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Sujet d’examen sur l’assassinat de Djamel Bensmail

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  • Sujet d’examen sur l’assassinat de Djamel Bensmail

    L’assassinat de Djimmy n’est pas « un banal fait divers » pour être utilisé sans aucune préparation dans un sujet d’examen.

    L’assassinat de Djimmy est un événement majeur et traumatisant qui a failli faire basculer le pays dans une guerre fratricide si ce n’était la sagesse des parents de la victime et l’instinct de préservation de la société algérienne.

    Rien ne va dans ce « sujet d’examen ». Ce n’est pas un « banal fait divers ». Rappelons quand même que l’affaire est en instruction et que près de 100 personnes sont concernées et que, selon la version officielle, cet assassinat abject serait un « complot terroriste » fomenté de l’intérieur et de l’étranger pour déstabiliser l’Algérie

    Rien ne va…. On a une enquête en cours, dans une affaire très sensible et on demande a des enfants de 12 ans de répondre a des questions du genre « vrai ou faux Djamel était la pour aider. Ou vrai ou faux c’est la police qui a tué Djamel ».

    C’est de la folie. Est-ce que ce tragique événement a été discuté en classe ? Dans quel contexte ? Ça aurait été bien.

    L’assassinat de Djimmy n’est pas un « fait historique ». On n’a aucun recul, c’est très sensible.

    Il ne s’agit pas de « taire » ou de « cacher ». Il ne s’agit pas de liberté d’expression ou de censure. On est dans une école, pas dans un débat télévisé.

    Quel est l’objectif pédagogique derrière ?

    Rien ne va

    Abdallah Benadouda




    Dernière modification par shadok, 30 novembre 2021, 19h08.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Ce n'est pas un fakenews. L'info vient d'être confirmer par Radio M

    C'est un examen de français dans un CEM de Touggourt !
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      C'est très grave. Le régime est prêt à aller très loin dans son projet de diabolisation de toute une région après qu'il ait lui-même brulé au grand complet ainsi que d'avoir tué Djamel Ben Smail Allah yarahmo.

      Les Algériens sont en position de non-assistance à personne en danger face au grand danger qu'est le cartel FLN-ANP

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      • #4
        Tout simplement exécrable, aucun respect ni pour la victime, ni pour sa famille...

        J'imagine que le but de tout ça, c'est de propagander contre le Maroc, le MAK, Rachad, etc...

        Ah la la, l'Algérie est dans un sale pétrin avec les voyous au pouvoir.
        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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        • #5
          Le texte ne parle ni du Maroc, ni de Rachad, ni du MAK.

          Le texte est un article de presse, signé Hocine Lamriben, paru dans El Watan le 14 août 2021.

          C’est un texte narratif qui se prête bien à une étude de texte au regard des questions posées.

          Je ne vois pas ce que l'on reproche au sujet d'examen et au prof de français ? A moins qu'il ne faille reprocher, 4 mois plus tard, son papier à Hocine Lamriben

          Dernière modification par icosium, 01 décembre 2021, 03h10.
          "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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          • #6
            C'est de la propagande subtile, voila ce que ça travaille :

            1 - Instiller dans ces jeunes inconsciemment la marocophobie: Tout le monde en Algerie sait que la version officielle c'est que c'est le MAroc et le MAK qui sont derriere, donc pas besoin de le préciser dans le texte, il suffit de noter que le choix de "La police a tué Djamel" est Faux et donc kemmel men rassek...

            2 - Terroriser ces jeunes en leur rappelant subtilement les atrocités qui pourraient arriver en Algérie si l'armée n'était pas là...

            3 - Vilifier les Kabyles bêtement.

            4 - Affranchir la Police et le rôle de l'armée en général.

            5 - Garder les images de ce massacre dans la tête de ces jeunes pour continuer à créer la psychose.

            Au dela de ces 5 points, il est indécent et irrespectueux pour la famille du bonhomme de l'utiliser pour des fins propagandistes pour un test de français.... Comme parler de choses positives, d'humanisme, de faune et de flore, d'environnement, etc...

            il y a 10 milliards de sujets qu'ils auraient pu choisir pour tester la compréhension d'un texte.
            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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            • #7
              La propagande pro-regime et anti-maroc ,et l'endoctrinement du peuple pas la junte, atteignent des propositions titanesques..
              ()

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              • #8
                Propagande makhzenienne ridicule. Tous les moyens sont bons pour dénigrer l'Algérie

                Ce n'est pas un examen de BEF choisi par le ministère de l'éducation pour accuser l'état algérien de vouloir faire de la propagande anti-marocainne en instrumentalisant le meurtre de Djamel Bensmail

                C'est un contrôle ordinaire de français, le prof est libre de choisir le texte qu'il veut. Une maladresse du prof, rien de plus
                Dernière modification par icosium, 01 décembre 2021, 08h58.
                "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                • #9
                  Fini les H.S avec les a3yachas

                  Je reviens en remettre une couche pour les algériens qui sont offusqués par ce texte d'examen de français.

                  Beaucoup de commentaires trouvent scandaleux le fait d’évoquer le lynchage de Djamel dans un examen pour collégiens de 13, 14 ans.

                  Googlez et vous trouverez qu’on parle de George Floyd au collège aux US, ou de l’attentat de Charlie Hebdo avec des ados du même âge en France, même avant que la justice n’ait accompli son travail dans les deux cas.

                  S’indigner que l’on propose ce sujet comme examen suppose que la qualité de l’enseignement en Algérie nous intéresse tellement et que nous avons mené des débats sur quoi aborder avec des collégiens.

                  Il est possible de débattre d'un sujet même quand une affaire est fortement politisée. Ça ne signifie nullement que l’on déteste la Kabylie.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                  • #10
                    c'est un bon exercice éveil et de citoyenneté
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #11
                      Instiller dans ces jeunes inconsciemment la marocophobie
                      Perso, je ne vois pas où est la marocophobie dans cette histoire.

                      Pour le reste, ce ne sont pas nos affaires.

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                      • #12
                        Il est possible de débattre d'un sujet même quand une affaire est fortement politisée. Ça ne signifie nullement que l’on déteste la Kabylie.

                        Vu sous un certain angle, "ce bon exercice d'éveil de citoyenneté" véhicule le message non seulement de détestation, mais surtout de mépris envers la Kabylie et les Kabyles.

                        Si non pourquoi tronquer le sujet d'une partie des faits? ...

                        Un minimum d’honnêteté voudrait que l'on traite le sujet dans sa globalité, en relatant les faits dans le juste conteste des circonstances.

                        A savoir: "soupçonné à tort d’être le pyromane responsable de la mort de 23 personnes carbonisées la veille dans la localité"...

                        En occultant la raison de la furie de la foule vengeresse (si furie il y a), l'article se livre à un exercice tendancieux qui passe sous silence, pour insignifiant la morts des 23 Kabyles dans la fournaise pour anodin, et se focaliser uniquement sur celle de ce jeune de Marguerite.

                        Un traitement partial de ce dramatique incident peut révolter tous les Kabyles d'ici et d'ailleurs et pas seulement...
                        Dernière modification par infinite1, 02 décembre 2021, 15h42.

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                        • #13
                          c'est un bon exercice éveil et de citoyenneté
                          Et tu en es un parfait exemple du produit de l'école algérienne en matière d'éveil et de citoyenneté! LOL!!!!
                          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                          • #14
                            Trouvé sur le net

                            De Karim Achab SYMBIOSE ET CONVERGENCE ANTI-KABYLE ENTRE LA POLICE POLITIQUE ALGÉRIENNE, LES JOURNALISTES PLACÉS ET L’ÉCOLE ALGÉRIENNE : LA PROPAGANDE AUTOUR DU CAS DE DJAMAL BENSMAÏN

                            La mainmise de la police politique sur les journaux en Algérie n’est un secret pour personne. Les journalistes les mieux rémunérés sont insérés d’office dans des équipe de rédaction, avec une carte de presse spéciale leur donnant un accès aussi spécial aux endroits, aux événement et aux sources. Ce mécanisme, maintenant rodé, fut mis en place lors de la guerre civile que les généraux voulaient coûte que coûte gagner en conjuguant terrorisme d’État et propagande. Cette dernière était systématiquement relayée par ces « journalistes » placés et certains « intellectuels » promus. La manne financière publicitaire de l’entreprise étatique ANEP ayant toujours été sous la direction ou la supervision d’un général ou d’un colonel de l’armée algérienne, servait d’étau prêt à être serré pour asphyxier n’importe quel journal dont les directeurs-fondateurs étaient placés aussi sous la supervision des généraux.

                            Ainsi, les directeurs des médias « libres » devaient se soumettre sans réserves aux ordres des généraux et colonels s’ils ne veulent pas sombrer dans la « faillite » du jour au lendemain. Voilà ce qu’écrivit Jeune Afrique le 17 avril 2020 : « Depuis le début de l’expérience de la presse libre, en 1990, le patron de l’Anep était directement géré par le DRS (Département du renseignement et de la sécurité, les services secrets dissous en 2016).

                            Le colonel chargé de la communication au sein du DRS dictait sa loi, donnait ses instructions pour favoriser l’octroi de publicité à tel journal ou en interdire tel autre. Les publications jugées critiques ou hostiles au pouvoir en étaient privées, alors que celles jugées dociles ou alliées étaient largement servies. » La guerre des généraux de l'armée algérienne contre les « islamistes » algériens étant terminée, la plupart des généraux responsables (nommés les janviéristes) poussés à la retraite par l’axe Bouteflika-Gaid Salh et une nouvelle génération de généraux anti-kabyles fut promue.

                            C’est cette nouvelle génération qui s’est attelée à redistribuer les cartes de presse à une nouvelle génération de « journalistes » et de « directeurs » tout en signifiant une fin de mission aux anciens et en les remerciant pour service rendu. Certains de ces anciens "journalistes" et "intellectuels" devenus orphelins ont maintenant trouvé refuge en France et se positionnent en attendant qu’ils soient rappelés pour servir de nouveau leur « mère-patrie ». Quand à cette nouvelle génération de « journalistes », ils ont pour rôle de relayer la propagande anti-kabyle de la « nouvelle Algérie ».

                            C’est ainsi que des articles légers, sans aucune investigation poussée, occultant volontairement certains faits, furent servis à la population pour rumination. Le cas de l’assassinat de Djamal Bensamaïn est des plus flagrants. Alors que des vidéos postés sur les réseaux sociaux montraient clairement des discussions et négociations entre policiers et les vrais assassins du pauvre malheureux Bensmaïn, certains journalistes ont servi à la population une version officielle qui se résume à ceci « les citoyens de Laarva N At Yiraten ont sorti d’office le malheureux Djamal Bensamaïn venu aider bénévolement les kabyles qui brûlaient. En guise de remerciement, ces Kabyles l’ont lynchés et brûlé sur la place publique». C’est le cas de cet article publié sous la plume d’un « certain » Hocine Lambrien (ils écrivent tous sous des pseudonymes) sous le titre de Lynchage à mort de Djamel Bensmaïn à Tizi Ouzou : Choc et indignation générale. Et voilà que cette version « légère » des faits atterrit sur la table des écoliers, servie dans deux sujets d'examen en français et en anglais svp, dans un collège à Touggourt.

                            Quelle coordination! Les questions y sont conçues pour enfoncer le clou et s’assurer que la leçon d’anti-kabylisme est bien comprise et apprise. Voilà donc à quoi sert l'école algérienne! Devant l’indignation suscitée par cet acte, un autre « journaliste » du nom de Hamdi Baala (à se demander quel lien il a avec le pseudonyme Hocine Lambrien) s’étonne qu’un « papier INFORMATIF d’El Watan sur l’affaire Djamel Bensmaïn utilisé comme examen de français dans un collège à Touggourt (…) suscite l’indignation sur Facebook. » (la majuscule pour le mot « informatif » est de moi). Et le journaleux de sombrer dans le sarcasme qui caractérise cette catégorie de journalistes « Oui, il ne faut plus parler de cette affaire. Il fallait arrêter d’en parler au lendemain des faits et ce serait bien si la presse pouvait passer sous silence le procès à venir et nous éviter de nous regarder en face. Il ne faut surtout pas questionner l’affaire et en tirer des leçons. Pas question de se remettre en cause ni en question. Il ne faut pas perturber la surface du marécage pourri qui a conduit à l’horreur sans nom. Nous sommes beaux, nous sommes les meilleurs. » Tel est le niveau pitoyable de maturité psychologique de ces anti-kabyles qui veulent garder la Kabylie dans l’Algérie mais ... sans les Kabyles.
                            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                            • #15
                              C'est dans les mœurs du journalisme Dézédien, les journalistes "Abou-Dahdouh" font le trop plein des médias...

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