également par la mise en place d’infrastructure géologique, par la formation, la valorisation de la ressource humaine, la recherche minière et par le recours aux techniques modernes et développées comme la géophysique aéroportée et la télédétection. Il a, en outre, insisté sur la nécessité de faire davantage d’efforts pour mettre en place des systèmes de numérisation et d’information (des banques de données). De son côté, Mourad Hanifi, directeur général des mines au ministère de l’Énergie et des Mines, a, dans un long exposé relatif au développement du secteur, souligné que 96% des matières extraites des 1 305 exploitations minières en activité sont des substances de carrières.

    Et que 96% des entreprises opérant sur ces sites sont des entreprises privées. Il a également relevé qu’un total de 26 projets, représentant quelque 1,8 milliard de dinars d’investissement, ont été lancés en 2021 dans le secteur des mines. M. Hanifi a, en outre, indiqué que la mine d’Amesmessa, un site situé dans la wilaya de Tamanrasset, a produit un peu plus de 52 kilogrammes d’or. Le site en question sommeille depuis plusieurs années. Amesmessa recèle un fort potentiel. La mine d’or faisait saliver nombre d’opérateurs dont GMA (The Australian Gold Mines of Algeria). Il y a plus de vingt ans, GMA avait, en effet, noué un partenariat avec l’Enor pour l’exploiter ; les choses se présentaient bien pour les deux parties. Mais l’euphorie du départ aura été de courte durée, faisant graduellement place à la déception. GMA s’est séparée de son partenaire sans avoir accompli sa mission. Mourad Hanifi a aussi évoqué l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet (Tindouf), indiquant qu’il s’agit d’un projet d’importance majeure dont l’investissement global s’élève à 7,5 milliards de dollars.


    Pour rappel, un mémorandum d’entente entre l’entreprise nationale du fer et de l’acier (Feraal) et un consortium d’entreprises chinoises constitué des entreprises CWE, MCC et Heyday Solar, a été signé fin mars dernier concernant ce projet. Soulignant quelques progrès faits dans la branche phosphate, le directeur général des mines a relevé que Simophos a exporté pour 55 millions de dollars en 2020 et pour 100 millions de dollars en 2021. Dans la filière de ciment, il a indiqué que l’entreprise Gica va boucler l’année 2021 avec 72 millions de dollars d’exportation et le Groupe Lafarge Souakri Cilas, avec 97 millions de dollars.

    Youcef Salami

    Source Liberté



  • #2
    Cet appel au privé est louche : introduire le loup dans la bergerie ?

    Les familles, les amis, les ministres, les walis,....et aussi les étrangers peuvent former des sociétés privées pour dépouiller, voler les richesses minières ??

    Seul le socialisme est garant du développement du pays et il empêche les prédateurs officiels de voler et piller l'Algérie.

    Sans le socialisme le régime est prédateur, il va continuer à piller les richesses de l'Algérie.
    Dernière modification par Elghifari, 05 décembre 2021, 05h34.

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